La royauté laisse un goût amer. (Pv Orion Terath)

Mer 11 Déc - 22:54

"Dans notre sexe on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour."
-Citation par Jean-Jacques Rousseau

La royauté laisse un goût amer.

L'hiver, la froideur infernal, la blancheur macabre qui recouvrait le sol et gelait les courants d'eau. Tu détestes le froid, surtout pendant que tu as tes crampes qui veulent te déchirer de l'intérieur, cela est aussi la seule raison qui t'a empêché d'accompagner ton maitre au bal du centenaire. Il t'avait laissé son lit qui contenait les couvertures les plus chaudes.

Le navire est arrimé au port d'Airlie, celui-ci, est sous la charge de Devon, le meilleur ami de ton maitre. Tu te réveilles au son de la mer qui fait tanguer le navire ainsi que le bruit des commerçant sur le port. Tes yeux parcoure la pénombre de la cabine que tu avais prise soin de fermer à clef, car après tout tu es vulnérable lors de tes saignements.

Une odeur familière provenait du lit de ton maitre, cette odeur que tu aimais tant et que tu en étais follement amoureuse, bien sûr, cet amour est interdit et ton maitre te prend comme un insecte de toute façon. Tu ne pouvais pas t'empêcher de te toucher en pensant à lui, dans diverse situation. Tu en profitais le temps que ton maitre revient sur le navire et que tu n'as plus de crampes.

Ton corps finis par frémir de plaisir et un léger gémissement de satisfaction sortie de ta bouche, tu portais tes doigts à ta bouche pour nettoyer ton nectar de ceux-ci. Maintenant que tu avais satisfaite un de tes désirs, il était maintenant temps, de se faire belle. Après tout, c'est aujourd'hui que ton maitre revenait avec le roi et tu devais être, la plus belle et combler les moindres désir de ton maitre et de votre roi.

Une fois la séance de bain et de maquillage furent terminés, tu prenais des habits un peu plus chaud, mais tout de même séduisant. Si tout allais comme ton maitre t'avait expliqué, celui-ci devrais arriver bientôt, il t'avait dit qu'il allait arriver avant le zénith du soleil. Tu avais encore un peu de temps, à tuer devant toi, tu décidais alors de faire le ménage de la cabine au grand complet. Une fois finie, celle-ci brillait, les couvertures étaient propres, la couverture des lits étaient placés à la perfection. Tu détestais que ce que tu fais ne soit pas fait à la perfection.

Le soleil atteignit finalement le zénith, tu agrippais le manteau que ton maitre t'avait acheté et tu es sortie pour l'attendre, le navire avait été nettoyé de fond en comble par les matelots, Devon regardait les derniers préparatifs et soudains, tu vis ton maitre et roi monté dans le navire.

Tu t'inclinais devant les deux avec ta plus belle révérence et ta voix tendre et séduisant résonnais pour la première fois cette journée-là.

- Vous avez eu un bon séjours ? Le bal du centenaire vous à divertis ?

Tu savais fort bien, que la moindre erreur, tu allais être sévèrement punie pour cela, tu es qu'une servante parmi tant d'autre, mais ta famille sers celle de ton maitre depuis le début de la nouvelle ère, après que le portail soit fermé.

Tu ne parlais point plus et finis ta révérence quand le roi et ton maitre te donnas la permission, tu savais déjà d'avance que ce soir, tout le navire allait fêter et tu serais de nouveau le centre de l'attention, la lumière de leurs âmes peinés et la fille de joie du groupe très fermé de ton maitre ainsi que le roi.

@Orion Terath

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Awful

Sam 14 Déc - 23:18

La royauté laisse un goût amer ?
Rp privé Nysali Blazedancer

Le bal avait été péniblement long et ennuyant. Il n'y avait pas d'action. La vie de noble n'avait rien de palpitant, et loin de là ; étant représentant d'une haute lignée (en plus d'être capitaine de navire) je n'avais pas le choix d'être présent à cette perte de temps. Une journée où chacun essayait de se donner de l'importance qu'ils n'avaient pas... C'était un peu comme une journée où les gens se vantaient, voir qui allait péter le plus haut. Un concours du plus grand dans sa propre connerie. J'avais beaucoup de difficulté à tolérer cette salope, Anastasia. Si la vantardise avait un nom, ce serait bien Anastasia De Hauterive, comme a dit Morgane lors de notre rencontre à l'extérieur du château. J'avais tenté de faire mon mieux pour éviter de péter des plombes en plein souper, et j'avais abusé d'un bon vocabulaire lors de cette soirée.... mais finalement, mon self control m'a décidément épuisé.

Le retour au navire avait été long et ennuyant, évidemment, assis dans la charrette un peu trop petite pour les démons que nous sommes, hautement protégés puisque nous étions assis aux côtés du Roi de Relvagoth. Au moins, les gens de Myrefall avaient la décence de nous escorter jusqu'au bourg de Airlie, où se trouvait mon navire. J'avais confié le Dominimu Oceanis à Devon. J'avais intérêt à me tenir droit sur le navire au retour, puisque sa Majesté était à nos côtés... mais la hâte de retrouver ma cabine de capitaine se faisait très forte. Malheureusement, le temps que je devais endurer le Roi jusqu'à Dolgrath, c'est lui qui occupait ma cabine, question de protection. Pour l'événement et question d'éviter d'attirer les regards, j'avais même échangé mes voiles rouges pour des voiles blanches ordinaires, question d'éviter d'attirer les regards des gens malveillants sur mon navire. Les gens savaient que j'avais à bord le Roi, donc plus discret nous étions, mieux cela allait être.

S'immobilisant finalement, nos sortions des charrettes pour nous rendre à la grande rampe qui menait au Dominium Oceanis. J'entrais en premier sur le navire question d'ouvrir le chemin parmi tous les matelots qui nous accueillaient en hurlant de joie -comme d'habitude-, ma servante m'attendait patiemment parmi eux. J'ignorais ce qu'elle disait, dégageant le chemin au Roi qui ne semblait guère de bon humeur, pour aller lui ouvrir la porte du compartiment capitaine. Ce dernier s'empressait d'entrer dans la cabine avec deux gardes question de se réfugier de tout ce vacarme qui envahissait le pont du navire alors que les autres s'empressaient de prendre place autour, surveillant la porte pour éviter que quiconque entre sur place. La sécurité, l'intégrité et la paix du Roi était primordiale lors de notre retour.

Une fois la porte fermée, mes pas me menaient rapidement à la tête de l'embarcation, grimpant donc par dessus la cabine du capitaine grâce aux escaliers qui y mènent pour me diriger derrière la grande roue du navire, regardant le pont du bateau de loin, de haut. Mon regard scrutait attentivement la majeure partie du navire avant d'élever la voix. «Nysali, viens ici.» Question de la rediriger à mes côtés pour la protéger de tous les gens au travail, évidemment. Ma voix s'élevait. Il était temps pour nous de quitter ce pays de glace. «Retirez l'arrimage. Déployez la misaine, la brigantine et aussitôt sorti du quai, on déploie les grandes voiles et les perroquets. Devon, on met le cap à Tribord, sur Dolgrath, sans escale.»

Tournant la roue pour faire décoller le navire du quai de Airlie, mon regard se retournait finalement vers Nysali, ma jolie servante qui avait eu la décence de s'occuper de mon navire lors de mon absence interminable. «Alors ça a bien été? Est-ce qui s'est passé des choses désagréables durant mon absence?» Les cables jetées à la mer et désarrimée du quai, les matelots les remontaient lentement alors que d'autres étaient affairés à libérer les voiles pour permettre au vent de propulser le Dominium Oceanis.

Dim 15 Déc - 10:52

"Dans notre sexe on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour."
-Citation par Jean-Jacques Rousseau

La royauté laisse un goût amer.

Ton maître avec sa grandeur et ses muscles massif, te faisais baver et mouillé la culotte que tu portes. Tu trouves ton maître tellement séduisant et tu étais surprise à te mordre la lèvre inférieure. Ton maître ne semblais pas t'avoir entendu. Le roi tout aussi majestueux se dirigeait rapidement dans la cabine, tu allais devoir aller te changer plus tard, dans celle-ci.

Les matelots étaient tous heureux de voir le retour de leur capitaine. Tu es prise au centre de tous ses hommes excités, qui aimeraient probablement se tremper leurs dards en toi. Heureusement, pour toi, ton maître t'ordonnait d'aller près de lui.

De ta démarche féminine et séduisante, tu le rejoins en haut de la cabine du capitaine, une fois à ses côtés, tu restais droits et l'écoutais ordonné ses matelots à travailler. De ton point de vue, ceux-ci étaient comme des fourmis au travail. Toi tu devais rester belle et au côté de ton maître.

Ton manteau portais le blason démoniaque de la famille d'Orion, signe que tu lui appartenais. Le roi recherchais la quiétude du navire, le bal avait dû être vraiment ennuyant ou épuisant, probablement, que tu allais devoir aller lui porter à boire.

Finalement, après tous les ordres donnés, ton maître t'adressait la parole en te demandant si tout c'était bien passé. Si des choses désagréables étaient arrivées durant son absence. Ta main allait rejoindre le bas de ton visage, le temps que tu te souviens de la semaine et ta voix douce et séduisante parvint aux oreilles de ton maitre.

- Hum.... au début tout allais bien, les matelots ont été dans les bordels ce rassasier de leur envie.

Tu as décidé de faire une pause, ayant vraiment peur de la colère de ton maître, car certains matelots avaient essayé de ce rebeller et de prendre le contrôle du navire, pendant l'absence de ton maître. Devon et toi vous aviez réussi à les calmer, mais cela pourrait se reproduire, ta voix était beaucoup plus faible, car tu avais peur de la colère de ton maître.

- Mais deux jours avant votre retour, certain matelots ont tentés une mutinerie, Bien sûr, nous les avons calmés... mais cela pourrait être une question de temps. Ils ont détruit une partie de la nourriture et des boissons.

Tu poussais un soupir visiblement triste et tes yeux fixaient le sol, tu as repris parole faiblement.

- Désolé, avec mes crampes je n'ai pas vu les signes arrivés plus tôt... je suis vraiment désolée, maître.

Orion allait probablement être très en colère et tu avais listé le nom des matelots sur un parchemin dans la cabine du capitaine, si ton maître voulait avoir les noms, celui-ci les auraient. Tu avais pris parole de nouveau faiblement.

- Puis-je vous servirs à autres choses maître ?

Tu étais à l'attente de nouveaux ordres, sinon tu irais continuer le ménage de la cabine et voir que le roi était bien confortable et s'il voulait quelque chose en particulier. Sinon tu profiterais du voyage au côté de ton maître.

@Orion Terath

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Awful

Lun 16 Déc - 20:11

La royauté laisse un goût amer ?
Rp privé Nysali Blazedancer

Parce que peu importe ce que je ferais, j’allais rester épuisé. J’en avais marre de courir partout, ce n’était pas mon genre. Je préférais de loin naviguer paisiblement que de prendre ce genre de mission de haute importance comme transporter SA Majesté partout où ses caprices me disaient de l’emmener. J’avais besoin de retrouver ma cabine, ou mon manoir… parce que dormir dans la cale de mon navire à cause que Monsieur le Roi avait décidé d’occuper ma cabine, ça me tapait sur les nerfs à un point où jeter le Roi par-dessus bord m’avait été étrangement envisageable.

Ma servante s’était rapprochée de moi comme je lui avais demandé alors que le vent commençait à se faire ressentir dans ma chevelure. Le navire prenait de la vitesse lentement, et les voiles se gonflaient sous l’air qu’elles amassaient. Nysali avait rapidement prit la parole pour m’expliquer un peu ce qui s’était passé sur le Dominium Oceanis pendant mon absence… et malgré toute attente, il ne s’agissait aucunement d’elle-même qui avait foutu la merde mais bien une grosse partie de l’équipage... que je pensais être beaucoup plus fidèle que ce qu'ils étaient en réalité. Mon regard s’assombrissait aussi vite que le navire avançait alors que je prenais conscience peu à peu de l’ampleur des paroles de la jeune femme à mes côtés.

Je soupirais légèrement, laissant un grognement racler ma gorge alors que je tentais désespérément de calmer mes ardeurs. Si je pouvais, je les aurais tous jeté par-dessus bord, mais malheureusement c’est grâce à eux si le navire avançait à ce moment-là. D'un autre côté, c'était un instant drôlement critique puisque cela signifiait quand-même que j'avais des traîtres parmi mes rangs, ce que je ne permettait pas du tout en temps normal... Mon regard se retournait rapidement vers Devon, ce dernier hochait positivement de façon à approuver ce que Nysali disait, avec désespoir.

«Je vais leur parler… je ne peux pas laisser ça mort comme ça… mais pour le moment, je vais relaxer, puisque si je décide de péter les plombs maintenant je risque de tous les jeter par-dessus bord…» Je serrais les poings sur les poignées de la roue alors que mon regard se retournait rapidement vers ma servante. «Va me chercher une bouteille de rhum dans la cabine s’il te plaît… j’en ai grandement besoin.».

L'alcool allait être plus qu'agréable en ce moment, alors que la tension se faisait excessivement forte. Je déployais mes ailes, enfin, les étirant de toute leur grandeur pour les dégourdir un peu de leur position repliée qu'elles avaient dû endurer pendant près d'une semaine. Le sentiment de liberté que m'offrait le vent dans les ailes me remontait le moral un peu, me calmant. Mon visage et mon cou se dégageait de ma chevelure qui s'engouffrait dans le vent, s'entremêlant à mes cornes par moments. Mon regard doré se retournait rapidement vers le navire. Attendant toujours le rhum que ma servante comptait m'emmener, ma voix s'élevait, m'adressant à l'ensemble de l'équipage. «Déployez toutes les voiles. Pleine vitesse, directement à Dolgrath.». Soupirant ensuite lourdement, je lançais, beaucoup plus bas : «Plus vite que je serai au village, mieux je me porterai.».

Lun 16 Déc - 22:59

"Dans notre sexe on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour."
-Citation par Jean-Jacques Rousseau

La royauté laisse un goût amer.

Tu restais la tête baisser pendant quelques moments, assez pour dire que tu lui étais complètement soumise, pour une fois, ce n'était pas de ta faute, car normalement peut-importe les problèmes, si tu en étais mêlé, cela est de ta faute.

Tes cheveux noirs flottaient au gré du vent et des frissons de froideur te parcourais l'échine, décidément, plus vite vous partirez de cet endroit froid mieux tu te porteras. Tu ne comprends toujours pas, comment certains humains peuvent vivre dans de telles conditions.

Tu as aperçu le regard sombre de ton maître, quand tu lui avais annoncé les nouvelles, il vérifiait auprès de Devon qui confirmait ce que tu avais dit. Tu poussais un soupir de soulagement, ce fardeau était sorti.

Orion laissait échapper un léger soupir et un grognement sortait de sa gorge, car celui-ci se la raclait, probablement pour se calmer. Il prenait parole en me disant qu'il irait leur parler, tu savais fortement que les hommes en question allaient probablement mourir et finir en esclave sans privilège. Pour le moment, ton maître allait se calmer, car sinon, il risquerait de tous les jeter par-dessus bord.

Ses poings se seraient contre les poignées de la roue et son regard se retournait très vite sur toi, tu eus un léger recule de surprise, mais très vite, il te demandait d'aller lui chercher une bouteille de rhum dans la cabine.... De plus, il t'avait dit s'il te plait. Il continuait en disant qu'il en avait grandement besoin. Tu prenais parole doucement.

- Je vais aller vous chercher votre bouteille maître !

Tu t'inclinas respectueusement et descendit du pont pour aller vers la cabine, les matelots étaient occupés à faire leur travail, ce qui te laissait te mouvoir facilement sur le navire, une fois devant les gardes royales. Ceux-ci, étaient beaucoup plus grands que toi, tu prenais encore parole doucement.

- Mon maître le capitaine, aimerait avoir une bouteille de rhum, je dois rentrer dans la cabine, s'il vous plait.

Les deux démons te laissèrent entrer en rentrant à l'intérieur avec toi, tu pouvais voir le roi et tu t'inclinais devant lui pour dire doucement et respectueusement.

- Désolé de déranger votre quiétude votre altesse, mais je viens chercher une bouteille de rhum pour mon maître, je serais très vite sortie.

Tu te relevais après l'autorisation du roi et te dirigeais vers ou ton maître rangeait ses bouteilles et tu en prenais une, ton regard cherchait la date, celle-ci était ancienne, cela allait probablement être parfait pour lui.

Sur ton retour, tu agrippais la feuille contenant les cinq noms des matelots traître pour que l'amour de ta vie puissent les punir sévèrement. Tu fis une autre révérence au roi et est sortie rapidement avec les deux soldats royaux.

Tu te dépêchais du plus vite que tu pouvais, le fait que tu dansais depuis longtemps t'aidait énormément à marcher sur le navire qui tanguait avec les vagues, les voiles étaient tous déployés et vous étiez en pleine vitesse, tes cheveux virevoltait au gré du vent capricieux et quand tu montais rejoindre ton maître, celui-ci avec ses ailes déployées.

Il était majestueux, bien que ses ailes n'étaient pas parfaites, car l'une d'elle était brisée, mais il était imposant et séduisant. Tu le rejoignis rapidement, assez pour l'entendre soupirer et dire qu'il avait hâte d'être au village. Il devait détester faire les milles et un caprice de sa majesté. Ta voix se fit entendre doucement.

- Voici votre bouteille maître !

Tu lui avais ouvert comme dans tes habitudes, cela lui permettait de garder ses mains sur les poignées du navire. Ta voix se fit entendre de nouveau.

- J'ai écrit les noms des cinq traîtres... J'ai le parchemin avec moi.

Puis en lui donnant la bouteille, tu lui demandais doucement.

- Avez-vous besoin d'un massage où je profite du voyage ?

Tu attendais la réponse de ton maître, il avait l'air plus calme, l'air salé de la mer était rafraîchissante et bientôt, la chaleur se joindrait à ce bien-être. Tu espérais de ne pas avoir offensé ton maître, car il risquerait de déchaîner sa colère sur toi.

Tes pensées voguaient comme le navire, tu aimerais tellement cela être un Démon pur sang, mais malheureusement, le destin avait décidé de te faire naître dans un corps d'humaine et tu ne pourrais jamais être l'épouse de ton maître.

@Orion Terath

Premier poste, retour à la capitale ! (Poste Privée)

Awful

Dim 22 Déc - 10:33

La royauté laisse un goût amer ?
Rp privé Nysali Blazedancer

Je soupirais encore. J'espérais que chaque soupir me retire un poids supplémentaire des épaules, mais malheureusement cela n'était pas le cas. Je ne pouvais pas jeter à la mer les marins traîtres qu'il y avait sur le navire puisque j'avais besoin d'eux pour faire avancer mon bahut, et je ne pouvais pas non plus jeter le Roi par dessus bord parce qu'évidemment, c'était le Roi. C'était, à ce moment-là, mes deux plus grandes envies. Je serrais les poings sur la roue, me contentant de diriger mon galion entre les vagues et les vents, m'éloignant assez de la terre ferme pour permettre au Dominium Oceanis de prendre pleine vitesse. Le calme n'existait pas sur le navire en ce moment, c'était aussi bruyant que dans mon esprit. Mon but était d'arriver à Dolgrath le plus tôt possible, même si l'envie de tuer mes traîtres se faisait resentir. Je pouvais très bien arrêter au milieu de l'océan pour le faire, mais le Roi n'allait pas être content puisque son désir était de retourner au château le plus vite possible.

Nysali était partie chercher le rhum que je lui avais demandé pour me calmer les nerfs. Pour cela, elle devait entrer dans la cabine du capitain que le Roi occupait. Il était à son avantage qu'elle ne fasse pas de mauvais coup, et qu'elle reste sage et polie à ses côtés. Elle était entrée dans la pièce accompagnée des gardes du Roi... ce dernier ne prend jamais trop de précautions, décidément. Mon regard toujours rivé vers l'océan à perte de vue qui se déballait devant moi, je ne portais pas attention à l'instant exact où ma servante sortait de la cabine, mais celle-ci surgissait sur le pont avec une agilité hors pair, grimpant les escaliers pour venir me rejoindre à la roue avec ce que je lui avais demandé. Elle avait prit soin d'ouvrir la bouteille avant de me la tendre. Je l'agrippais, la regardant rapidement et reniflant le contenu, m'assurant que ce soit bien du rhum.

«Merci.» C'était le seul mot qui s'échappait de mes lèvres avant que je porte le goulon de la bouteille à mes lèvres, prenant la première gorgée. Le liquide brûlait mon oesophage, traçant son chemin jusqu'à mon estomac. Le goût du fort était agréable après une telle semaine... une semaine plutôt merdique, il va de soi. J'avais passé mes jours à Myrefall à me battre avec moi-même pour éviter de défigurer tous ces hautains humains sans importance qui se pensaient plus nobles que ce qu'ils étaient en réalité. C'est dans un tel événement que l'on voit que la noblesse a différents traits selon le pays d'où on provient...

La voix de Nysali me tirait de mes pensées encore une fois alors qu'elle venait de me confier qu'elle avait prit en note le nom des marins fouteurs de troubles, et qu'elle avait la liste avec elle. Un léger rictus malsain se dessinait sur mes lèvres alors que mon regard doré se rivait vers elle. Elle avait prit l'initiative de prendre en note le nom des traîtres que je devais tuer. Mon regard se retournait bien vite vers la direction du navire, question d'éviter de détourner notre trajectoire. Bien que son invitation pour un massage était drôlement alléchante, je refusais d'un signe négatif de la tête avant de prendre la parole. «Non... j'ai de la viande à chien à abattre, j'suis trop sur les nerfs pour cela. Tu iras profiter du voyage.»

Je soupirais légèrement, mon regard vagabondait un peu de chaque côté... Je surveillais mes arrières, je surveillais les arrières de Nysali. Je ne pouvais pas laisser les traîtres sur mon navire jusque là, sans savoir qui s'était. Je tendais la main à Nysali tout en retournant mon regard doré vers elle. «La liste, s'il te plait. Je peux pas les laisser travailler comme si de rien n'était.» Mon regard cherchait Devon du regard, et aussitôt trouvé, je lui fis un signe de main, l'invitant à me rejoindre. «Va chercher Agrath. C'est le seul qui sait piloter le Dominium Oceanis. J'ai besoin qu'il prenne la roue le temps que je m'occupe de ces sous-merdes.» Mon regard se retournait vers la jeune femme alors que Devon se dépêchait, se rendant dans la cale du navire.

Le papier enfin remis, je déballais le parchemin, regardant les noms de ceux qui ont osé se rebeller sur le Dominium Oceanis. Zurren, un demi-démon plutôt bas dans mon estime. C'est le genre de mec que je m'attendais à retrouver dans cette liste. Dalveth, une demi-démone qui n'était pas bien plus haute dans mon estime que Zurren. Jarvis se trouvait sur la liste, cet aspirant marin qui rêvait de travailler sur un navire... le pauvre, il venait de mettre un terme à son rêve. Farron et Russel Blackwood sont également là... ces deux frères-là m'était d'une grande aide, il sera difficile de les remplacer... Mon regard scrutait encore la liste un instant avant de jeter un coup d'oeil devant, fourrant le parchemin dans mes poches sans prendre soin de le plier ou le rouler.

«Nysali, tu vas rester avec Agrath à la roue quand il viendra me voir. Ne te mêle pas de cela. Moi et Devon on va s'en occuper.»

Lun 23 Déc - 19:58

"Dans notre sexe on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour."
-Citation par Jean-Jacques Rousseau

La royauté laisse un goût amer.

Tu pouvais ressentir la haine de ton maitre à des lieux, celui-ci semblait visiblement de mauvaise humeur, mais aussi épuisé, il avait très probablement dû se restreindre pour ne pas tuer les nobles lors du bal.

Tu n'avais pas été présente, car tes crampes menstruelles avaient décidé de te rappeler ton erreur de jeunesse. Même si cela n'était pas de ta faute, le viol que tu as subi avait été considéré de ta faute et tu avais accepté l'idée que cela était vrai. Quand Orion te remerciais de lui avoir amené la bouteille de rhum, cela te ramenait à la réalité, tu avais tendance à tomber dans la lune.

Le regard doré de ton maitre était sur toi, après avoir pris sa gorgée de rhum, il semblait plus calme et le fait que tu avais noté les noms des matelots rebelles, cela devait le soulager un peu. Malheureusement, pour ton plaisir, celui-ci refusait ton massage, probablement tu lui en ferais un plus tard et qui sait peut-être qu'une fois arrivé à port, tu aurais le droit à une récompense, seulement à y penser, tu mouilles déjà. Il avait refusé en disant qu'il avait de la viande à chien à abattre et qu'il était trop sur les nerfs pour cela. Tu pouvais profiter du voyage.

Tes cheveux virevoltait au même rythme que tes boucles d'oreilles suivaient le vent. Tu pourrais finalement te détendre un peu et lui as remis en main propre le parchemin contenant les noms à ton maitre quand celui-ci te le demandait. Il ne pouvait pas les laisser travailler comme si rien ne c'était passé.

Orion envoyait Devon chercher Agrath, tu te rappelais vaguement de lui, mais pas dans la bonne situation, tes souvenirs de lui étaient mélangés à quelques orgies auxquelles tu as participé avec ton maitre. Il allait donc prendre la barre puisqu'il était le seul autre à savoir diriger le Dominium Oceanis.

Ton maitre rangeait le parchemin sans vraiment prendre le temps, tu avais été silencieuse pendant tout ce moment, le moins que tu prenais parole et mieux que tu seras. Orion t'ordonnait de rester au côté d'Agrath à la roue et de ne pas les rejoindre, lui et Devon allaient s'en occuper. Tu hochais délicatement la tête et les deux démons revinrent.

Tu te reculais légèrement de la roue pour laisser place à Agrath et sur le reste de l'espace que tu avais, tu commençais à danser pour te réchauffer, car le froid était mordant et de toute façon tu aimais danser et cela t'occuperait. Tu es sûre d'une chose, ses cinq matelots allaient regretter d'avoir tenté une telle offense sur le navire de ton maitre, un sourire s'affichait sur ton visage pendant que tes mouvements fluide comme l'eau suivait un rythme imaginaire.

@Orion Terath

Premier poste, retour à la capitale ! (Poste Privée)

Awful

Mer 25 Déc - 11:55

...Intervention du maître de jeu

La royauté laisse un goût amer. (Pv Orion Terath) 43b5

Évidemment, après un telle tentative, il est clair que ceux qui ont tenté de se retourner contre Orion ne continueront pas de travailler paisiblement comme si tout allait bien. Zuren et Dalveth, demi-démons, travaillent sur les voiles du navire. Jarvis se trouve sur le mât central, supervisant la route au loin, armé de son arc et prêt à attaquer si nécessaire. Les frères Blackwood se cachent dans la cale, la nettoyant de fond en comble. Par contre, ils ont tous des plans machiavéliques en tête.

19 ou 20:

15 ou 18:

11 ou 14:

7 ou 10:

3 ou 6:

1 ou 2:

Awful

Mer 25 Déc - 12:07

Oh crotte. C'est pas bon.

Let's do this shit.

EDIT:Shit.

Mer 25 Déc - 12:07

Le membre 'Orion Terath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'D20' : 12

Sam 28 Déc - 20:44

La royauté laisse un goût amer ?
Rp privé Nysali Blazedancer

Il n'y avait rien à faire. Il y avait cinq traîtres sur le navire, et je devais absolument les ramasser avant qu'ils décident de me tendre un piège. Avoir tenté de se rebeller et s'être fait remettre à sa place comme ces cinq-là, j'aurais tenté de préparer un plan de merde et tout mettre en oeuvre pour tuer le capitaine... et prenant en compte que ces traîtres pourrait peut-être penser comme moi, je ne pouvais les laisser libre. Nysali avait reçu l'ordre de rester calme auprès de notre collègue qui viendrait me remplacer à la roue le temps que je m'occupe de ces cons. Je ne voulais pas qu'elle se blesse et elle risquait d'être davantage d'être un fardeau auprès de nous qu'autre chose. Connaissant les noms sur la liste, je m'attendais à devoir me battre sur le pont... j'étais mieux de rester en sécurité et faire gaffe, l'eau n'est pas mon ami, et nous étions en mer... ce qui risquait d'être dangereux si nous traînions trop près du bord.

J'attendais patiemment que Devon revienne avec Agrath pour l'installer confortablement à la roue du Dominium Oceanis question de me rendre avec lui sur le pont, et ainsi ramasser les vilains qui ont osé se rebeller contre nous. «Je te fais confiance Agrath. Fais-en bon usage, mec.» Je descendais les escaliers pour quitter le pont du capitaine, me rendant sur celui où la majorité de l'équipage travaillait. Trouver les traîtres était la première étape. L'un d'eux se trouvait sur le mât armé d'un arc, et scrutait l'horizon. Il est clair que celui-là pourrait m'abattre assez vite si je ne commençais pas par lui... question de m'aider, mon regard se retournait vers Devon, ce dernier venant de revenir auprès de moi. «Devon, va rayer le sceau... et ramène-moi les frères Blackwood.» Ici, je parlais bien du sceau anti-magie que Devon gravait quelque part sur le navire. Il s'exécutait presque sur le champ, voyant que la situation était relativement critique.

Dalveth, la demi-démone, se rapprochait de moi, une démarche féline et un regard brûlant. Mon regard se durcissait. C'était l'une des personnes dont le nom était écrit sur la liste que Nysali m'avait remise quelques minutes auparavant... je m'attendais à une réaction de sa part, ou au fait qu'elle tente quelque chose contre moi. Je m'y attendais, mais je ne pouvais pas savoir ce qu'elle mijotait avec un regard pareil. Ses plans étaient probablement de coucher avec moi et de me tuer en plein ébat, mais cela ne fonctionnerait pas du tout en ce moment. Mes poings se serraient, mon regard se durcissait et mes ailes s'ouvraient, me donnant la posture la plus imposante possible auprès de Dalveth.

«Ne t'essaie même pas, connasse.» J'avais à peine eu le temps de terminer ma phrase qu'elle bougeait rapidement, agilement. Je pensais à un plan plus souple de sa part, et je n'aurais jamais imaginé qu'elle ait essayé un coup aussi direct. Un coup dans le torse me coupait le souffle, en parti. Surpris, mes ailes se refermaient légèrement autour de moi et de Dalveth, celle-ci étant encore près de moi. J'attrapais sa main rapidement question de la garder à portée de main, et un liquide chaud s'étempait sur mes doigts. Mon sang. Plusieurs secondes avaient été nécessaires pour que je ressente la vive douleur de la lame dans ma chair, comme si l'attaque avait fait effet sur un certain délai. Un léger grognement s'échappait de mes lèvres alors que je tirais sa main pour sortir le couteau de mon ventre.

Ma main serrait fortement la sienne, à un point où je sentais ses os craqueler entre mes doigts. «T'es déjà morte.» Je lui arrachais le couteau des mains rapidement, lui enfonçant en pleine poitrine, fortement, sous l'élan de rage qui m'habitait. Le coup que je lui imposais était suffisant pour non seulement percer sa peau, mais l'envoyer valser sur le pont tout en lui arrachant un cri de terreur. La douleur de ma blessure se décuplait rapidement lors de ce coup, et chaque mouvement me donnait l'impression que l'on m'arrachait les entrailles. Le souffle court, je me rapprochais lentement de ma première cible, l'agrippant par les cheveux pour la tirer vers le bord du pont, celle-ci suivant à peine à cause de sa blessure. La coulisse de sang se répandait sur le bois du navire. «Ça, c'est ce que tu mérites non seulement pour avoir tenté de te retourner contre moi, mais également pour avoir osé lever une arme contre moi.» Je la propulsais par dessus bord en grognant de rage et de douleur, l'envoyant donc valser dans l'eau.

J'espérais simplement que Devon ait rayé le sceau pour le détruire. Ma main s'élevait rapidement, très rapidement, une grosse boule de feu s'échappait de ma main, se propulsant presque aussitôt vers Jarvis, ce dernier sautant en bas du mât en panique pour éviter la boule de feu en même temps que Devon revenait avec les frères Blackwood par le fond de culotte. Le sang coulait de ma plaie, je sentais le liquide ruisseler dans le bas de mon torse. Le souffle entrecoupé par des pulsions de douleur, mon regard se retournait vers l'ensemble de l'équipage. Zuren, soudainement interpellé par la situation, s'empressait de lâcher les voiles pour se rapprocher de Jarvis dans l'espoir de l'aider, ce dernier s'étant sérieusement blessé en tombant du mât.

Ma voix s'élevait, haut et fort. «C'est ce que vous méritez, pour avoir osé vous retourner contre moi. Dalveth, traîtresse numéro un, est morte, vous avez été témoin. Jarvis, traître numéro deux, t'es le prochain.» Je l'agrippais par le cou, resserrant mes doigts tellement fort autour de sa gorge que ce dernier retombait interte au sol. «Les frères Blackwood, traîtres numéro trois et quatre.» Un signe de main faisait signe à Devon de les propulser par dessus bord, chose que l'autre démon s'empressait de faire. «Traître numéro cinq. Zuren.» Je le pointais, légèrement haletant, la sueur me coulant dans les yeux. Je n'avais pas la force de m'occuper personnellement de cette sous-merde. Ma vision devenait flou, je n'allais pas très bien, je perdais du sang. La douleur m'ensorcelait, m'affaiblissait. Devon agrippait Zuren, lui mettant un coup de poing au ventre avant de le propulser rapidement par dessus bord également.

«C'est le sort réservé aux prochains qui oseront tenter de se retourner contre moi.» La faiblesse m'emportait. J'agrippais ma plaie, mettant de la pression dessus tout en grimaçant, descendant vers la cale rapidement, mes ailes m'entourant comme pour me protéger. Mon orgueil me guidait sur ce coup-là ; pas question de m'écrouler devant tout le monde, et surtout, hors de question que je laisse quiconque me voir en faiblesse. Une fois dans la cale, d'un pas lent et traîneux, j'aboutissais dans la réserve d'alcool, m'écrasant assis, par terre, adossé à un mur, hors de la vue des autres. Je me fermais les yeux, haletant. La douleur était vive. Putain tu parles d'une façon de finir une réunion d'affaire avec les autres pays....

Mar 31 Déc - 21:48

"Dans notre sexe on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour."
-Citation par Jean-Jacques Rousseau

La royauté laisse un goût amer.

Tu dansais encore pendant un bon moment, la disparition de ton maitre sur le pont du capitaine t'inquiétait légèrement et tu avançais lentement proche de la roue pour pouvoir voir le pont. Agrath, un démon de confiance pour Orion tenait la roue et donc dirigeait le navire, ton maitre lui avait dit qu'il lui fait confiance et qu'il en fais bon usage.

Très rapidement, la situation partie en couille, Dalveth, ses connasse de monstruosité approchait de ton maitre d'une démarche féline, soudainement, elle plongeait habilement et rapidement sur Orion, celui-ci avait sortie ses ailes et était très imposant. Il subit un coup surprise qui lui fit fermé ses ailes sur lui et la monstruosité. Puis tu aperçus vaguement un liquide vermillon couler dans son dos, elle avait osé le poignarder et tu serais tes poings et tes dents, tu voulais la tuer, mais ton maitre avait été précis, tu devais rester sur le pont du capitaine.

Le tout se paissait assez rapidement, les traitres se firent tuer très vite, la première se fit lancer par-dessus bord, par la suite, Orion lançait une boule de feu vers Jarvis qui sautait sur le pont pour éviter celle-ci. Les frères Blackwood, se firent jeter par-dessus bord. Rapidement, tu sentais ton énergie magique revenir lentement en toi, le sceau avait été rayé, cela expliquait pourquoi Orion avait réussi à lancer son sortilège. Jarvis eût probablement la mort la plus rapide, Devon le tuait de ses mains et le dernier, Zuren se fit propulser par-dessus bord après avoir pris un coup de poing au ventre.

Tu suivais du regard ton maitre et il allait vers la cale du bateau et tu regardais Agrath en lui demandant doucement.

- Agrath, je dois aller rejoindre Orion, je reviens le plus vite possible ! Je ne serai pas un fardeau pour lui je t'en fais la promesse.

Il me fit un hochement de tête contre son gré, il avait vu la scène et celui-ci savait que tu t'inquiétais pour ton maitre. Rapidement, tu descendis les marches et arrivait devant les deux grands gardiens démoniaque et tu leur adressais la parole doucement.

- Désoler de vous déranger, je dois aller chercher une trousse d'herboriste et d'alchimie pour Orion.

Ceux-ci rentrèrent avec toi et tu fis ta révérence au roi, en lui disant d'une voix soumise.

- Désoler de déranger encore votre quiétude majesté, je viens prendre la trousse d'herboriste et d'alchimie, je sortirais aussi vite que la dernière fois.

Une fois que le roi t'avait donné l'autorisation, tu te relevais et allais chercher le nécessaire puis tu sortais rapidement en présentant de nouveau une révérence par politesse. Ta démarche était agile et rapide. Tu descendais vers la cale et tu étais sûre d'une chose, Orion allait être dans la réserve d'alcool. Delvon était en train de refaire le sceau d'anti magie.

Tu passais rapidement à ses côtés et arrivait devant Orion, tu ouvris une bouteille de rhum et lui donnait puis tu t'agenouillais à ses côtés, regardant la plaie qu'il avait. Tu évaluais rapidement que la dague n'était pas empoisonnée et tu commençais à soigner ton maitre avec les connaissances de base que tu avais.

Après avoir fait le tout, tu prenais une potion qui aidait à régénérer les tissus de peau lentement, la réserve de potion était très petite, car ceux-ci ont un grand coût. Ta voix tendre et mielleuse pouvait se faire entendre.

- Dans quelques heures, vous allez vous sentir mieux. Reposez-vous pendant ce moment.

Ton regard le regardait tendrement et tu prenais parole de nouveau de la même voix.

- Avez-vous un autre ordre à me donner, je m'excuse aussi d'avoir enfrein votre ordre, mais je me suis dit que vous allez avoir besoin de soin.

Puis tu prenais soin de tout ranger et tu t'assois près de ton maitre en espérant que celui-ci te garde près de lui, tu préférais veillez sur lui et te rendre utile que d'être inutile pour lui.

@Orion Terath

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Awful

Mer 1 Jan - 21:34

La royauté laisse un goût amer ?
Rp privé Nysali Blazedancer

La douleur me hantait, comme si l'on poignardait continuellement dans la même plaie. Je grimaçais, j'avais les yeux fermés et j'avais mal... vachement mal. Tout ce que je souhaitais à ce moment-là c'était que Devon vienne m'aider. Je voulais qu'il vienne soigner ma plaie, m'aider à me relever. Je voulais ma cabine, celle du capitaine, celle que le Roi utilisait gracieusement parce que j'étais coincé avec lui à bord de mon navire. J'entendais des pas légers, et moi, comme un con, j'avais osé penser qu'il s'agissait de Devon alors qu'il devait bien peser quatre fois le poids de la personne qui marchait vers moi en ce moment-là. Je m'attendais clairement à ce que la voix de Devon retentisse, mais c'était avec déception et stupeur que la douceur d'une femme s'était fait percevoir à mes côtés.

J'entrouvais l'oeil pour constater que la personne qui était venue à mon secours était en réalité ma servante, Nysali qui avait osé contrevenir à mes ordres. Grognant de mécontentement, je soupirais, agrippant la bouteille de rhum qu'elle m'avait gentiment tendu. Celle-ci étant déjà ouverte, je portais le goulon à mes lèvres pour en boire presque la moitié avant de la déposer lourdement sur le plancher de la réserve d'alcool. Nysali se penchait près de moi, et je savais pertinemment ce qu'elle allait faire. C'était donc avec de grands efforts que je décollais mon dos du mur pour lui laisser accès clairement à l'ensemble de la plaie. M'appuyant une main sur le sol pour me soutenir, j'attendais que celle-ci commence à travailler, puis terminer de soigner le tout. La douleur était là, certes, mais je refusais de montrer une quelconque émotion à ce moment-là.

Une fois tout terminé, je soupirais, m'appuyant contre le mur à nouveau tout en soufflant lourdement. Je regardais ma servante qui me tendait une potion tout en élevant la voix, me disant que j'irais mieux dans quelques heures. Je savais donc quel genre de potion elle m'avait donné, c'était ce genre de potion qui coûtait cher pour rien mais qui aiderait à guérir la plaie. «J'espère....» Je soupirais encore, agrippant à bout de doigt ma bouteille de rhum pour en prendre quelques gorgées, encore une fois, dans l'espoir d'oublier ce qui s'était passé. Dans l'espoir de noyer le mal dans l'alcool.

Je sais pertinemment que ça ne fonctionnera pas... mais au moins, une fois saoul, je m'en rendrai pas compte. La voix de ma servante s'élevait à nouveau, s'excusant d'avoir enfreint mes ordres. Elle me demandait d'ailleurs si j'avais d'autres choses à lui demander. J'hochais la tête, légèrement, avant de laisser filer, légèrement et faiblement : «Retourne sur le pont.... Agrath aura sûrement besoin de toi. Si jamais quelque chose arrive t'en fais pas, Devon restera alentours. De toute façon, avec ce foutu Roi dans ma cabine, je peux pas aller bien loin. J'ai hâte de me débarrasser de ce clown......»

L'alcool faisait effet beaucoup plus vite que par le passé ; j'étais faible, blessé et il me manquait du sang. Je ne prenais donc pas nécessairement conscience de ce que je disais... et pendant quelques secondes, j'ai eu peur de devoir faire face à la colère d'un Roi de Relvagoth de mauvaise humeur. Pour passer ce stress, quelques bonnes gorgées d'alcool suivaient ce commentaire, attendant que Nysali quitte pour monter sur le pont. Je voulais la paix et la solitude, je voulais pouvoir dormir un peu paisiblement dans ma cachette. Dormir sur du bois pareil, ça me prendrait un peu d'alcool dans le corps, ce qui me faisait comprendre de boire une autre gorgée. Finalement, j'avais presque terminé la bouteille, déjà, et cela ne faisait que quelques minutes qu'elle était ouverte.

«Allez, houste.» Je regardais l'humaine, trouvant qu'elle prenait du temps à quitter..... et j'espérais qu'elle se barre. La douleur s'estompait, ma conscience m'abandonnait. Les yeux fermés, la tête appuyée contre le mur de la cale, je soupirais légèrement, espérant soit dormir, soit me saouler assez pour que cela fasse un effet semblable au sommeil.

Ven 3 Jan - 14:44

"Dans notre sexe on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour."
-Citation par Jean-Jacques Rousseau

La royauté laisse un goût amer.

Ton maitre que tu trouvais qu'il était le plus fort, le plus imposant et le plus magnifique, était en piteux état, il avait même grogné de mécontentement quand tu étais arrivé. Il voulait probablement la paix et très vite, il te fit comprendre que ta présence était de trop.

Suite à ces propos et son ordre d'aller rejoindre Agrath, tu te relevais de ta position assise, il avait même dit qu'il avait hâte de se débarrasser de ce clown en parlant du roi, tu te retenais pour ne pas rire, mais un léger sourire était sur ton visage. Tu allais chercher quelque chose pour lui servir d'oreiller et lui ramenais.

Une fois cela fait, il te disait de partir, tu t'inclinais légèrement et tes mains prirent ce que tu avais amené et tu partais vers l'extérieur de la cale en laissant ton maitre ce reposé comme il le devait. Tu n'aimais point le laisser seul présentement, mais un ordre était un ordre.

Une fois sur le pont, tu te dirigeais vers les gardes et leur tendis les deux trousses que tu avais pris. D'une voix calme et tendre, tu prenais parole.

- Je suis navrée, mais pourriez-vous allez porter ceci dans la cabine s'il vous plait.

Tu ne voulais pas déranger le roi une autre fois, sous peine de risquer sa colère, tu t'inclinais devant les deux démons et leur remis les trousses. L'un d'entre eux allait les porter à l'intérieur et tu te dirigeais ensuite vers le pont. Ton regard croisait celui de Agrath, ta voix s'élevait de nouveau doucement.

- Comme promis, je suis revenue et mon maitre m'a ordonné de rester à vos côtés, car je pourrais surement vous aidez.

Tu ne savais pas ce que le futur réservait, mais pour le moment, tu te devais d'aider le démon à continuer à faire avancer le navire vers ta terre natale et surtout, tu voulais toi aussi que le roi quitte la cabine de ton maitre.

Pour le moment, le voyage était assez calme et rien ne semblait contre vous. Les matelots avaient été terrifiés par le capitaine et ceux-ci étaient concentrés, sur leur tâche.

@Orion Terath

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Awful

Sam 4 Jan - 20:48

...Intervention du maître de jeu

«[...]De toute façon, avec ce foutu Roi dans ma cabine, je peux pas aller bien loin. J'ai hâte de me débarrasser de ce clown......» Ces mots, dans un navire pitrement isolé en simple bois, n'importe quel être humain aurait entendu au travers... et quoi dire du Roi, qui est non loin de là? La réserve d'alcool se trouvant presque sous la cabine du capitaine, il est facile de comprendre ce que le grand démon avait osé dire... reste à voir s'il aura entendu.

S'il a comprit ce qui a été dit à son sujet et s'il est au courant de ce qui s'est passé sur le navire alors qu'il y prend place, ce sera son choix de réagir ou non à ce genre de propos.

de 16 à 20:

de 11 à 15:

de 6 à 10:

de 1 à 5:

Awful

Sam 4 Jan - 20:52

Let's do this.....

EDIT : albino

Sam 4 Jan - 20:52

Le membre 'Orion Terath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'D20' : 2

Dim 19 Jan - 16:43

Intervention d'un personnage non joueur

Aargon Baaroth

La royauté laisse un goût amer. (Pv Orion Terath) Xrgk

Toujours dans sa cabine, le Roi entendis au loin la voix de Orion, l’insultant librement. En plus des traîtres qui se trouvaient à bord du navire, il venait d’oser rabaisser le Roi qui avait une oreille très attentive sur la voix du capitaine. Il se leva rapidement, après avoir entendu les mots du démon qui se trouvait dans la cale, et il se dirigea vers ce dernier accompagné de ces deux gardes.

-C’est donc là que tu te caches? Dit-il d’une voix forte.

Le Roi se dirigea rapidement vers Orion, un visage mécontent ainsi que menaçant. Il arriva rapidement devant le démon blessé et le fixa de son regard froid et noir.

-Tu as donc des traîtres à bord de ton navire, et en prime tu as osé me traiter de clown?!

Ses mots résonnaient contre les murs de la cale, laissant une ambiance tendu et lourde. Il s’approcha du visage d’Orion, le fixant droit dans les yeux. Les traits de son visage devenu de plus en plus sombres et rigides.

-J’espère que tu sais ce qui t’attend… Dit-il dans un murmure sifflé entre ses dents.

Le Roi serra les poings rapidement, laissant la colère envahir son esprit.

-Tu n’est peut-être pas digne de cette noble famille… Un irresponsable, qu’une simple pourriture…
Tu est mieux de régler le tout rapidement, si tu ne veux pas devenir la risée de ce navire ainsi que de ces terres..

Le Roi recula lentement, faisant demi-tour et se dirigea vers les escaliers d’où il venait. Il jeta un dernier regard noir à cette faiblesse de démon et monta lentement les marches, laissant un ‘’Sous merde’’ s’échapper assez fort pour qu’Orion l’entende.

Awful

Dim 19 Jan - 20:08

La royauté laisse un goût amer ?
Rp privé Nysali Blazedancer

J'étais appuyé contre le mur de bois de la cale de mon navire. Les cornes plantées dans les planches, les ailes écrasées et retombantes, les yeux fermés, j'étais paisible. Le mal de ma blessure était moins pire, je sentais encore le picotement mais sans plus. La sueur s'estompait de mon front, le reste de sang séchant sur mon torse. En revanche, le surplus d'alcool avait rendu mon corps plutôt engourdi, et lourd. Mes paupières étaient presque plus lourdes qu'une bouteille de rhum pleine, et la mienne était maintenant vide. J'étais tellement faible et épuisé que je n'arrivais même plus à relever la bouteille, ni la tenir fermement ; la dernière gorgée avait coulé au sol alors que le contenant se libérait de mes mains, roulant jusqu'à un baril plus loin.

Le calme regagnait lentement mon esprit. J'avais débarrassé les traîtres de mon navire, enfin, et faire en sorte que la vie du Roi ne soit plus en danger. Mes pensées continuaient de tourner dans ma tête. Je me demandais comment les traîtres avaient pu entrer sur le navire... je les connaissais bien, et j'étais grandement déçu d'eux... ils avaient été travaillants et ils avaient gagnés ma confiance.... il est clair que maintenant, je ne ferai plus confiance à personne sur ce foutu navire sauf les gens avec qui je suis proche. Je devais penser à une solution pour éviter que cela ne se reproduise... sérieusement, en prime. Cependant, ce ne serait pas ce soir-là que j'allais penser à ça, j'étais aux bords de la conscience avec toute cette alcool et cette fatigue. En prime, le manque de sang qui circulait dans mes veines n'aidait guère à la cause.

«C’est donc là que tu te caches? » Cette voix n'était pas de ma conscience. C'était une voix plutôt connue, une voix que je n'aimais pas entendre lorsqu'elle s'adressait à moi. Réalisant que le Roi se tenait sûrement devant moi, je sursautais. Mes yeux s'ouvraient rapidement, ma tête se retournant vers le grand démon ayant fait irruption dans ma bulle. Mon regard perturbé le dévisageais alors que son regard dur et ses traits sévères me donnaient froid dans le dos. Il s'empressait de continuer en justifiant son passage dans la cale du Dominium Oceanis, comme quoi j'avais des traîtres sur le navire en plus de l'avoir traité de clown. Juste pour ça ? Il est suceptible, le Roi ? Si je n'avais pas été aussi bourré et aussi épuisé en même temps, je lui aurais déjà répliqué au visage, au risque de perdre mon statut de noblesse... mais je n'avais pas eu le temps d'assimiler ce que je voulais dire que le dirigeant du pays avait continué ses mots.

« J’espère que tu sais ce qui t’attend… Dit-il dans un murmure sifflé entre ses dents. Tu n’es peut-être pas digne de cette noble famille… Un irresponsable, qu’une simple pourriture… Tu es mieux de régler le tout rapidement, si tu ne veux pas devenir la risée de ce navire ainsi que de ces terres..» J'avais à peine compris ce qui s'était passé. Il venait de me menacer, en me disant que je savais ce qui m'attendais... mais malheureusement pour lui j'étais trop saoul pour le savoir, et comme j'allais lui poser innocemment la question, ce dernier s'empressait de continuer en me disant que je n'étais pas digne de ma propre lignée, et que j'étais littéralement une sous-merde à ses yeux. Il tournait les talons, quittant la pièce en confirmant mot pour mot ce que j'avais résumé de son grand monologue. Mon regard toujours aussi perturbé se retournait vers les barils devant moi dans une lenteur anormale.

«Quoi ?» Je bafouillais des mots de manière à peine audible. La tête tournait, le navire aussi. Je n'allais pas très bien, il est vrai que le surplus d'alcool avec le manque de sang ne faisait vachement pas bon mélange... surtout sur un navire alors que l'on a des vertiges, même assis. «Qu'est-ce qui vient de se passer ?» J'étais perdu, voilà. Ma tête retombait contre le mur, mes yeux se fermaient. Mes pensées défilaient rapidement, trop rapidement, et à un moment, c'était devenu tout noir. Je venais de tomber carrément endormi comme un minable gamin n'ayant pas dormi pendant plusieurs jours.

Mar 21 Jan - 23:52

"Dans notre sexe on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour."
-Citation par Jean-Jacques Rousseau

La royauté laisse un goût amer.

Le vent caressant tes cheveux et ton visage, te rendais heureuse, mais l'état critique de ton maitre t'inquiétais énormément. Tu avais de la difficulté à te concentrer sur une tâche simple, aider le Démon a gardé le cap vers Relvagoth, tu fais de ton mieux malgré tout. Tu avais quelques petites notions que Devon t'avais appris, mais pas plus. Ta voix a retenti légèrement et douce auprès du Démon.

- Hum Sir Agrath, nous devons garder le cap encore pour un moment, voulez-vous quelque chose boire ?

Agrath acquiesça sur la direction et te répondit d'un léger non pour la boisson. Tu te sentais tellement inutile. De plus, tu aperçus le roi sortir de la cabine en furie, tes mains couvraient ta bouche pour un moment, le temps que tu assimiles que le roi allait vers Orion, il était trop tard. La voix du grand Démon résonnait de loin au travers de la cale, mais on pouvait clairement savoir qu'il était furieux envers le capitaine.

Ta main agrippait rapidement la bouteille de rhum de ton maitre encore ouverte sur le sol proche de la roue et tu en avais pris une longue gorgée, suffisamment pour avoir un léger sentiment de bien être, mais pas assez pour te rendre saoule. Agrath t'ordonnait de déposer la bouteille pour que tu sois encore alerte, il n'avait pas tort et tu l'écoutais.

Tu espérais vraiment que ton maitre soit encore en vie, le roi remontait encore en furie avec ses gardiens et rentrait de nouveau dans la cabine. Tu poussais un soupir de soulagement, tes muscles c'était crispé suite à la peur que le roi t'inflige.

Pour les heures à venir, tu restais silencieuse en attendant, que ton maitre revient sur le pont du capitaine. Tu guidais Agrath quand il te le demandait. Au moins, Devon était encore dans la cale du bateau, il allait pouvoir s'occuper d'Orion a ta place, car celui-ci t'a ordonné d'aider Agrath.

Plus les heures passaient et plus tu perdais la concentration sur ton travail, le bateau tanguait légèrement plus fort, car les vagues étaient plus voraces et tu avais pris la décision de t'asseoir sur le pont et de regarder les matelots s'activer en double pour combler le manque des cinq traitres.

@Orion Terath

Premier poste, retour à la capitale ! (Poste Privée)

Awful

Dim 26 Jan - 11:41

La royauté laisse un goût amer ?
Rp privé Nysali Blazedancer

Mes yeux lourds s'ouvraient. Comateux, mon regard tangible dirigeait ma vue floue vers la provenance du seul bruit de la place, soit quelqu'un qui tapait du pied. Une grande lueur de lumière m'éclairait, moi, ainsi que la personne devant moi. Quelques secondes avaient été nécessaires pour que je fasse la mise au point sur la personne assise devant moi ; Sa Majesté était sur son trône, attendant patiemment que je me réveille, visiblement. Ses grandes cornes, ses longues oreilles, son regard durci par la colère et la sévérité, il n'y avait pas de doute sur l'identité de la personne devant moi. J'étais assis, là, par terre, affaibli par le manque de sang, allongé sur son tapis rubis taché de liquide vermillon, possiblement mon propre sang. La douleur au ventre, l'angoisse dans l'estomac, toute ma force avait été nécessaire pour simplement me redresser, m'assoyant donc finalement, tout en scrutant l'intérieur pplutôt lumineux du château.

Je ne comprenais plus rien. J'étais perdu complètement. J'étais pourtant dans mon navire lorsque je me suis endormi. Comment ais-je fait pour faire accoster le navire sans dommage, et me faire emmener de force dans le château Royale et ce, sans même m'en rendre compte? Je m'étais endormi dans la cale, dans la réserve d'alcool, mais maintenant que j'avais complètement perdu la carte, on avait fait de moi ce qu'on voulait... c'est-à-dire probablement un mannequin de combat ; j'étais tellement raqué de partout, mon corps me faisait souffrir, j'avais l'impression d'avoir dormi sur une roche dans les bois comme un itinérant pendant des semaines.

«Je t'ai pas donné d'ordre.» Sa voix s'était élevée, prononçant quelque chose qui semblait très peu claire dans mon esprit.... et pourtant, j'avais compris très rapidement le message puisqu'un violent coup à la tête me renvoyait au sol. «Profite de la lumière, c'est la dernière fois que tu vas la voir.» La douleur était telle qu'une migraine qui me martellait la tête. Grimaçant, mon regard se relevait vers l'homme devant moi, qui se levait de son trône en se craquant les doigts. Il m'agrippait par une corne, me redressant de force. Assis devant lui, il me forçait à boire une quantité d'alcool relativement importante. Manquant de m'étouffer avec le liquide, je m'étais mis à tousser rapidement, violemment.... mais l'alcool faisait effet étrangement vite. Mon corps était lourd, ma vue devenait flou par moment, et mon corps s'engourdissait. Étais-ce de l'alcool empoisonnée ? Le Roi venait donc de me tuer ? Non... impossible. Erudith ne pourrait lui pardonner.

«Coupez-lui les ailes.» Sa phrase était étrangement forte et bien compréhensible. Je sentais les autres travailler dans mon dos, sans toutefois ressentir de douleur. Soudainement, plus aucun contrôle de mes ailes ; j'avais beau tenter de bouger ceux-ci, rien ne fonctionnait. Mon dos était également beaucoup plus léger. Ma vision floue, mon corps engourdi, je n'arrivais plus à bouger. Encore soutenu par les cornes, j'étais faible, complètement dépourvu de force. Les deux ailes avaient rapidement été projeté devant moi, pour que je puisse prendre conscience de ce qui venait de m'arriver. La honte m'habitait, le regret, la rage, l'incompréhension. Je me sentais pris au dépourvu, je ne comprenais plus rien... Mon esprit était perdu. Rapidement surpris par une forte douleur à la tête, je m'étalais au sol sur toute ma longueur, comme si je venais d'être assommé.

Je sursautais, me redressant la tête subitement. M'ouvrant les yeux rapidement, me frappant les cornes contre le bois du mur derrière moi et m'écrasant les ailes subitement dans mon dos. J'avais un sale mal de tête, une migraine me martellait les tempes alors que des vertiges bien présents tentaient de s'évincer lentement, me faisant reprendre conscience. Il faisait noir, c'était sombre autour de moi. «Profite de la lumière, c'est la dernière fois que tu vas la voir.» Cette phrase me revenait en mémoire rapidement, me faisant presque faire une attaque cardiaque. On m'avait enfermé ? Je redressais mes bras rapidement, descendant mon regard sur mes jambes, pour voir que finalement, je n'étais enchaîné à rien du tout. Me tournant la tête, je pouvais voir que la porte de la pièce était encore entrouverte. Je n'étais donc pas enfermé. On m'avait arraché les ailes ; la simple tentative de les bouger me faisait douloureusement réaliser que je les avais encore, et que j'étais assis dessus comme un chien qui s'assoit sur sa queue.

Mon regard vascillait entre les barils d'alcool pour réaliser que j'étais encore là, assis dans la cale de mon navire, isolé dans la réserve d'alcool. J'avais visiblement beaucoup plus de conscience que j'en avais quand je m'étais endormi. Ma main lâchait la bouteille d'alcool qui roulait plus loin au sol, portant mes doigts à la plaie que j'avais au ventre pour voir que celle-ci ne faisait presque plus mal, et particulièrement, celle-ci semblait bien guérir. Ce que j'avais vécu là-bas n'était qu'un rêve. Un mauvais cauchemar. J'étais encore libre, j'avais encore mes ailes, et le Roi n'avait pas été un trou d'cul.

Je me redressais difficilement, prenant le temps de m'étirer les bras, les ailes et les jambes sans trop tirer mon buste, évitant ainsi de rouvrir la plaie. Les vertiges s'estompaient lentement, et bien que l'alcool faisait encore un peu effet, j'avais bien conscience de ce qui m'entourait. Le bateau dansait au gré des vagues, me faisant donc comprendre que j'avais probablement dormi un bon moment ; nous étions à présent dans les grandes vagues de l'océan et nous avions enfin quitté le rivage. Soupirant et prenant mon courage à deux mains, je montais enfin sur le pont du navire, pour constater l'affreux coucher de soleil au loin, camouflé derrière des nuages peu rassurants. La température était bien plus chaude que lors de notre départ, nous devions nous rapprocher de Baltoise... et l'humidité dans l'air me faisait comprendre que le soleil qui cherchait à se cacher derrière l'horizon et les sombres masses nuageuses ne présageait rien de bon si nous continuions comme ça.

Je retournais à la roue, regardant Agrath qui me laissait rapidement les commandes de mon navire. J'avais été troublé par ce rêve, et évidemment, en tant que noble démon avec un orgueil probablement plus gros que le Dominium Oceanis, je ne voulais pas terminer ainsi... c'était probablement ce qui m'avait motivé à remonter sur le pont et prouver aux autres que je pouvais gérer. «Agrath, va préparer la cale, nous aurons besoin du maximum de poids dans le bas du navire. Descend les boulets de mortiers et ceux des canons du pont vers la cale.» Je retournais mon regard vers le soleil couchant, déployant mes ailes un peu pour alerter le reste de l'équipage. Je devais leur parler et leur faire part de l'impasse dans laquelle nous allions. «La pluie tombe à l'horizon, allez chercher vos manteaux en bas, et protégez-vous de l'eau.» Nous allions probablement frapper une tempête, et pour s'en sortir, en tant que démon, cela nous demandait beaucoup plus d'efforts que d'habitude. La pluie en grosse quantité ainsi que l'eau des vagues risquait de nous blesser voir nous tuer. Nous devions éviter de passer par dessus bord sinon c'était la fin assurée. Si nous pouvions changer la trajectoire, cela allait être merveilleux. «Devon, confirme-moi que la pluie tombe là-bas, et cherche une échappatoire. Si tu peux prévenir dans quel sens le vent souffle, nous allons peut-être pouvoir nous en échapper.»

Lun 27 Jan - 23:17

"Dans notre sexe on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour."
-Citation par Jean-Jacques Rousseau

La royauté laisse un goût amer.

Peu de temps avant le réveil de ton maître, tu avais aperçue la sombre masse, mais avant que tu puisses prendre la parole, ton maître était de nouveau sur le pont en direction de toi et Agrath. Il ne t'adressait pas la parole, mais effectuait ses ordres. Ceux-ci étaient clairs et puissants, Orion avait repris du poil de la bête et tu en étais ravie.

Agrath allait préparer à placer du poids dans la cale pour nous aider à mieux balancer sur la mer et d'encaisser la tempête qui approche. L'humidité de l'air ambiante te donnais chaud avec les vêtements d'hiver que tu avais, bientôt il faudrait que tu retournes dans la cabine te changer. Le deuxième ordres du capitaine, était d'aller chercher les manteaux, pour que les Démons se protègent de l'eau qui leur étaient fatales.

Puis il demandait à Devon de vérifier que c'était de la pluie qui était plus loin et de rechercher une échappatoire. S'il pouvait prévenir dans quel sens le vent souffle, nous allons pouvoir nous en échapper si la chance nous est avec nous. Tu regardais l'homme de ta vie qui était à la roue, même si celui-ci ne le sait pas. Tu prenais parole doucement.

- Je suis heureuse de vous voir de nouveau maître, je vais chercher votre manteau et me changer en même temps.

Tu t'inclinais avant de partir, ton agilité était requise maintenant que l'eau de la mer, était très agité pour garder ton équilibre sur le pont. Tu t'adressais rapidement aux Démons qui gardaient la porte et rentraient avec ceux-ci dans la cabine. Tu t'inclinais de nouveau et pris parole quand le roi te le permettre.

- Je suis navrée Seigneur, mais vous allez devoir vous couvrir, car la mer est agitée et une tempête approche, Devon et mon maître cherche une alternative pour éviter de passer par celle-ci. Je me change rapidement et prend le manteau de mon maitre et vous laisse de nouveau dans votre quiétude.

Tu te redressais une fois la permission accordée et te changeais rapidement, des vêtements très légers dans le style de danse orientaux. Tu agrippais ton Katana et le plaçais à ta taille. Le manteau de ton maitre dans tes bras et t'inclinais de nouveau avant de sortir rapidement, puis tu te dirigeais sur le pont du capitaine avec une agilité digne des plus grands félins.

Une fois sur le pont, tu t'inclinais devant ton maitre et lui adressait la parole doucement.

- Voici votre manteau maître !

Tu ne savais pas quoi faire de plus et ta faible force d'humaine ne te permettais pas d'être assez rapide pour déplacer les boulets de canon vers la cale du navire. Tu regardais Devon et l'équipage travailler et tu avais pris la décision d'entamer une chanson de marin pour les encourager à travailler plus vite. Devon semblait avoir trouvé une solution, mais à quel prix ?

@Orion Terath

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Awful

Jeu 30 Jan - 19:48

La royauté laisse un goût amer ?
Rp privé Nysali Blazedancer

Mon rêve me troublait encore... c'était le cas de le dire. J'avais beau tenter de me concentrer sur le navire, je ne pouvais pas faire autrement que de laisser l'anxiété me ronger de l'intérieur. J'avais maintenant peur du Roi. Je ne l'aimais plus. Déjà que j'avais de la difficulté à l'endurer sur le navire, maintenant je n'allais plus être capable de le voir. Je soupirais légèrement tout en tentant de conserver mon calme ainsi que ma concentration. Je devais contrôler le navire et l'envoyer au bon endroit pour contourner le plus gros de la tempête. Cela demandait beaucoup de concentration, surtout lorsqu'il faut contourner les vagues et les couper dans le bon sens pour éviter de chavirer l'embarcation.

Mon regard vacillait entre les gros nuages sombres qui se rapprochaient de nous à vive allure vu notre vitesse de croisière ainsi que le reste de l'équipage. Les démons couraient un après l'autre dans le bas de la cale pour aller chercher leurs manteaux en travaillent ensemble pour replier les voiles, nous faisant du coup ralentir. «Ne laissez que la misaine et la brigantine, fermez les autres.» Mes marins s'affairaient à terminer de préparer le navire, Devon recherchait un trou où passer tout en scrutant le ciel et le danger que cette tempête pourrait nous emmener. Un simple coup d'oeil et j'avais constaté le disparition de ma servante... ce qui, en réalité, m'avait un peu inquiété. Je n'avais pas porté attention à ses mots lorsque celle-ci m'assurait repartir chercher mon manteau. Malgré tout, je tentais de ne pas me laisser emporter par cet inquiétude, reprenant rapidement ma concentration sur notre trajectoire.

Devon s'approchait de moi, rapidement, et sa voix s'élevait très vite pour me confirmer qu'il avait bel et bien trouvé un trou où nous pourrions passer, et où la pluie ainsi que les vents semblaient beaucoup moins intenses qu'ailleurs. C'était donc bel et bien une bonne tempête que nous avions devant. C'est pas mal l'endroit où les températures fraîche de Myrefall et ceux chaudes de Baltoise se rencontrent, je m'attendais donc à rencontrer une tempête comme celle-ci... Tournant la roue, j'enlignais rapidement le navire dans cette direction. «On verra ce que ça donnera... ça ne peut pas être pire que ce que je peux voir ailleurs autour. On fonce !»

Ma servante revenait très vite avec mon manteau. Un sourire s'étirait sur mes lèvres alors que je venais de réaliser qu'elle avait été chercher mon manteau dans la cabine du capitaine pour éviter que je doive m'y rendre moi-même, surtout avec tout ce qui s'était passé avec le Roi. En premier lieu, le savait-elle? Je ne pouvais pas savoir, j'étais endormi comme une grosse merde dans la cale de mon navire, saoul comme un ivrogne. Dans tous les cas, j'agrippais mon manteau, l'enfilant doucement pour éviter de rouvrir ma plaie qui peinait à cicatriser vu les mouvements que je faisais pour contrôler la roue du navire.

«Merci.» Un long soupire s'échappait de mes lèvres alors que je reprenais le contrôle de mon navire. Un léger signe de main adressé à Agrath et ce dernier se rapprochait de moi bien rapidement. Il semblait avoir clairement compris le message ! «On va bien se débrouiller, va te coucher et repose-toi pour prendre la roue ce soir. »

Mon regard se retournait vers la jeune femme à mes côtés alors que celle-ci tentait de divertir les marins... probablement pour encourager mon équipage de continuer et de bien travailler malgré tout. Je relevais mon regard, et voyant que le navire avait ralenti suffisamment, je m'empressais de tourner la roue suffisamment pour changer de cap rapidement en sécurité. Ramenant celle-ci bien droite, m'assurant que ma proue me montre bien où je voulais aller, je donnais l'ordre haut et fort: «Déployez la grande voile, gardez les perroquets et les cacatois bien roulé. On gagne de la vitesse, on passe au travers, et...» Sur un ton un peu moins fort, j'ajoutais : «On verra la suite après....... p'tain ...»

Je lâchais un long soupire. Ma blessure avait recommencé à me faire mal, mais je tentais de l'ignorer pour faire en sorte que cela ne paraisse pas devant personne, dont ma servante qui était encore dans les parages. Mon regard se retournait vers elle, et d'ici à ce qu'on frappe le mur de pluie, j'en profitais pour parler avec elle un moment. «À part les traîtres, est-ce que tout s'est bien déroulé lors de mon absence ?» Question un peu ridicule pour certains mais pas pour moi ; je voulais me confirmer moi-même qu'elle allait être bien seule. C'était la première fois que je la laissais seule aussi longtemps avec toute l'équipage et jusqu'à date je n'avais pas été déçu ; elle avait su se montrer assez discrète pour prendre en note le nom de traîtres que je n'avais même pas discerné moi-même...

Lun 3 Fév - 8:30

"Dans notre sexe on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour."
-Citation par Jean-Jacques Rousseau

La royauté laisse un goût amer.

Malgré la tempête qui approchait, ton maître gardait le plus grand calme et ordonnait ses matelots à la perfection. Tu continuais à chanter pour encourager les matelots et tu savais pertinemment que ton maître te laisserait faire, car cela encourageait son équipage.

Il t'avait même sourit quand tu étais revenue avec son manteau et tu étais très heureuse de cela. Tu ne lui parlerais pas de ce que tu avais vu avec le roi et tu avais préféré aller chercher son manteau au lieu de le laisser entrer dans la cabine près du roi, après tout, cela est ton rôle en tant que servante. Il avait même envoyé Agrath au lit de celui-ci pour qu'il soit capable de prendre la roue ce soir.

Devon avait donné une direction à ton maître pour tenter d'éviter la tempête et celui-ci ordonnait l'équipage encore une fois. Par contre, sa voix se fit beaucoup moins forte quand il jurait dû au fait que le futur était incertain. Après un long soupir, il t'adressait la parole, probablement pour parler un peu avec toi et prendre plus de nouvelle.

Orion te demandait si à part les traîtres, tout c'était bien déroulé lors de son absence. Tu arrêtais de chanter et le regardais souriante, ta voix douce lui parvint aux oreilles.

- Tout c'est très bien passé, mis à part les traîtres, le reste de l'équipage à vaguer à leurs occupations, été dans le bordel et nettoyer le navire. Je me suis fait discrète et je suis restée près de Devon comme vous me l'avez ordonné.

Tu écoutais les ordres de ton maître, excepté si sa vie était en danger. Tu l'aimais trop pour vouloir le décevoir et tu lui étais fidèle depuis toutes les années. Tes cheveux vaguaient avec le vent et tu déposais une main sur eux pour éviter de cacher le reste de ton visage à Orion.

@Orion Terath

Premier poste, retour à la capitale ! (Poste Privée)

Awful

Dim 5 Avr - 18:56

La royauté laisse un goût amer ?
Rp privé Nysali Blazedancer

Ma plaie me faisait encore atrocement mal. Ma main venait se déposer instinctivement sur mon ventre, recouvrant alors la douleur encore supportable de la blessure qui transperçait mon ventre comme si cela viendrait l'apaiser. Travailler durement sur la roue du Dominium Oceanis sous de tels vents n'était décidément pas l'idée du siècle puisque je forçais plus que nécessaire. Je ne voulais pas démontrer mon mal à personne, ce qui me poussait à continuer de gérer la situation... chose que je peinais à faire en cet instant. Mon orgueil gérait encore la situation, mais moi, j'avais de plus en plus de mal à tolérer la douleur. Mon regard vaguait entre le nuage noir ainsi que l'horizon, dans l'espoir que l'on arrive à passer à côté de la tempête. Nous étions parti pour réussir à s'échapper de tout cela, ce qui selon moi, était déjà une bonne victoire.

Mon coeur palpait dans ma plaie. Les vertiges me gagnaient, la fatigue s'emparait de moi lentement. C'était l'adrénaline qui retombait, et l'effet de l'alcool qui s'estompait. Ces deux éléments étaient les seules choses qui savaient me tenir encore debout en cette soirée un peu trop mouvementé. Ma servante m'adressait la parole rapidement dans le but de répondre à ma question. La voix de Nysali venait me réconforter inconsciemment, comme si sa voix m'apportait une certaine chaleur. En fait, c'était simplement le fait qu'elle occupait à présent ma conscience d'une autre façon, redirigeant donc mon attention sur elle plutôt que sur ma blessure. Mon regard vacillait sur mon équipage alors que les mots de Nysali filaient, me laissant donc comprendre que tout semblait s'être bien déroulé lors de mon absence, à l'exception des traîtres qui avaient tenté de renverser mon règne sur le Dominium Oceanis. Au moins, ce bal du centenaire m'avait permis de dicerner les traîtres des vrais.

Mes yeux dorés fouillaient les visages qui se baladaient sur le pont du galion, jusqu'à ce qu'une grande paire d'ailes capture mon attention. Agrath. J'allais avoir besoin de lui pour diriger le navire ; je devais aller me reposer pour le reste de la soirée... mais pour le moment, je continuais de tenir la roue, m'assurant donc que le navire réussisse à passer à côté de la tempête. Malgré la force des vents qui me faisait travailler encore plus fort sur la roue, le navire semblait se diriger ailleurs que sur la tempête. Mon sourire s'étirait à cette constatation, faisant donc signe à Agrath de venir me rejoindre sur le pont. Le temps qu'il se rende, j'élevais la voix, m'adressant à Nysali directement.

«Je vais me reposer... je vais laisser Agrath prendre les commandes.» C'était une simple affirmation, je ne voulais pas divulguer ma faiblesse du moment, et ce, bien malgré le fait que Nysali savait sûrement pour ma blessure. «Nous allons passer à côté de la tempête, ce qui me rassure. Mon travail est fait pour ce soir.» Je tenais encore fermement la roue, mes mains tremblantes se resserrant autour des poignées de celle-ci. En fait, je me retenais discrètement avec celle-ci pour modérer la douleur et rendre le tout plus tolérable... sans quoi, cela ferait probablement un moment déjà que je me serais écroulé au sol. Une fois l'adrénaline et l'alcool disparus, c'était vraiment horrible comme douleur, et c'était une sensation que j'aurais grandement aimé éviter.

Agrath arrivant finalement près de nous, je m'empressais de lever la voix pour lui expliquer la situation rapidement... dans les grandes lignes, puisque comme d'habitude, mon orgueil ne tolérait pas que je laisse voir mes faiblesses aux autres. Cela comptait également pour mes grands amis. «Je vais me reposer... avec tout ce qui s'est passé, j'ai besoin d'un peu de temps seul.» Agrath hochait de la tête, il avait clairement compris que ce n'était pas que pour cela que je lui laissais la barre... mais pour le moment, c'est tout ce dont je trouvais la force de dire. Je relâchais la roue alors que ce dernier l'agrippait. «Nysali, si tu veux venir me rejoindre c'est ton choix, mais je te laisse la soirée libre, tu en fais ce que tu désires.» Façon subtile de lui dire de rester sur le pont à chanter et danser... quoi qu'avec sa tête de mule, je m'attendais à la voir me rejoindre. Lui laisser la soirée libre, elle le prend décidément dans tous les sens possibles, et si son désir est de venir me rejoindre, je savais qu'elle en ferait ainsi.

Je tournais les talons, me rendant près de la porte de ma cabine... pour me souvenir que le Roi s'y trouvait. C'était la dernière fois que j'allais trimbaler Sa Majesté Frais-Chié-De-Relvagoth. Soupirant, déposant ma main sur la plaie qui transperçait mon ventre, je me rendais finalement dans la cale, prendre l'une des cabines de passagers, comme si j'avais perdu mon rôle de capitaine. Je n'étais guère satisfait de cela, mais je n'en avais pas d'autres choix. Ouvrant la porte de la petite cabine peu spacieuse, je refermais celle-ci, m'assoyant sur le lit pour finalement me laisser tomber dedans, regardant le plafond. L'absence d'efforts physiques faisait un bien fou à mon vendre, décidément. Je soupirais, fermant les yeux, attendant de voir ce qui me surprendrait ; la voix de Nysali qui chante, ou la porte qui s'ouvre sur sa curiosité.