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Jeu 21 Jan - 9:27

Jack Follenwel



Identification

Nom: Follenwel
Prénom: Jack
Date de naissance: 3 Septembre 1470 (30 ans)
Sexe: Masculin
Orientation sexuelle: Hétéro
Pays et ville d'origine: Xavaar, non loin de l'Ancienne capitale Sylvania
Race: Elémentaire de feu (vert)*
* sans mauvais jeu de mot
Dieu: Phara

Je veux jouer avec l'influence des Dieux:
Oui[X] | Non[]

Derrière l'écran

Surnom: Fallen
Âge: 28 ans
Comment avez-vous trouvé le forum : /
Autres personnages: Alexandre de Vanguard & Opale Virarose
Fréquence de connexion: Une fois par jour minimum ces temps ci
Commentaires: Je vous aime

Description physique

Du haut de ses un mètre quatre-vingt cinq, Jack est un homme plus grand que la moyenne. Élancé tout en ayant travaillé ses muscles bien dessinés sur son thorax, on pourrait dire qu’il est tel un bel étalon. Il n’a pas encore la tablette mais, ça ne saurait tarder s' il continue à s’exercer pendant quelques mois. Son teint est pâle comme la lune, il est assez expressif avec ses mimiques corporelles. Il n’a plus coupé ses cheveux depuis quelques années, les coiffant en demi queue de cheval, à l’arrière de son crâne. Sa barbe est assez courte, il la taille régulièrement bien qu’un temps, ce fut tout l’inverse. Ses sourcils sont arqués et épais, son regard perçant couleur noisette, de très fines lèvres roses pâles et une moustache naissante.

Concernant son marquage corporel, celui-ci est situé dans son dos. Une sorte de déferlante de vagues de feu couleur vert. Il s'agit là de la principale magie de Jack, bien que celui-ci ai encore du mal à se concentrer là dessus. Il ne se doute pas de l'immense puissance qui sommeille en lui, alors qu'il possède toutes les cartes en main pour l'exploiter. Il faut dire aussi que son manque de confiance en lui est bien trop grand, ce qui l'empêche de se tenir le dos bien droit, le regard fixé vers l'horizon. L'envie d'aller plus loin.

Jack a conscience qu'il n'est pas si moche bien qu'il ne prenne qu'un bain de temps en temps. Si il avait vraiment voulu, aujourd'hui il aurait pu être bon à marier et à entretenir sa petite famille. Pourtant, c'est le genre de type qui va faire un gros doigt à toutes ces idées patriarcales et préfère mener une vie de vagabond, couplé à celui d'un homme qu'on emploie pour des affaires louches. Un homme qui sait ce qu'est la discrétion, savoir ramper au sol ou se mettre à genoux. Jack utilise pour arme deux dagues forgées dans un acier trempé, offert par le type qui l'embauche actuellement. Un dénommé "Solas".


Description psychologique

Jack est Androphobe (Sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard des hommes.)
Sa peur est la Pistanthrophobie (Peur de faire confiance aux autres en raison de mauvaises expériences.)

Enfant, il était curieux et sauvage, il gambadait dans la forêt à la recherche de petits animaux, de plantes et de sources d'eau. Le bonheur se lisait sur son visage pâle, sa tignasse noire virevoltant derrière son dos. Jackie était doux, affectueux avec les autres, toujours prêt à tendre la main et à demander si quelqu'un avait besoin d'aide. Bien évidemment, à cette époque, celui-ci était accompagné de plusieurs personnes pour ses excursions. Après tout, il était trop jeune. Puis, lorsque sa famille et lui ont du quitter Xavaar, ce fut un changement radical. Il fut emmené de force, loin de sa patrie, loin de ce lieu magique pour se retrouver en mer. Il devint alors peureux, irascible, la plupart des matelots le considérait comme un boulet, un moins que rien. Un brailleur qui se pissait dessus à la moindre secousse des vagues. Lorsqu'ils ont atteint Revalgoth, du moins les côtes, ce fut là qu'il perdit ses parents. Ce drame provoqua un traumatisme. Son petit cœur était prêt à exploser, il vidait toutes les larmes de son corps, se déshydratait. Un enfant ne devrait pas vivre ça. Jack n'a pas connu une enfance heureuse, il n'a pas connu les chamailleries entre copains, ni les jeux auquel on s'amuse lorsqu'on est un petit garçon. La douleur était tel qu'il ne mangea rien, ne buvait rien. On le laissait crever dans la cale du bateau jusqu'à ce que le capitaine se rappelle qu'il y avait un marmot au bord du suicide. Il lui trouva un travail sur le bateau. Celui de récurer les chiottes, le vomit des marins et de préparer la nourriture. Jackie, c'était devenu un esclave.

"Si quelqu'un m'entend, qu'il me vienne en aide" priait-il tous les soirs.

Jack, c’est le genre de type qui a enduré toute sa vie. Jack, c’est l’homme qui a cru en l’humanité jusqu’à un certain seuil. Il n’est plus qu’une ombre. Son cœur est noirci par la haine, par les regrets et les remords. Il se soumet jusqu’à ce qu’un jour, il prenne le temps de prendre avantage d’une situation et de renverser la tendance. Jack, c’est un homme fébrile qui s’est vu grandir par des situations extrêmes. Il a tué. Jack est devenu un assassin et s’en ai voulu. Il s’en veut encore. Il n’aime plus et ne veut plus aimer si c’est pour se voir souffrir, meurtri, manipulé par autrui. Un homme qui n’a aucunement confiance en l’autre et n’est là que pour l’argent. Il s’est rendu compte que depuis sa plus tendre enfance, tout autour de lui s’effondre. Est-ce une coïncidence ou bien, une mauvaise aura qui l’entoure ? Il n’ose plus prendre la parole et préfère se retrouver seul.

Jack est un homme de la Nature. Il aime la Sainte Terre, la Faune et la Flore. Malheureusement, il est très vite rattrapé par ces personnes qui lui veulent du mal. Pour lui, tout serait bien mieux sans l’Humanité. Pourtant, c’est un homme désabusé, à qui l’on prend tout.

Il ne faut pas avoir pitié de Jack, surtout pas. Il vous verrait d'un mauvais oeil alors qu'il fait tout ce qu'il peut pour s'en sortir. Il utilise son or pour la picole, ce qui lui permet de se retrouver dans un univers complètement onirique, loin de ses pensées sordides en temps normal. Jackie est fou amoureux des activités fantasmagoriques de son cerveau lorsqu'il s'endort. Beaucoup ne se souviendrait de rien à leur réveil, lui se souvient de tout et se rend compte qu'il aimerait passer une vie sans fin à vivre dans ses rêves. Pourtant, Jack ne se doute pas que le danger qui le menace n'est autre que lui même.

Magie du Feu
La particularité de Jack, c'est d'être quelqu'un qui ne sait pas qu'il possède un immense pouvoir. Sa magie est tellement enfoui, qu'elle ne s'exprime que lorsqu'il a une forte émotion. Jack est un être qui ne veut pas montrer ses faiblesses et fait taire ces ressentis. Seulement, cela lui cause énormément de torts. Lorsqu'il se sent dans une situation de détresse, il émet des flammes vertes. Son regard change et il a un léger picotement. Si seulement, Jack s'écoutait.

Niveau mineur:  Rejet du Froid
Il affecte les créatures du sous type Froid et les sorts du registre du froid. Les créatures affectées sont entourées d'une aura d'énergie rouge orangé semblable à des flammes.
Niveau mineur - CONTRECOUPS: Un léger picotement survient dans ses mains et derrière sa nuque.

Niveau intermédiaire: Corps Solaire
En puisant dans la puissance du soleil, le lanceur parvient à dégager des flammes depuis son corps tout entier. Celles-ci s'étendent dans toutes les directions sur un rayon de 1,50 mètre, illuminant la zone et infligeant des dégâts de feu à toutes les créatures qui touchent le personnage (sans affecter ce dernier).
Niveau intermédiaire - CONTRECOUPS: Il ne peut pratiquer ce sort que s'il est en contact avec les rayons du soleil. Il lui faut un temps de concentration afin de concentrer son énergie en lui. S'il est en colère, ce sort peut s'avérer destructeur pour lui car cela lui consume de la durée de vie.

Spécialisation majeure: Regard de Braise
Ce sort fait luire les yeux de Jack d'une lueur étrange dont il choisit la couleur (passant du rouge au vert). Les yeux de Jack projettent des faisceaux de lumière vive qui éclairent à 1,50 mètre de côté jusqu'à 1,50 mètre de distance. En entreprenant une action complexe et en fixant un point situé dans les 18 mètres, le personnage peut embraser les matériaux combustibles, mais pas de créatures vivantes. Si des créatures portent les objets affectés, les flammes leur infligent des dégâts de feu. Les créatures peuvent cependant s'embraser si elles tiennent en mains trop longtemps ces matériaux embrasés.
Niveau majeure - CONTRECOUPS: Jack perd la vue pendant une bonne dizaine de minutes, ou bien sa vue est très floue. Ce sort peut le paralyser, tellement il est tendu. Son cœur bat la chamade. S'il est dans une situation de stress, de colère ou d'une profonde tristesse, cela lui consume de la durée de vie.


Histoire et passé

Personne n'aurait envisagé ce qui allait advenir. Personne ne connaît son futur ou son destin, tout dépend de comment on l'appelle. Aujourd'hui, je me tiens là, debout au beau milieu d'une roche montagneuse faisant face à la mer. Qu'est-ce que je fais ici ? Je fuis. Je fuis la dure réalité qui me rattrape, celle d'un homme désemparé et ayant des regrets. Celle d'un homme aux multiples questions sans réponses, en recherche de rédemption. Je me tiens là, debout, tendant ma main devant moi en y faisant jaillir une étrange lumière verte, quelque chose sans chaleur ni odeur, une simple boule d'énergie qui fluctue dans ma main et qui brille tel un brasier. Cette magie m'a été donnée au cours de ma vie, peut-être l'ai-je découvert bien trop tard. En ce qui concerne mon existence, je tiens à me présenter. Je me nomme Jack. Jack Follenwell. Commençons par le début, voulez-vous ?

Dans un hameau au beau milieu des bois, ma famille et moi-même vivions en harmonie entourés d'elfes et de dryades. La beauté des lieux m'apaisait, un endroit calme où chaque habitant se connaissait et apportait son soutien, proposant son aide à quiconque étant dans le besoin. A l'époque, nous n'étions qu'une cinquantaine dans ce petit village entouré de verdure, d'êtres magiques et féeriques, si tranquille. Je devais avoir cinq ans lorsque tout a basculé. Jamais, je n'aurai imaginé qu'un jour, tout ceci deviendrait chaos. Nous n'étions pas très loin de Sylvania, il faut savoir que, malgré ces ruines, certains y habitent encore et savent que c'est un sujet de conflit. Nous sommes dans un territoire où la frontière a divisé le pays en deux, et nous, pauvres âmes, sommes ainsi enchaînés entre les deux partis.

Mes parents n'étaient point des guerriers, ils étaient même de simples paysans qui n'osaient faire de mal à personne, clamant un royaume de prospérité et de sainteté alors que, le conflit hiérarchique au sein des elfes nous touchent de plein fouet. Nous étions traités par nos paires comme des chiens, les hauts-elfes nous dénigraient et certains nous menaçaient si nous fouillons un pas en dehors de ce village. Nous étions rejetés, les hauts-elfes n'aspiraient qu'à une race pure. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, j'étais bien trop jeune. Notre famille était menacée, mes parents ont décidé de partir du territoire de Xavaar pour prendre la mer.

Cela prit quelques mois, le temps qu'ils puissent trouver quelqu'un pouvant les emmener bien loin de Xavaar. Il faut savoir que le bateau n'était pas en très bon état. L'équipage qui nous a permis de partir paraissait louche, aux premiers abord. Sucement des pirates ou de simples loups des mers. On nous avait mis dans une cave, avec très peu d'eau et de nourriture, le voyage fut long. Très long. Soudain, une tempête fit rage et mes parents furent réquisitionnés pour venir en aide. J'étais seul, dans la cave, joignant mes mains en prière en espérant que tout se passe bien. Ce fut une nuit infernale. Je ne sais même pas ce qu'il s'est passé, j'ai un espèce de trou noir au niveau de ma mémoire. Tout ce dont je me souviens, c'est qu'après cette tempête, nous arrivâmes sur un rivage d'une contrée dont nous ne connaissions rien. Le bateau était en piteux état et l'équipage accosta près d'une terre aride. L'un des matelots comprit qu'il s'agissait de Relvagoth. Ce n'était pas le meilleur endroit pour des êtres comme nous. L'équipage ainsi que mes parents ne cessent de chercher du bois, malheureusement pour eux, le bois était quasi inexistant. Il fallait faire des centaines de kilomètres avant de trouver un arbre à la ronde. Tout semblait mort, sec, un océan de sable.

Désespérant. Je jouais principalement dans le sable ou au bord de mer, écoutant les travailleurs acharnés tentant de réparer le mât du navire et la coque. Le problème étant que, même si à plusieurs kilomètres à la ronde il n'y avait rien, une patrouille de démons repéra quelques-uns. Ils les avaient emmenés, dont ma mère. Je me rappelle juste de cet acharnement verbal entre le capitaine et mon père qui se séparèrent en très mauvais termes. Seulement, jamais je n'aurai pensé que mon père me laisserait aux mains du capitaine. Je me rappelle juste lui avoir couru après, qu'il m'a repoussé d'une main ferme, déclarant de ne pas le suivre. Plus jeune, je ne comprenais pas et je me suis pris une claque. Le capitaine vint vers moi, cracha sur le sol et me ramena près du bateau tandis que j'étais en pleurs. Aujourd'hui, je sais que c'était pour me protéger tandis qu'il avait voulu sauver ma mère. Seulement, d'après ce que je vois, il n'est jamais revenu me voir. Je n'ai aucune nouvelle. Sont-ils encore en vie ? Si c'est le cas, sont-ils esclaves auprès de ces satanés démons ? Je n'en saurai jamais rien. Et puis, dorénavant, je crois que je n'ai pas vraiment eu de parents.

Le bateau avait pu être réparé au bout d'un certain temps, l'équipage attendait principalement la nuit avant de pouvoir récupérer du bois ou même réparer. Nous avions perdu quelques matelots, ce qui ralentissait l'avancée de la réparation. Néanmoins, elle fut terminée au moment où nous commencions à peiner pour trouver de la nourriture. La pêche aux poissons n'était pas la plus fructueuse dans ce coin-ci. Cette zone était tellement aride, tellement morte, que même petit, j'en ai encore un souvenir douloureux. Nous prenons ensuite la mer, nous rendant du côté du royaume de Baltoise. Passant par un récif, nous arrivâmes à Rivanna où une concentration d'humains y était la plus propice, et où elle était protégée. Nous avons pu faire le plein de victuailles et prendre le nécessaire ainsi que deux à trois membres de plus pour l'équipage, afin de permettre au navire de naviguer dans de bonnes conditions. Du moins, c'est ce que je pensais. Au final, le capitaine me donna son chapeau et m'expliqua qu'il ne pouvait pas s'occuper d'un enfant en bas âge.

Je fus donc, de nouveau, abandonné pour me retrouver dans une famille que je ne connaissais pas. Une femme qui semblait heureuse d'aider un petit garçon, elle était seule. Je ne vais pas m'attarder sur ce plan de ma vie où j'ai passé une dizaine d'années ici, attendant patiemment un jour le retour de ce capitaine. Je portais sans arrêt ce couvre-chef. Ma pseudo mère n'était pas très attentionnée. Au contraire, comme elle était seule et qu'ici les humains sont menacées d'être esclave des ondins, il fallait que j'apprenne à la protéger, à devenir fort. Elle m'ordonna d'aller lui chercher de la nourriture, de travailler à sa place. Je ne savais ni lire, ni écrire. A ses yeux, j'avais cette impression d'être un moins que rien. Un esclave. Un jour, et je n'en suis pas fier, alors qu'elle me hurlait des mots qui me mettaient plus bas que terre, un excès de colère me vint. Je la pris par les cheveux et lui plaqua la tête contre la table, je soulevais sa tête et la recollait contre la table avec fracas en lui éclatant au visage « Ferme là ! Ferme là ! ». Elle la boucla à tout jamais, sa tête en sang. C'est à partir de ce moment-là que je me considérais comme un assassin. Un homme qui n'avait pas su dire les choses, et qui avait utilisé la violence pour mettre un terme à tout ça. Je ne voulais pas que ça en arrive là. Ni une, ni deux, je décampe sans prendre aucune affaire. Je me dirige vers le port, quelques bateaux attendent, des guetteurs surveillent le coin. Avec la plupart des exercices que j'avais pu faire, je pris mon élan et me cachai dans une des barques de secours d'un des bateaux, sous une espèce de drap. J'étais épuisé. En colère. En larmes. Je maudissais cette vie.

Pensant que quelques heures seulement s'étaient écoulées, tandis que je dormais, un homme souleva le drap et m'extirpa de mon sommeil en me hurlant dessus. « Qu'est-ce qu'un gamin fout là? Cap'taine ! On a un drôle d'poisson sur l'navire ! ». Le navire était  déjà en mer, je n'avais sûrement pas entendu l'équipage se pointer alors que je dormais comme un loir après une nuit de stress et de détresse. Ne connaissant personne, je me débattais entre les mains du gaillard qui me faisait front. Soudain, le capitaine se montre à moi. Ce n'était pas le capitaine que j'attendais. Il intima qu'on me repose sur le sol, ce qui exécuta son homme de main.  Il me posa une unique question tandis que des sabres me pointaient, je levai les mains en l'air en signe de résignation et lui expliqua tout ce qu'il s'était passé la veille. Un des gars lui somma de me jeter aux requins pour avoir tué la femme en question. Un autre semblait approuver mon geste. Ce fut une séance de débat entre eux jusqu'à ce que le capitaine lève la main et ferme son poing. A cet instant précis, ils se turent tous et commencèrent à me donner un ordre. Celui de fermer mes yeux. Abasourdi, je pensais que j'allais me prendre un coup d'épée et pensais à fuir, mais au milieu de l'océan, je n'avais pas vraiment d'autres choix. Soit je finissais en pâture aux requins, soit c'était mon sang sur les mains d'un homme qui jugerait mes actes.

A cet instant, je fis une brève respiration et ferma mes yeux, pensant que ma dernière heure allait arriver. Ce qui a failli se produire. J'ai reçu un coup de poing magistral dans le ventre, ce qui me tordait de douleur sur le sol, gémissant. Il me regarda avec son regard noir et sa barbe grisonnante et déclara « Bienv'nu à bord fiston ! ». Qui aurait cru que j'allais devenir un matelot après tant d'années à vivre un véritable enfer. Je détestais Baltoise, je n'avais pas envie d'y remettre les pieds. Entre l'endroit qui dégageait une puanteur et les terrains beaucoup trop plats à mon goût, je trouve ce pays sans aucune âme. Et le peu d'humains vivant sous le joug des ondins sont des esclaves, sauf pour certains endroits comme la ville où je résidai. Quel naze. Je me rends compte que je n'étais qu'un naze.

Ce fut quelques années sur les mers et les océans, avec le capitaine O'neil. Je n'avais pas l'aspiration de devenir un jour capitaine, ni même bras droit. Certes on me demandait parfois mon avis, mais ce n'est pas ça qui allait changer la façon de penser de l'équipage. Chacun pouvait avoir son mot à dire. La mer me plaisait, néanmoins, je souhaitais retrouver la terre ferme. Je parlais de mes envies de devenir un homme au pied à terre, ce qui déplaisait à tout le monde. « Quand on est un homme de la mer, on RESTE un homme de la mer », me disait-on. Là aussi, je n'avais pas mon mot à dire et je devais dépendre des autres ? Non. Non ce n'est pas ce que je voulais. Il y eut quelques rixes sur le bateau avec certains matelots, l'ambiance vira complètement du jour au lendemain. Je devins le mouton noir, celui qu'il fallait égorger. De plus, la nuit, je sentais que ça puait un peu, on ne voulait pas seulement me casser les jambes. Je pense vraiment que, le fait qu'on sache que j'étais un pirate des mers aux côtés de ces gens-là, le fait que je connaisse leur nom et leur visage, pouvait être compromettant pour eux. Alors, je décidai de me sauver avant que ça n'arrive. Chaque bateau possède sa barque de sauvetage, il m'a fallu quelques jours pour tout préparer et connaître les allers et retours des rondes de nuit. C'était très risqué. Et aujourd'hui, ils me cherchent et veulent me faire la peau. Je leur avais dit que, je ne dirai rien, qu'ils avaient été comme une véritable famille. Seulement, ce n'est plus du tout pareil.

Je fais cavalier seul. J'erre de contrée en contrée, ne sachant pas réellement où poser mes pieds. Actuellement, je me trouve à Myrefall après avoir sauté dans ma barque, ayant cherché un moyen de trouver la terre ferme, ce sont donc les contrées humaines qui me tendent les bras. Du coup, c'est à Ardeus que je me suis laissée porter. J'étais habillé avec des vêtements rapiécés, ma barbe n'était pas taillée, mes cheveux en bataille. Cette petite île offrait une jolie vue, le panorama qui s'étendait devant moi me paraissait vraiment incroyable et me rappelait de bons souvenirs. Cependant, peu de gens semblaient y vivre, ce qui paraissait pas si mal au vu des tournures que prenait mes relations avec autrui. Je pris les devants, sans dévoiler mon histoire. Je n'étais qu'un simple vagabond, vivant de rien, remerciant ceux qui me tendent la main. Mon ressenti vis à vis de tout ce que j'avais pu faire jusque là, me donnait la nausée. J'étais comme un sac de merde qu'on souhaitait se débarrasser. A peine la vingtaine et déjà malheureux de vivre, si ça c'est pas triste. Dans ce petit village, au fin fond d'une ruelle, assis sur un drap rempli de trous, sans avoir pu prendre de douche, je pleurais. Je ne savais pas où aller, je n'avais pas de famille, j'étais là, assis au milieu d'un monde qui ne me voulait pas. Triste. Seul.

Je faisais l'aumône, cherchant une petite pièce. Il m'arrivait qu'on me donne un peu de nourriture, un fruit, une miche de pain, quelque chose de croquant. Et puis, parfois on m'envoyait paître, on se débarrassait de moi à cause de mon odeur et des vêtements que je portais. Un véritable mendiant. Levant le poing, je déclare : «J'ai jamais demandé cette vie ! », mais les gens s'en carrent l'oignon. Tout ce qu'ils veulent, c'est leur petit confort et dès qu'un être un peu différent se trouve sur leur passage, ils l'évitent. Je dois peut-être faire peur avec mes longs cheveux, mes yeux sombres et mon air morose. Je mangeais peu, je sentais que j'allais mourir de faim. C'est alors qu'un homme m'a tendu la main et m'a dit, d'un ton tellement calme, de l'accompagner dans son abbaye. Je le suivais sans rien dire. Il m'emmena là-bas, à quelques kilomètres en dehors de la ville, marchant plusieurs minutes, peut-être une heure jusqu'à arriver dans ce lieu radieux. Ce n'était pas bien grand, mais on s'y sentait comme dans son chez soi. Chaleureux, rayonnant, baignant de lumière. Ce havre de paix me met les larmes aux yeux. Non. Il ne fallait pas que je pleure, à quoi bon ? L'étrange homme m'invita à rentrer et me demanda de me dévêtir. Écarquillant les yeux, je lui demande de bien répéter et celui-ci me rétorque la même chose. Son regard pesant, ne sachant trop quoi faire, je préfère tout de même l'avertir qu'il n'a pas intérêt à me toucher. Il opine du chef et me montre une pièce où j'entends des bruits de gouttes d'eau. J'allais y aller quand il commença à élever la voix : « On ne va pas dans le bain sacré ainsi, il faut suivre le procédé ». Cet homme si calme venait de me montrer une facette de son visage qui m'a surpris, la puissance de sa voix résonnant dans la pièce principale de l'abbaye me fit frémir.

Retirant mes vêtements, je me retrouve nu comme un ver. L'homme m'invite à le suivre dans la pièce du bain sacré. Devant moi, des tas de fleurs et de lierres parsèment les murs, parfumée, le bain était en fait un grand trou rempli d'une eau limpide, créé à partir de roche calcaire. L'abbé me laisse rentrer à l'intérieur. Je vais en son centre, me met à sourire pour la première fois après des mois, des années sans avoir pris un vrai bain. Jouant avec les pétales des fleurs, respirant leur bonne odeur. J'étais heureux. L'abbé me laissa quelques instants seuls et revint avec des linges propres et un savon. Il me tint tout ça et me laissa me nettoyer.

Le temps passa, pour la première fois, j'avais une meilleure allure et toutes traces de saletés avaient disparu. Un homme presque neuf ! L'abbé se présenta à moi et me demanda de faire de même, je lui racontais donc toute mon histoire avec ses hauts et ses bas, le fait que j'ai tué ma pseudo mère et le voyage avec les pirates. Georges, l'abbé, me dit que je pouvais rester ici le temps qu'il fallait. En contrepartie, je devais l'aider aux différentes tâches à faire et je pouvais manger et dormir ici. L'abbé Georges fut mon mentor pendant quelques années, un jour, il commença à me demander si je savais me battre. Je lui répondis que non. Il prit un bâton, m'en tendit un et commença à se mettre en position de combat. Ce furent mes premières leçons. Je fus également guidé par la spiritualité, la méditation me permettait de reposer ma colère, celle qui résidait au fond de mon cœur. Il vivait principalement seul, hormis tous les sept du mois où quelques personnes venaient prier ensemble au sein de l'abbaye. Tandis que je passais le balai, vêtu de ma tunique beige avec un petit ceinturon, une femme s'approcha de moi et me demanda mon nom. Elle semblait radieuse, à peine plus âgée que moi, des cheveux d'un blond soyeux et des yeux d'un vert profond. Je fus presque tourmentée par la femme qui se trouvait à mes côtés. Elle me donne rendez-vous bien plus tard, nous nous côtoyons, plusieurs jours, plusieurs semaines et après quelques mois, je décide de l'embrasser pour la première fois. Dans un élan de fougue, alors que l'abbé n'était pas là, je lui montre quelques endroits sympathiques  dont le fameux bain sacré. Ses yeux étaient illuminés de malice et de gaieté, elle me dévisagea avec envie et se débarrassa avec hâte de ses vêtements. Je lui avais dit que c'était une mauvaise idée. Que voulez-vous. Les jeunes ne réfléchissent qu'après coup. Nous étions deux à batifoler au sein du bain sacré, alors que nos deux corps partageaient cet agréable moment, le maître Georges revint de son escapade. Il était trop tard. Nous étions sortis de l'eau, nous rhabillant, seulement il entra dans la pièce, nous voyant torse nu. Il intima ma dulcinée de partir. Il fut alors fermé, plus aucun mot ne sortit de sa bouche. Je ressens la honte. Une profonde honte.

Le soir même, alors que nous dînions en face à face, Georges se mit à me dévisager. Il n'avait pas besoin d'expliquer quoi que ce soit, la seule chose qu'il me dit fut « Tu m'as déçu ». Je sentais sa peine. Tout ça pour une femme. Seulement, je décidai de ne pas me laisser faire et de lui expliquer que oui, je grandissais et que je n'étais pas un vieux sénile en manque de sexe. Que moi aussi, j'avais des envies et que je n'avais jamais loué allégeance à n'importe quel Dieu ou Déesse qui, sans que je les vois, m'interdise ou m'autorise quoi faire. Je suis seul juge de mon destin ! Il me tint des mots froids, ce calme imperturbable avec ce ton cinglant, pointant là où ça faisait mal. J'expliquai ma fureur, la méditation ne m'aiderait pas. Ni une ni deux, je me lève de table et balaye d'un revers de main ce qui était face à moi sur la table. Une étrange aura verte émane de mon être. Tout tomba avec fracas, je voyais cette scène au ralenti tandis que, sans me retourner, je courus vers ma chambre récupérer quelques affaires dont un sac à dos, du linge et un savon, sans oublier le bâton offert par Georges. Je décampe, sans crier gare, sans me retourner, sans savoir où aller. Georges s'arrête au pas de la porte de l'abbaye, je ne sais pas ce qu'il fait ou ce qu'il dit, je commence à courir loin. Partout où je vais, partout où j'irais, ce sera toujours pareil. Je ne pouvais pas rester. Ce n'était pas ici que je devais être. Ce n'est pas là ma destinée. Je retourne dans le petit village, à quelques kilomètres de l'abbaye et cherche du regard celle pour qui je m'étais entiché. Il fallait que je la retrouve, le village n'était pas bien grand et tout le monde devait s'y connaître. Je posais la question à quelques passants, leur décrivant trait pour trait la jeune femme, l'un d'eux finit par me dire qu'elle travaillait dans une petite menuiserie avec son mari et sa petite fille. D'un coup, je fus surpris et demanda si elle était mariée. Il répondit « Bien évidemment ! Et puis, faut dire qu'elle a un joli minois, y'en a un qui doit être bien chanceux d'avoir une telle femme. » Mon cerveau parti en vrille. Je me précipite vers la menuiserie, distingue une porte menant sûrement dans leur maison. Je toque à la porte, frénétiquement. On vint m'ouvrir, c'était la demoiselle de la dernière fois. Je voulais vérifier de mes propres yeux, elle semblait hébétée, ne sachant trop quoi faire. Déjà, cette réaction me met mal. Je commence à rentrer, elle me repousse. Soudain, un homme commence à avancer derrière elle et me voit, il s'interpose entre nous et demande ce qu'il se passe et qu'est-ce que je voulais. D'un ton acerbe, je lui dis que sa femme n'était qu'une petite gourgandine. Que son vagin n'appartenait pas qu'à son mari puisqu'elle l'avait trompé.

Je me pris le coup de poing en pleine face, d'une violence inimaginable. J'ai cru y perdre ma mâchoire, ma lèvre est fendue et je crachais du sang. Il me claqua la porte au nez et j'entendis une violente dispute à l'intérieur. Pourtant, moi, j'étais content. Content d'avoir dit ce que je ressentais même si ça ne faisait pas plaisir. J'espérais que cette gourde finisse plus bas que terre, qu'elle comprenne que le mensonge et la trahison sont la pire chose qui puisse exister. Je partais, ma tunique tachée de sang, mon sac à dos portée sur l'épaule, je souriais. Je partais de cet endroit miteux, de ces gens faux, de toute civilisation pour devenir un simple ermite. Pensant en avoir terminé avec cette affaire, je me retrouve encerclé par cinq hommes. Il semblerait qu'il s'agisse de gardes. Levant les mains en l'air, déposant mon sac à mes pieds tout en ayant mon bâton dans le dos attaché par une cordelette, j'attendis que l'un deux fasse un faux pas avant de tenter quoi que ce soit. L'un d'eux s'approcha, je m'empare de mon bâton et lui asséna un coup en pleine tête. Il tituba et tomba en arrière, les quatre autres se jetèrent sur moi, je n'eus pas le temps de réagir qu'il était déjà trop tard. Et puis, trou noir.

[…]

Myrefall. J'étais sûrement dans une des grandes villes de Myrefall, peut-être même la capitale. Je pensais que j'étais jugé pour quelque chose, mais en fait pas du tout. Assis sur une chaise au milieu d'une pièce, les mains liées, un étrange homme âgé d'une quarantaine d'années se posta devant moi. Il n'avait pas l'air d'un noble ou ni même d'un garde. Je ne le connaissais aucunement. Il en imposait avec son énorme tête et ses muscles. Il était vêtu d’un simple pantalon cousu de couleur brune et d’une ceinture en cuir. Sur ses épaules siégeait une peau d’animal, sûrement de loup. Je n’aimais pas la violence faite aux animaux. Je fis la rencontre d’un homme qui allait changer ma conception de la vie et faire de moi un véritable Fléau. Il décela en moi cet étrange pouvoir et allait m’apprendre à le maîtriser. En contrepartie, ma vie lui était dévouée. J’allais devenir l’homme le plus recherché pour vol, violence et pour crime de lèse-Majesté.

Solas. Un grand capitaine naviguant sur toutes les mers, sur tous les océans, un homme sans foi ni loi. La seule personne qu'il admire n'est autre que lui-même, le reste ce sont ses larbins. Il n'a de compte à rendre à personne et si ça l'est, il vous flingue. Tout simplement. D'un côté, bien qu'il ai un sale caractère, il nous invitait au Kraken. La taverne la plus populaire des quartiers marins de Myrefall. Il faut dire que l'ambiance y était festive à chaque fois que nous nous y rendions. Personnellement, les endroits calmes m'allaient mieux alors j'en profitais pour prendre une chambre et faire semblant de dormir. Sauf un soir où Solas est venu me voir, complètement éméché et m'a tendu une énorme chope d'un mélange qui sentait agréablement bon et fort. Il m'incitait à en boire, j'étais contre mais, il a fallu que je cède. Quel fief connard.

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Jack Follenwel
Lun 25 Jan - 6:08
Fiche terminée. S'il y a des choses à revoir, n'hésitez pas à m'en faire part.

Ah et, Jack ne contrôle pas encore ses pouvoirs. Il ne s'en doute pas qu'il possède cette magie. Je ferai surement un prédéfini qui pourra être le tuteur / manipulateur qui s'occupe de Jack.
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Jack Follenwel
Mar 26 Jan - 10:23
Wow !

Encore une fois, ton personnage est super et j'ai rien a dire à propos de lui.
Pour ta question sur ta race, cela est possible.

Pour ma part tout est bien et je te souhaites encore une fois un bienvenue !
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Mer 27 Jan - 21:38
Re-Bienvenue! Je vois que ta fiche est terminée, j'ai hâte de voir ce que tu nous a fait comme personnage! Avec cette histoire, tu vas m'assomer x_x

Je finirai la lecture demain en journée! Je devrais avoir un peu de temps sur mon heure de repas, je vais donc garder un peu de lecture pour demain Wink

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Orion Terath
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Sam 6 Fév - 7:31
Félicitations, vous êtes accepté !

Votre fiche sera déplacée ici. Votre section sera créée et vous pourrez y faire vos journaux et vos suivis.
Une liste de code utile est mise à votre disposition pour personnaliser votre section.
Assurez-vous d'avoir bien signé le règlement avant d'aller plus loin.
Allez faire un tour ici pour y remplir les recensements, question d'éviter les doublons...!
Assurez-vous que votre profil soit bien rempli avec les bonnes informations.
Faites vos demandes ici, que ce soit des demandes de logement ou de RP. Commencez à vous enraciner!
• Et finalement, commencez à jouer!

N'hésitez pas à nous écrire en privé si vous avez des questions!
Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous!
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