Fragrances lointaines
Le Navire de ton maître était arrimé depuis une journée, pour le moment, il y avait eu que peu de personnes qui ont rejoint les matelots sur le pont pour partir à l'aventure. La nuit que vous avez passée au port, le froid était mordant pour ta peau frêle qui avait l'habitude des chaleurs enivrante de Relvagoth. Durant cette nuit-là, ton maître t'avait invité à le rejoindre dans son lit, car il ne voulait pas d'une servante dont le froid avait fait craquer sa douce peau.
Tu ne pouvais prédire s'il avait dit cela par orgueil ou par inquiétude à ton égard. Orion était tout pour toi, tu avais réussi à passer une nuit merveilleuse en étant blottie dans les bras de ton maître qui avait conquis ton coeur, mais dont la relation que tu espérais ne pourrait jamais arriver. La deuxième journée commençais et Orion t'avait chargé de trouver des herbes et potions pour la route, car avec le sceau qui bloquait la magie sur le navire, personne pouvait utiliser leur sortilège de soin.
Une fois vêtue de tes vêtements orientaux, tu descendais le navire frigorifié, la vie était présente dans cet endroit et tu étais drôlement perdue à voir tous ces gens en liberté sans aucun maître pour les diriger. Ton arme, une longue Katana était à ta ceinture et tu devais paraître de la noblesse avec tous tes émeraudes sur tes habits et la qualité du tissu que ceux-ci avaient. Tu poussais un léger soupir, marmonnant quelques mots pour faire un orbe de feu qui l'évitait autour de toi et ainsi pouvoir garder une certaine chaleur.
Ton regard évitait celui des hommes gourmands de ton corps et tu évitais aussi les bordels ou bien encore les tavernes. Ta mission était simple, acheter des potions et herbes pour guérir les blessés. Les ruelles néfastes, lieux auquel tu étais habituée en dehors des contrées de ton pays natale. Les arnaqueurs, voleur, assassins, vous pouvez dire ce que vous voulez, mais la jeune femme se sentait à l'aise dans cet environnement.
Une fois dans cet endroit de paradis, un homme avait tenté de prendre ta bourse, mais avec quelques tours de charmes, tu lui avais pris la sienne en gardant celle que ton maître t'avait donnée. Les hommes, toujours aussi naïf au charme d'une femme qui leur porte attention et pour un simple baiser, tu avais reçu sa bourse. Une fois l'homme hors de ta vue, tu essuyais tes fines lèvres et poussait un léger soupir de dégoût. Ce qui t'attirait rapidement, fût une voix féminine qui ordonnait à une personne de lui remplir une chopine, car elle avait la gorge sèche. Cette voix te donnais l'espoir que tu pourrais peut-être t'amuser avec cette femme, au lieu d'avoir des hommes pour partager la chaleur des couvertures d'un lit.
Tu t'approchais lentement vers celle-ci et ta voix douce et calme pouvait retentir.
- Pardonner moi, mais je cherche une herboriste ou alchimiste....Tu poussais un autre soupir et l'odeur était toujours plus agréable que celle de la testostérone des hommes du navire. Malgré ton parfum, une personne a l'odorat développer pouvait sentir une odeur de Démon pur sang sur ton frêle corps d'humaine et ainsi savoir que tu devais appartenir à un Démon. Après ta légère pause, tu prenais parole de nouveau.
- Espérant que vous pouvez me guider vers une telle personne et si cela est possible, j'aimerais éviter les hommes...Tes yeux d'un vert éclatant regardaient autour de toi et chaque fois que tu voyais un homme, une légère moue de dégoût pouvait apparaitre sur ton visage. Tu arrêtais aussi ton sortilège, car tu commençais à avoir chaud, un des prix qui étaient liés à tes sortilèges de la sphère de feu.