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Recommencer à vivre? - Opale, Draghan et Roxanne

 :: En jeu - La carte du monde :: Duché de Myrefall :: Port de Myrefall :: Taverne "Le Kraken"
Sam 30 Jan - 9:02
«Vis pour ce que demain a à t'offrir, pas pour ce que hier t'a enlevé.»
Feat. Roxanne et Opale

Je déambulais, voilà. Ma vie entière n’était devenue que misérables aventures dans les rues d’une ville où l'ouverture d'esprit n'était pas leur point fort. Myrefall était une place magique certes, mais aussi une place où la couleur de ma peau attirait plus l’attention que les chantiers de rénovation qui tapissait la façade des bâtiments. Dommages collatéraux de l'attaque de cette velana contre le duché. Toujours sans emploi, je cherchais une lueur d’espoir sur laquelle m’accrocher pour ne pas sombrer dans la mélancolie que mes maux m’imposaient au fil des jours. Je ne trouvais rien, ni personne. Pas une seule âme charitable osait venir me proposer de m’aider, alors je continuais ma vie de sans abri, non pas paisiblement. Vivre dans la rue et dépendre de quelque chose nommé écus, ce n'était pas spécialement dans mes cordes.

Cette taverne m’avait fait de l’œil. Hors du centre-ville, niché joyeusement tout près du port, le commerce dégageait une certaine joie que je ne ressentais pas au fond de moi, comme quelque chose qui manquait à mon esprit. La pénombre de mon âme semblait attirée par la lueur de bonne humeur qui émanait du Kraken. Mes pas m’y guidaient alors discrètement, inconsciemment, comme un enfant attiré vers un jouet, comme une mouche vers les sources de lumière. J’entrais dans le bâtiment, allant prendre place au bar pour demander un bon verre de rhum… soit la seule chose que je pouvais me procurer avec ce que j’avais en écus sur moi.

J’avais un peu l’air d’un itinérant, c’était évident. Ma toge noire était sale, cela faisait un moment que je n'avais pas pu la nettoyer comme je le voulais. Mes cheveux d'habituellement splendides sous me capuchon avaient perdus leur étincelle perlée pour laisser place à une teinte ternie et sans lueurs, grisâtre. J’avais l’air de quelqu’un qui ferait n’importe quoi pour une poignée d’écus, ou pour un verre d’alcool. Certains clients l’avaient remarqué, on m’approchait discrètement au comptoir pour m’offrir des moyens peu recommandables de me faire un peu d’argent.

On me payait un verre d’alcool de plus ici, un verre d’alcool de plus là. Ayant déjà un reste de la veille sous le nez, cela ne prenait que trois petits verres, peu de temps et l’ivresse était revenue troubler ma conscience, et ma logique. Leurs mots avaient su m'attirer, me troubler, assez pour m'emmener. Je les ai suivis, innocemment, sans trop savoir ce que je faisais. Ils se rendaient à l'une des chambres de l'étage, je les accompagnais. L'alcool avait finalement su me retirer tout ce qui me restait, soit ma fierté.

•••

Je sortais de l’une des chambres de l’étage. Deux bonnes heures avaient passés depuis mon arrivée dans la bâtisse, j’étais déjà bourré comme un ivrogne, et je ressortais de la chambre avec deux bourses d’écus bien pleine. Je n’avais pas fait cela bien souvent, mais ce soir-là, je me disais bien que cela vaudrait peut-être la peine de faire ces trucs peu catholiques plus souvent, puisque pour le fric c’était plutôt bon. J’avais assez pour vivre quelques jours, boire autant d’alcool que je le désirais et même manger un bon repas par jour. Mine de rien, je savais un peu ce que vivent les marins sur l’eau, et leurs envies sont là malgré l’impossibilité de le faire… autant leur permettre de le faire, ils sont prêts à payer si cher pour se combler pour quelques jours…!

Je revenais donc m’assoir sur l’un des bancs de la taverne, déposant quelques écus sur le comptoir. Mon regard vairon se redressait vers le tavernier, lui demandant un verre de rhum supplémentaire. Il m’accordait un sourire tout en versant le rhum, me le remettant alors rapidement. Je le remerciais d’une voix rouillée par l’ivresse, avant de porter le verre à mes lèvres pour en boire une bonne gorgée. Je relâchais un long soupire de satisfaction à la sensation de l’alcool brûlant ma gorge, cette chaleur suivant son chemin jusqu’à mon estomac.

Je devais me trouver une raison de vivre. Je faisais tourner mon breuvage dans le fond de mon verre, contemplant les lueurs de lumières dans le liquide alors que mon âme se perdait à nouveau dans des pensées toutes aussi sombres les unes que les autres. Les paroles du vieux nain roux qui gérait la Chopine me revenait constamment en tête. Je devais me trouver quelque chose à faire de ma vie… et plus cela allait, plus j’enviais ma vie d’avant à survivre dans la forêt. Je trouvais beaucoup plus difficile la ville avec ce système monétaire… et de plus, je me sentais sale de faire ce que je venais de faire dans les chambres de la taverne et ce, pour obtenir un peu de cette monnaie d’échange pour être en mesure de survivre…

Le regard des autres me rappelait douloureusement celui des habitants de Xavaar à mon égard quand je vivais sur le continent sylvanien… rien à voir avec la légèreté et la liberté que je ressentais lors de mon passage sur le navire d’Orion. Peut-être devrais-je tenter la vie de marin, qui sait…

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Draghan Keroth
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Sam 30 Jan - 10:12

Recommencer à vivre ?


- Comme je vous l'ai dit, mon cher Steffor, vous allez pouvoir prêcher la voie de Cabalhe à votre tour. Cabalhe vous a désigné pour que vous puissiez vous rendre en bateau dans divers endroits du monde. Certes, je ne serai plus là néanmoins, sachez que le Dieu des chaînes vous salue et espère vous voir prospérer et parler en son nom ! murmurai-je aux oreilles de Steffor, le sans domicile fixe, sauvé des griffes de jeunes voyous.

[...]

Quelques semaines avaient passés depuis le sauvetage de cette pauvre âme. Je l'avais recueilli quelques temps dans ma chapelle, en lui donnant le couvert et le gîte. Il faut dire qu'il était heureux à mes côtés, il avait même reprit un peu de poids ce qui me surprit agréablement. Bien que sa dentition n'était pas au point, Steffor s'exprimait bien. Il aidait aux tâches de la chapelle à savoir nettoyer, ranger et tous les jours nous joignions nos mains en prière pour Cabalhe. Saëlle avait été bienveillante, m'aidant à transporter ce pauvre homme jusqu'à mon lieu de culte. Les coups qu'il avait reçus avait transpercé son arcade sourcilière, néanmoins avec les soins que je lui ai prodigué, il aura fallu quelques jours seulement pour qu'il soit rétabli.

Ces quelques jours passés ensemble nous avait radicalement rapprochés, nous échangions des idées, nous parlions de la vie dans le royaume de Myrefall. Steffor m'apprit même quelques petites astuces sur des endroits des bas-quartiers. Ayant été rejeté par sa famille, n'ayant que très peu d'amis, Steffor avait su trouver en moi des qualités incroyables. J'étais telle la mère révérente, celle pour qui il donnerait tout ce qu'il a. A la chapelle, nous n'évoquions pas l'argent. Ce n'était pas un sujet tabou, seulement je n'annonçais jamais les coûts en nourriture ou en vêtements. Après tout, ces pauvres âmes abandonnées étaient protégées dans la chapelle. Personne ne viendrait leur lancer des coups de pierre ou leur vomir des mots insultants en pleine face. Steffor revivait, il se sentait épanoui et prêt à revivre à l'extérieur. Au début, nous nous promenions uniquement de nuit, afin de profiter du calme et de se ressourcer. Quand il a commencé à devenir un peu plus sûr de lui et vêtit d'habits plus approprié, nous reprenions contact avec la civilisation. Ces pauvres âmes que je chérissais, méritaient de retrouver le goût de la vie. Personne n'était là pour eux. La plupart des gardes n'en avaient que faire, préférant les laisser mourir de faim ou de soif dehors, seul. Steffor m'avait expliqué son passé, ce qu'il avait vécut, ce qu'il croyait être juste ou non. Puis, avec le temps, il se laissait mourir.

- Mon Steffor, vous avez une bien meilleure mine aujourd'hui, lui dis-je en caressant sa joue puis sa barbe grise.

Il devait avoir deux têtes de plus que moi. Un sacré bout d'homme qui, une fois qu'on commence à bien le connaître, vous montre un tel élan de gentillesse et d'affection que cela réchauffe le coeur. Je n'avais jamais envisagé avoir autant de compassion pour un être comme lui. Son regard pétillait, il riait même à gorge déployée et m'embrassa dans ses bras menus. Il était là, avec moi, heureux. Cabalhe en aurait presque été jaloux, seulement un autre type de Destin attendait cet homme aux bras menus.

[...]

Il était tard. "Le kraken" était un endroit mal famé, fréquenté par des pirates, marins et des ivrognes. Cet endroit avait une jolie décoration, du beau bois et un personnel atypique, néanmoins, le commerce qui s'y déroulait était très loin d'être celui que la Royauté acceptait en son sein. Je tenais fermement la main de Steffor, proclamant que tout irait bien. Il était même très présentable pour cet "entretien", habillé d'une chemise nacrée et d'un pantalon en tissu noir, des petites chaussures noires à lacets, une tenue classique. Je lui avais coiffé ses cheveux, d'un gris cendré allant jusqu'au épaules, sa barbe taillée assez courte, le Steffor d'avant est méconnaissable.

Une fois à l'intérieur, l'ambiance n'avait rien à voir avec le centre-ville de Myrefall. La plupart des gens étaient des bourrus, des fêtards et des alcooliques. L'odeur de la bière nous prenait au nez, Steffor se souvenait que trop bien de ce genre d'endroits. Des souvenirs douloureux qui lui ressassaient un passé sombre avec une pincée de désespoir. Le tenancier s'avança vers moi, me salua d'un revers de main et m'installa à l'étage, à une petite table où nous serions tranquilles. Nous devions attendre quelqu'un, une femme au tempérament fougueux.

Mon but était simple. Vendre Steffor à un prix raisonnable. Lui ne savait pas qu'il y avait une affaire d'écus à la clé, seulement il fallait bien que je rentabilise tout ces frais. Parmi tous les SDF que j'ai pu recueillir, Steffor est celui pour qui j'ai tout de même un coup au cœur de devoir le laisser entre les mains d'une autre femme. J'espérais qu'elle saura l'amener dans un endroit différent de Myrefall, un endroit qui lui permettra de devenir quelqu'un d'autre. Un esclave sexuel au vu de ses capacités ou bien un majordome, ce serait le plus intéressant. Enfin bon, j'y croyais moyen en faisant affaire avec une contrebandière.

J'étais facilement reconnaissable, vêtue d'une tunique blanche, de bijoux sur les bras et de mes longs cheveux blonds ondulant en cascade dans mon dos. Les jambes croisées, je lance un soupir et regarde Steffor dans les yeux. Le rassurant sur mes intentions. Cabalhe est avec nous. Il nous écoute. Il nous guide.
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Opale Virarose
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Jeu 4 Fév - 13:24


TITRE RP

Someone ft. Someone




Comment en était-on arrivé à ce genre de transaction ? Je ne m’en rappelais plus vraiment et cela n’avait au final que peu d’importance. Grâce à cela, je n’avais pas à batailler pour trouver mes marchandises. Il faut dire que la revente d’humains, ce n’était pas particulièrement bien vu, ni bien accepté. Heureusement, je n’avais pas que cela dans mon trafic et je possédais un très bon réseau. En temps normal pour ce genre d'affaires, j’utilisais mon double masculin. Mais j’avais à faire avec une prêtresse alors je pouvais me montrer à visage découvert pour lui inspirer plus facilement confiance.

C’est donc en femme que je me présentait au Kraken… En femme oui, mais pas en robe. Non la robe n’était qu’un accessoire pour paraître faible et douce. Je n'étais ni l'un ni l’autre et je n'avais pas besoin de le faire croire pour le moment. Lorsque la porte s’ouvrit pour me laisser entrer, il y eut un léger silence. J’avais l’habitude et je ne m'attendais pas franchissant la salle d’un pas assuré jusqu’à la table ou la femme m’attendait déjà. Je m’inclinais légèrement avec un sourire aimable sur le visage tout en observant attentivement les deux personnes présentes.

-Bonjour mademoiselle, je suis Roxane, j’espère que vous n’avez pas attendu trop longtemps mon arrivée. Puis-je ?

Je désignais le banc en face d’eux pour m’installer, ce que je fit rapidement, levant la main pour interpeller le propriétaire qui hocha la tête pour m’indiquer qu’il arrivait le plus possible prendre ma commande. Mon regard clair s’attarde pour observer le jeune femme. Une réelle beauté. Quel dommage qu’elle soit clerc, un vrai gâchis. Le lui sourit avant de reporter mon attention sur l’homme qui l’attendait. Voilà un talent qui ne serait pas gâché si toutefois, c’est bien lui qu’elle compte me vendre. Sans le quitter des yeux je reprends la parole.

-Mademoiselle, je vois que l’on ne m’a pas vanté à tort vos capacités à trouver… Les bonnes personnes. Comment voulez-vous procéder ?

Je restais vague car je n'étais pas vraiment au courant de comment elle était arrivée à convaincre l’homme. L’avait-elle seulement convaincu ? Très probablement qu’il ne savait pas ce qui l’attendait, mais s’était peut-être mieux pour lui. Un simple mouvement attira mon attention et j’observais rapidement ce qui m’avait interpellé… Ah cet homme au fond, m’intéressait. Il avait aussi du potentiel, mais pas en tant qu’esclave.

© Alexandre
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Roxanne Aubépine
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Ven 19 Fév - 18:06
«Vis pour ce que demain a à t'offrir, pas pour ce que hier t'a enlevé.»
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Je ne savais plus quoi faire de ma vie, voilà. J'étais bourré, dans une taverne où il semblait si simple de faire des choses illégales, le genre de tavernes où les criminels s'échangent argent, drogue, alcool, services malhonnêtes... et moi, pauvre elf noir itinérant en peine d'amour je traînais là-dedans, innocemment, alors que je ne devrais pas le faire. Je ne savais clairement pas à quoi je me frottais, l'insouciance que m'apportait l'alcool surpassait tous mes ressentiments... et finirait par me foutre dans la mouise l'un de ces jours. Je n'avais décidément plus la logique que je devrais avoir.

Mon regard qui scrutait la salle à la recherche d'un truc intéressant sur lequel m'accrocher finissait par se retourner vers le barman, réclâmant un autre verre comme les autres que j'avais commandé cette même soirée. Hochant négativement de la tête, l'homme derrière le comptoir élevait finalement la voix. « Tu as déjà trop bu... et tu ne sembles pas dans ton assiette, alors pour éviter un possible drame ce soir, je refuse de te donner un autre verre. » La voix du tavernier était assez basse pour que les moins attentifs n'y prête pas attention... néanmoins, je savais que certains l'avaient sûrement entendu. Je le remerciais intérieurement d'éviter une humiliation publique dans une taverne qui semblait être peuplée de criminels... mais je ne pouvais pas le laisser dicter ce que j'avais besoin. Je voulais cet autre verre.

Ma voix s'élevait donc, dans une plainte faible certes, mais un peu plus forte que la sienne. « Allez, j'ai besoin d'un autre verre.... j'suis prêt à l'payer le triple s'il le faut... » J'aurais bien dit que j'étais prêt à laver le plancher, mais malheureusement non ; j'avais beaucoup trop bu pour une telle tâche ce soir. « Pas le triple... peut-être le double... je... j'ai besoin d'fric, j'peux pas payer le triple... » Mon regard s'abaissait au reste de celui que j'avais actuellement alors qu'il venait de décliner ma requête d'un simple signe de tête. Il semblait décidé à refuser ma demande. Je soupirais, finissant par caler le reste qui tournait toujours dans le fond de mon gobelet.

« J'vais te prendre un verre d'eau, alors.» C'était court, bref, mais suffisant pour donner signe de vie. D'ailleurs, un verre d'eau ne me ferait pas de tort. Mon regard farfouillait  la salle rapidement, espérant que je n'ais pas passé pour un ivrogne accroc. Je capturais un ou deux regards qui avaient remarqués ma présence, sans plus. Mes yeux vairons se retournaient rapidement vers la provenance du bruit étrange sur le comptoir: le barman venait de déposer mon verre d'eau devant moi. Je le prenais, buvant quelques gorgées de ce dernier.
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Draghan Keroth
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Lun 1 Mar - 11:02

Recommencer à vivre ?


- Installez-vous où vous le souhaitez.

La dame aux traits fins et pâles me demanda comment procéder quant au paiement. Il est vrai que je souhaitais avoir une jolie bourse pleine d’argent. De jolies pièces scintillantes et qui émettent un son qui fait plaisir à mes oreilles. Je tenais fermement la main de Steffor et l’invita à se montrer bien devant Roxanne, à faire un tour sur lui-même afin qu’elle jauge plus amplement la stature de cet homme. Cet ancien sans abri n’avait plus du tout la même dégaine, la même façon de se comporter car tout ce qu’il désirait c’était un travail “honnête”. J’espérais sincèrement que ce soit le cas, afin qu’il puisse vivre une vie plus paisible que s’il devenait un simple esclave. J’allais commencer à parler lorsqu’en contrebas, il y eut un éclat de rire qui me fit détourner mon regard pour apercevoir trois hommes bien éméchés, chanter et rire à tue-tête. J’allais faire fie de leur mascarade seulement, un homme avachi sur le comptoir m’interpellait. Il me faisait limite penser à cet homme qui m’avait tout appris, qui m’avait hébergé et donné le couvert. Bien que des années se soient passées. Ce ne pouvait pas être lui. Je l’avais vendu à un étranger qui passait à Myrefall pour faire “affaire”. Steffor se présenta avec quelques mots, courtois et avec respect sans trop comprendre pourquoi l’entretien se faisait au Kraken. Lui qui n’allait plus dans les bas-fond de Myrefall depuis quelques mois, il dégageait un sentiment d’incertitude face à la situation. Néanmoins, il s’exécuta car j’étais là. J’étais son Sauveur. Reprenant mes esprits, j’explique à la pirate ce que je souhaite.

- J’aimerais que soit déposée la bourse à la chapelle. Vous voyez où elle se situe ? Légèrement expatriée du centre-ville, vous ne pouvez pas la louper ! Au pire des cas, je serai devant.

Obnubilé par la personne sur le comptoir, j’eus un coup de stress, ne sachant pas s’il s’agissait de lui ou non. Il fallait que j’aille vérifier, je devais y aller. Je me relevais doucement et caressa le visage de Steffor avant de lancer un regard plein de compassion et de bienveillance envers l’esclavagiste. D’un ton un tantinet plus rapide qu’à la coutume, je lui fais un signe de tête lui indiquant que je dois descendre.

- Nous pourrions même aller… boire un coup, non ? Histoire de se détendre un peu, bien qu’il y ait un peu de tumulte aujourd’hui. J’aurai besoin de me désaltérer, je n’ai pas bu d’eau fraîche depuis quelques heures déjà.

J’eus un petit rire et fronça légèrement les sourcils en direction de l’étranger en contrebas. Peut-être que je me faisais un sang d’encre pour rien, peut-être n’était-ce que mon imagination ! En tout cas, une chose est sûre. J’ai ce sentiment d’avoir voulu laisser Cabalhe en dehors de cette histoire, qu’il ne sache rien de mon passé. Il ne devrait pas savoir. Et pourtant, j’aimerais tellement le retrouver, celui qui m’a tout appris, m’a tout donné.  Je descends les escaliers et contourne quelques personnes jusqu'à atteindre cette personne. Ce capuchon m'était familière ? Avais-je rêver ? Je tapote l'épaule et demande d'un ton peu rassuré :

- Maître ?
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Opale Virarose
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