Parchemin : Krakaa Corvus

Dim 25 Oct - 17:21

Krakaa Corvus

Identification
Nom: Corvus
Prénom: Krakaa
Date de naissance: Avril 1484 (16 ans en 1500)
Sexe: Mâle
Orientation sexuelle: Aucune
Pays et ville d'origine: Xaavar, forêt de Myrthana
Race: Animorphe de type corneille
Dieu: Aucun
Je veux jouer avec l'influence des Dieux:
Oui[X] | Non[]

Derrière l'écran
Surnom: Mayu
Âge: Majeure depuis un moment!
Comment avez-vous trouvé le forum: Sur Facebook, dans le groupe rassemblons les joueurs de GN du Québec
Autres personnages: Saelle Edeny et Azalée
Fréquence de connexion: Minimum 2 fois par semaine
Commentaires: Hâte de voir ce que mon petit poussin va devenir~

Description physique
Aux humains qui me liront, je me présente. Je suis l’ainé de Krakaa, Croak, et le secret qui pèse sur mes épaules m’est devenu trop lourd à supporter. J’ai donc rédigé cette lettre qui, un jour, permettra à mon petit frère de mieux comprendre sa condition.

Que dire sur son physique? Sous sa forme de corneille, je ne lui apprendrai rien de nouveau. Il a les mêmes traits que tous les membres de notre espèce avec de belles plumes noires et lisses miroitant le vert et le mauve sous le soleil. Par contre, comme moi, il a des yeux gris-bleutés à la place des billes noires qu’arborent les autres ailés. Il est encore petit aussi, une vraie taille d’oisillon qui n’excède pas les 39 cm de haut. Outre nos yeux, rien ne nous distingue des animaux qui nous entourent, si bien que Krakaa ne semble pas encore avoir remarqué que nous sommes beaucoup plus différents d’eux qu’il ne l’imagine.

C’est ici que je vais alléger mon cœur de mes cachoteries. Krakaa n’est pas un oiseau ordinaire et moi non-plus. En fait, je ne saurais trop comment l’expliquer, mais un sang spécial coule dans nos veines. Nous avons la capacité de nous transformer en humain. Je sais, ça parait fou, mais pourtant c’est vrai. Aussi, notre espérance de vie et notre vieillissement semble être beaucoup plus lente que celle des autres aviaires. Par exemple, mon frère a gardé son duvet de juvénile presque un an là où les oisillons normaux ne l’ont gardé qu’une vingtaine de jours!

Bref, pour en revenir à notre forme humaine, j’ai jugé que Krakaa était encore trop jeune pour entendre la vérité. Je ne peux pas dire s’il va me ressembler lorsqu’il se transformera pour la première fois, mais je pense que ses traits seront semblables aux miens. Ses plumes se transformeront en cheveux noirs aux pointes retroussées, ses yeux conserveront ses iris bleutées et son bec disparaîtra au profit d’un visage de garçon au nez élancé. Si je me fie à mon expérience, il gagnera tout au plus un mètre sous sa forme de petit homme, donc il devrait mesurer autour de 1m39. Il découvrira aussi un nouvel organe, des mains, et perdra ses ailes ainsi que sa queue. C’est bien intéressant des mains, ça permet de faire un tas de choses, mais pour moi ça a été l’apprentissage le plus difficile. Finalement, sa peau se retrouvera à nue et toute blanche, une véritable horreur. Les humains ont ça de bizarre, en plus de bien d’autres choses, qu’il est obligatoire de mettre du tissu sur sa peau pour la protéger du froid et de la pluie. Mon frère découvrira à la dure que les plumes c’est bien plus pratique.

Description psychologique
À l’heure où j’écris ces mots, mon cadet est un parfait petit volatile. Son instinct animal est bien développé, il sait chasser, faire un nid et fuir devant les prédateurs. Il a aussi cette lueur d’intelligence au fond des yeux qui nous différencie des corneilles ordinaires. Il aime s’amuser, Krakaa, et il est émerveillé par le vaste monde qui nous entoure. Il est aussi extrêmement affectueux, il adore se faire reconnaître et qui lui offre un peu d’amour aura un fidèle compagnon ailé pendant quelques jours. Autant dire qu’il est toujours dans mes pattes dès que je pars plus de dix minutes de notre arbre.

D’ailleurs, à chaque fois que nous sommes en balade, il a cette fâcheuse tendance à dérober tout ce qui brille. En effet, Krakaa est assez mesquin pour un petit oiseau, mais il est aussi un grand froussard et décolle à vive allure dès qu’il rencontre des imprévus. En tant que frère, je peux également affirmer qu’il est particulièrement casse-pied quand il croasse sans arrêt lorsqu’il est contrarié ou abandonne au premier échec. Disons que ce n’est ni le plus persévérant, ni le plus patient des aviaires. De plus, comme il n’est pas très agile avec ses ailes, il se couvre souvent de ridicule et ne me répond plus que par des sifflements inintelligibles si j’ai le malheur de me moquer de lui.

Malgré tout, que celui qui lise ces lignes ne se méprenne pas! J’ai un amour inconditionnel pour mon frère. C’est moi qui l’ai élevé, d’ailleurs, puisque nos parents ont quitté très tôt le nid familial. J’ai donc pris cette responsabilité sur mes épaules et jamais je ne laisserais lui arriver malheur sous ma tutelle. Par exemple, je prends soin de lui et le berce avec tendresse lorsque le tonnerre frappe la forêt. Krakaa a une peur terrible des orages et même quand il ne fait que pleuvoir, je vois dans ses yeux un profond malaise. Alors, comme un bon ainé, c’est dans mes plumes qu’il vient cacher son bec et c’est sous mes ailes qu’il trouve le réconfort lorsque dehors le ciel gronde.

Histoire et passé
Tout a commencé dans un œuf… Enfin, je crois. En vérité, je ne sais pas exactement comment Krakaa est apparut dans notre nid. Un jour j’étais le seul enfant et le suivant un petit oisillon tout frêle avait pris place chez nous et réclamait toute notre attention. Papa et maman s’en sont bien occupé, ils allaient chercher la nourriture et rafistolaient notre petite maison pendant que je gardais un œil sur le nouveau venu. D’autres corneilles nous rendaient aussi visite de temps à autre, apportant tantôt de la nourriture et tantôt des brindilles pour solidifier notre nid. Malgré ces quelques interactions amicales, nous vivions tout de même assez reclus de la communauté aviaire et la majorité de notre temps se passait en famille.

C’est peu après son premier anniversaire que mon frère eut don de ses plumes d’adulte, enfin! Il allait pouvoir nous accompagner dans nos tâches quotidiennes, c’était un tracas de moins pour moi et nos parents. À ce moment j’avais environ quatre ans. Tout se passait bien, nous vivions nos vies d’oiseau comme tous les autres, à ça prêt que nous communiquions entre nous de manière beaucoup plus complexe que nos copains. À l’époque, je ne me doutais de rien.

C'est un frais matin d'automne, alors que j’étais avec maman, que je fus sorti de mon ignorance. On jouait ensemble dans les buissons quand tout à coup, bondi sur moi une grande bête aux crocs aiguisés et à l'ambition meurtrière. C’était un félin sauvage et il voulait me faire la peau! J’étais plaqué au sol, je donnais des coups de pattes et de bec au hasard dans la panique en espérant toucher l’œil du chat pour qu’il me laisse la vie sauve. Or, ce ne sont ni mes coups ni mes cris qui me sauvèrent, mais une grande et femme qui fit fuir le matou en accourant à ma rescousse. Je me souviens de sa voix douce, elle m’avait pris délicatement dans ses bras et m’avait demandé si j’étais blessé. Normalement j’aurais fui, évidemment, mais là j’étais resté paralysé par la stupéfaction. C’était la voix de maman, son odeur, ses yeux… Cette femme, c’était maman!

Et c’est comme ça que j’ai appris la vérité. Durant toute la journée, maman m’a expliqué et guidé pour que j’opère ma première transformation moi-même. On a discuté longtemps, tellement longtemps en fait que la nuit était tombée sans même que je ne m’en soit apperçu. Une fois ma forme de corneille retrouvée, nous avions regagné le nid comme si rien ne s’était passé. S’aurait été trop complexe à comprendre pour un oisillon toutes ces histoires de transformation, nos parents avaient bien fait de nous épargner ces tracas pour nous élever dans un monde plus simple. Je devais donc garder cette découverte à l’abris des yeux de Krakaa, je voulais profondément que lui aussi ai droit à la douceur de l’innocence.

Un an après ma découverte, papa et maman m’ont expliqué qu’ils devaient partir. Ils me laissaient donc la garde de mon frère et notre secret, j’étais un grand garçon après tout. C’est donc le cœur plein de chagrin que je pris la responsabilité de mon cadet, maman apportant au nid une jolie chaîne en argent en souvenir avant de partir pour son long voyage avec papa. Krakaa les a vu partir également, mais comme notre relation était pratiquement fusionnelle, il n’eut pas beaucoup de mal à transposer son amour envers nos parents à moi. Je continuais donc à élever mon frère au mieux de mes capacités, lui apprenant le vol et le jeu, la survie et les curiosités du monde.

À qui lira cette lettre, si vous voyez une corneille seule ou un garçon déboussolé, prenez bien soin de lui. Krakaa, si je disparais, au moins tu sauras la vérité.

~Ton grand-frère qui t’aime, Croack Corvus

Lun 26 Oct - 5:59

Bienvenue (à nouveau) parmi nous, de ce que j'ai compris! Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de te lire!

Lun 26 Oct - 20:22

Merci Bern! J'ai hâte que mon poussin prenne son envole!

Mar 27 Oct - 22:14

Très mignon comme fiche! J'ai bien hâte d'accueillir ce petit chez moi! Very Happy

Jeu 29 Oct - 6:09

Re-bienvenue parmi nous! Very Happy

Ven 30 Oct - 18:52

Merci Raeran! :3

Dim 1 Nov - 9:29

Félicitations, vous êtes accepté !

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