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Mer 22 Juil - 21:44

Azalée



Identification
Nom: Inventé au besoin selon mon bon amusement
Prénom: Azalée
Date de naissance: La date précise m'est inconnue, probablement autour de 1475
Sexe: Mystère
Orientation sexuelle: Pansexuelle mes chers amis!
Pays et ville d'origine: Gören, Malgoth
Race: Demi Drow
Dieu: Aucun
Je veux jouer avec l'influence des Dieux:
Oui[X] | Non[]

Derrière l'écran
Surnom: Mayu
Âge: Majeure depuis un moment!
Comment avez-vous trouvé le forum: Sur Facebook, dans le groupe rassemblons les joueurs de GN du Québec
Autres personnages: Saelle Edeny
Fréquence de connexion: Minimum 2 fois par semaine
Commentaires: Rien de plus triste que la binarité et le manichéisme

Description physique
Avant toute chose, sachez que je me présente tantôt homme et tantôt femme. Pour moi, le sexe est dans les yeux de celui qui regarde. Je me fonds donc avec l’idée qu’ont les gens en me voyant, de cette manière, je n’exclus aucun client potentiel de ma mire. C’est un jeu amusant que mon corps particulier me permet. Sur ce, laissez-moi vous introduire à ma magnifique personne.

Bon, par où commencer? Peut-être que mes yeux d’un bleu si pâle qu’on les croirait fait d’argent attireraient votre regard en premier si vous veniez à croiser ma route. Ces beaux yeux embrassés de cils épais et noirs contrastant avec la pâleur de mes iris. Peut-être serait-ce la riche couleur de ma peau évoquant la teinte de terres inconnues qui vous frapperait. Bien que cette peau que je chérie de tout mon cœur soit, à mon grand damne, souvent souillé de la boue et la saleté du bas peuple, sachez que bien heureux sont ceux pouvant se délecter de sa douceur parfaite et de son odeur de soleil. Mon nez délicat, très sensible aux arômes, se dresse au-dessus de lèvres minces finement dessinées et d’un menton discret. Une bouche, que vous viendrez inévitablement à contempler, renferme mille secrets qui feraient souffler d’extase les plus endurcis… Saurez-vous en faire l’expérience? Allons, que dis-je, je me concentre promis.

Mon visage, en tout point objet d’envie, est sublimé par des cheveux fournis à la couleur des perles précieuses. Ne souhaitant pour rien au monde l’apparition de vermine dans ma chevelure, je la laisse seulement descendre sur mon front et l’arrête à ma nuque. J’en viens à vous parler de mon cou à présent, temple de mon secret bien gardé. En effet, si jusqu’ici mon visage propose des traits pouvant être associé à la gent féminine, voilà un bien fâcheux détail qui vient troubler votre vision. Une pomme d’Adam qui, bien que visible, ne pourrait être considérée comme saillante fait son apparition. Comme c’est excitant de faire planer le mystère. Ma voix basse ne vous donnera aucun indice supplémentaire puisque le genre qu’on lui porte dépend de celui qui l’entend. Quel délectable plaisir que celui du doute dans votre esprit, cher ami!

Poursuivons ce tour guidé en passant par mes épaules ainsi que mes bras, assez chétifs, jusqu'à mes grandes mains agiles qui terminent en beauté ces extrémités. Mon buste, bien caché sous des bandages et mes vêtements, ne présente ni la rondeur des seins, ni la carrure des pectoraux. Quant à lui, mon ventre n’a pas le loisir de se rondir puisque je ne fais pas parti de la caste ayant plusieurs repas par jour. J’ai donc une silhouette svelte dressée sur ma plus grande fierté, mes jambes. C’est sans doute la partie de mon corps la plus musclée, celle qui me permet de courir et danser, celle qui me permet de suivre les murmures du vent qui m’indiquent ma prochaine destination. Ah, comme j’aime mes pieds nus qui flottent presque au-dessus du pavé froid des villes qui accueillent mes valses. La seule chose ternissant ce portrait idéal sont les cicatrices roses sur mes poignets et mes chevilles qui déchirent la surface lisse de ma peau. Je les trouve laides, ces marques, mais pas moyen de les cacher celles-là.

Ceci étant dit, bien que mes pieds soient nus, le reste de mon corps est habillé de tissus d’une qualité médiocre et à la texture rugueuse. Pour mes jambes, c’est une draperie bouffante d’un ocre rouge qui couvre ma peau. Elle est attachée de lacets de cuir à mes mollets et à mon bassin. Pour ce qui est de mon buste, il est vêtu d’une chemise blanche tout aussi ample présentant de jolies broderies. Comme seuls signes de richesse, un collier, une boucle d’oreille et un bracelet tout trois fait majoritairement d’or. À savoir où j’ai récupéré ces objets précieux… ce n’est pas important.


Description psychologique
Comme vous semblez fasciné par moi! C’est incroyable toutes les questions que vous me posez, j’en serais presque gênée. Avant de faire mon éloge, je dois dire que certains me reproche d’être imbu de ma personne ou de dégager une aura prétentieuse. À ces critiques, je réponds simplement que je reconnais ma juste valeur. Dans le monde froid et sale dans lequel on vit, personne d’autre ne saura vous apprécier réellement, donc autant s’apprécier soi-même. Je me rappelle qu’un vieux mendiant m’avait dit un jour que de toute façon la vie c’est de la m… Oh, non, attendez, mauvais souvenir. Je reprends. Je me rappelle qu’un vieux mendiant m’avait dit un jour que le système est fait par et pour les nobles, les riches et les éduqués. Bien heureux celui qui vit hors de cette domination, qu’il disait, et je dois admettre être plutôt d’accord. Après, il faut avouer qu’il aurait sans doute eu plus de dents dans la bouche et moins de larves dans les cheveux s’il avait bien voulu vivre dans ce système, mais bon. Avant que vous ne fassiez la remarque, non, je ne suis pas méprisant, je suis juste réaliste.

Certain vont sans doute se poser la question de ma race, et moi de répondre n’avoir aucun attachement émotionnel ni aux Drows, ni aux hommes. Je ne fais partie d’aucun peuple, un réel bâtard. Tout ce que je sais c’est que ma mère était elle-même une hybride, donc je ne peux même pas me targuer d’avoir ne serait-ce qu’un peu de sang pur dans mes veines. J’ai tous les inconvénients que ma peau foncée et mes cheveux pâles apportent en plus de ceux de ma condition de bas étage. Sachant cela, comme tout le monde me méprise pour les raisons qui leur convienne, je n’ai que faire des origines des gens que je croise.

Quoi qu’il en soit, je me considère somme toute comme un bon vivant. J’aime et savoure chaque jour comme si c’était le dernier. Autant que je sache, c’est sans doute le cas. Je me surprends donc tous les matins à redécouvrir le soleil en ouvrant mes paupières, me demandant ensuite de quoi j’allais vivre en attendant la nuit. Certains jours je ne fais que danser. Suivre les affres du vent me fait oublier jusqu’à la faim et la fatigue. Comme j’aime cette liberté absolue, de véritables instants de jouissance. Outre la danse, je m’accommode de jouissances bien plus littérales lorsque l’envie ou la nécessité me l’exige. Il faut dire que mon corps particulier attire une clientèle assez vaste et je ne me prive pas d’user de mes charmes et de mes mystères pour dépouiller mes chers clients. Un peu de poison dans un verre, disparaître au milieu de la nuit avec bourses et bijoux après de belles promesses, c’est mon quotidien. Je n’ai pas de remord à détrousser femmes et hommes, riches et pauvres pour vivre un jour de plus. Après tout, ils m’utilisent comme je les utilise. Au fond, c’est presque un échange équitable. Il faut joindre l’utile à l’agréable comme on dit.

Ceci dit, je ne suis pas complètement insensible. J’ai tendance à épargner mes compagnons d’infortune, les autres rats des ruelles. Aussi, j’ai une certaine tendresse pour les enfants encore naïfs et heureux. Parfois, j’enseigne mes méthodes de chapardage à des garçons qui me croisent, parfois je joue des tours aux adultes provoquant la tristesse de mes protégés. C’est comme un instinct maternel qui m’envahis, je ne peux pas m’empêcher de faire rire un gamin à la mine sombre. Je m’amuse aussi à entendre certain m’appeler à tour de rôle maman, papa ou grand frère. Comme la jeunesse peut être adorable n’est-ce pas?

D'ailleurs, la mienne n’a pas été des plus douce, mais je ne saurais m’en plaindre. Après tout, j’étais encore en vie et en un morceau en plus! N’est-ce pas formidable. Par contre, force m'est d'admettre qu’il est assez embêtant de craindre le feu comme la peste. En fait, ce n’est pas tant le feu que ses effets qui me glace le sang. Aucune douleur n’est aussi vive que la flamme brûlant la peau et les muscles. Aucune odeur n'est aussi infecte que celle de la chaire calcinée, son parfum de mort montant en des volutes de fumée noir et épaisses en agressant les narines de tout ceux passant dans le secteur. Je préfère mille fois qu’on me noie ou qu’on me pende plutôt que de vivre une nouvelle fois la terreur suffocante de voir son propre corps se désagréger en cendres.


Description de la magie
Type de magie: L’air a toujours été un allié pour moi, plus que les Hommes l’ai jamais été dans tous les cas. Il m’aide à danser et il a toujours soufflé dans les voiles des bateaux sur lesquels je me suis engagé. Même dans ses colères les plus terribles, les forces du vent m’ont toujours paru gracieuses et élégantes. Cet élément, je le respecte et l’adore autant que je le crains. Sa force est éblouissante, destructrice… comme j’aspire à être comme elles

Description: C'est humblement que je vous confie que mon contrôle sur l’air est plus que rudimentaire. Je n’ai pas l’argent ni les ressources pour apprendre à maîtriser mes pouvoirs, mais je sens au fond de mes veines que cet élément se plie à ma volonté, ne serait-ce qu’un peu, lorsque nécessaire. Ne sachant ni lire ni écrire, pas moyen d’en apprendre plus en autodidacte non-plus. C’est donc purement par les émotions, et sans doute par hasard, que j’arrive parfois à mettre ses pouvoirs à mon service.

Niveau: Puisqu'on ne peut pas vraiment dire que je «maîtrise» ma magie, difficile de la catégoriser. À la place, voici quelques-unes de mes expériences de vies qui m’ont amené à penser que le vent est mon plus fidèle compagnon de voyage : J’ai déjà fait souffler le vent dans les voiles d’un navire pour qu’il avance plus vite, et même, une fois dans la panique, le navire a pu éviter de justesse un rocher sur lequel il se serait écrasé grâce à un brusque changement de la direction des bourrasques. J’avais cru mourir ce jour-là, une chance que je suis douée! Une autre fois, je me faisais pourchasser la nuit par des marchands furieux de mes… emprunts à long terme et une rafale a éteinte toutes les torches de mes poursuivants. J’ai donc pu me fondre dans les ombres et filer en douce. Plus souvent, c’est simplement la poussière qui se lève au-dessus de mes pieds quand je danse. La brise semble caresser mon visage, me félicitant de lui rendre hommage par mes gracieuses performances. Du moins, c’est comme ça que je l’interprète.

CONTRECOUPS: Mon corps deviens léger comme une plume lorsque l’air se plie à mes services. Mes pensées s’estompes peu à peu, ma tête tourne, je peux même en venir à délirer. Dans les cas plus graves, j'ai l'impression que mon âme tente de s’échapper par mon nez ou ma bouche. Lorsque j’ai ce sentiment de perdre le contrôle, c’est comme si le vent me réclamait un morceau de ma personne. J’entre alors dans un état de transe, dans une terreur terrible à l’idée que mon esprit puisse s’envoler pour ne laisser qu’une coquille vide au sol. C’est peut-être pour ça aussi que je ne tiens pas à en apprendre plus sur la magie. J’ai peur qu’à trop vouloir dompter l’air, l’élément vienne chercher son dû et me vole mon âme.



Histoire et passé

I - Naître à neuf heure
Je ne suis né ni homme ni femme. Je suis né esclave. Comme des dizaines d’autres bébés, je suis venu au monde du ventre d’une mère prisonnière, conçu dans la douleur, dans la peur et dans la violence. Je me demande bien comment elle était, ma mère, car dès ma première inspiration j’ai été arraché à ses bras. Je me plais à imaginer qu’elle était aimante et douce à l'image de celles que je croise parfois en ville. En fait, tout ce que je sais d’elle c’est sa condition d’esclave et l’impureté de son sang. Ceci étant, mon histoire ne se passe pas auprès de cette mystérieuse femme, donc revenons à nos moutons.

J’ai été élevé dans une pouponnière dédiée aux enfants esclaves à Malgoth, mais, pour ma part, mon aventure dans cet édifice fut assez paisible. Le marchand s’occupant de moi était un homme d’un certain âge qui misait sur la qualité de sa marchandise plutôt que la quantité. Je mangeais deux repas par jour, j’avais de l’eau et je pouvais même prendre des bains à toutes les semaines! J’en connais beaucoup qui auraient tués pour avoir ce traitement de luxe. Pour couronner le tout, jamais il n’a levé la main sur moi. Enfin, si, mais jamais il n’a fait quoi que ce soit qui ai laissé des marques permanentes sur ma peau. Ceci dit, je n’étais pas dupe. Ce n’est pas par amour qu’il me traitait aussi bien. En fait, c’est comme le fermier qui caresse sa vache avant de la tuer brutalement pour sa viande sans autre forme de pitié. Être vierge de cicatrice semblait être un aspect assez recherché des clients qui avaient le privilège de s’approprier notre corps, comme un trophée.

II - S'élever à midi
Celui qui m’a élevé m’a appris à parler et à exprimer mes besoins vitaux. J’ai aussi été éduqué à la discipline et toute sorte de travaux, de l’entretien ménagé à la cuisine en passant par le la construction et l’extraction de minerais rares. Cependant, alors que mes traits se définissaient avec l’âge, le marchand me fit abandonner peu à peu les travaux physiques pour préserver mon «minois de jeune fille». J’ai découvert plus tard que les gamines étaient vendues plus cher dans cette belle société matriarcale qu’est celle des elfes noirs. Paradoxalement, même en accordant plus de valeur aux femmes, les pires châtiments que j’ai pu observer ont pris comme victime des esclaves de ce même sexe considéré supérieur. J’en ai aussi payé les frais plus tard, car à mes neuf ans, le marchand me nomma Azalée. À partir de ce jour je fus affublée du mot «femme» en plus de celui d’esclave.

C’est à mon dixième anniversaire que j’ai foulée la première et la dernière fois le sol du marché spécialisé dans la traite des esclaves. Je me souviens ce jour comme l’un des meilleurs de ma vie. Parmi les autres enfants salis de boue et de sang séché, je me dressais droite et belle. J’étais comme une fleur magnifique venant d’éclore dans un champ de mauvaises herbes. Ma peau noire était propre, mes longs cheveux blancs et lisses descendaient de chaque côté de mon visage sans ecchymoses. Comme je me sentais puissante malgré les chaînes liant mes mains et mes chevilles. Je portais ces menottes à l'image des bijoux qu'exhibaient mes geôliers. J’étais hors de prix, j’étais unique. Je marchais, silencieuse, la mer de sanglots de mes semblables foulant à peine mes pieds nus. Je suivais d’un pas solennel l’homme qui apportait sa plus belle bête à l’encan. J’avais une robe pourpre qui attirait tous les regards. Je me souviens de ce Drow qui avait tenté de la soulever et de mon marchand qui lui avait fracassé le bras avec un bâton semblable à celui des bergers. Comme j’étais heureuse en figure d’envie. Arrivée au centre de la grande place, les offres se mirent à fuser de toute part pour récupérer la belle enfant à la robe rouge. Un brouhaha sans nom commença à ce moment en une vague chaotique de proposition plus importantes les unes que les autres. Les sommes grimpaient à des prix astronomiques en l’espace de quelques minutes. Chacune, parce que la noblesse n'était composée que de femmes, renchérissait et je sentais la fierté du marchand grandir avec mon prix. Cependant, une voix de ferme fit taire toutes les autres. Le montant qu’elle avait annoncé était bien au-delà de ce qui avait été braillé depuis le début des négociations. Après un instant de silence, ma maîtresse vint réclamer sa nouvelle acquisition. Je me sentais si spéciale et précieuse. C’est même un peu émue que je vous raconte cette journée bien lointaine. Ah, comme le temps passe vite!

III - Sombrer à dix-huit heure

À ce moment, je ne savais pas encore que je quittais ma vie douce et paisible pour un voyage en enfer. Il avait fallu moins d’une heure du marché pour parvenir aux grilles couronnées de pointes acérées protégeant le manoir somptueux de ma maîtresse. Cette dernière m’avait guidée par une porte dérobée dans les entrailles de cet édifice labyrinthique que j’allais apprendre à connaître comme ma poche. Je me souviens avoir croiser le regard désolé d’un autre esclave alors que je descendais un long escalier de pierre vers le sous-sol. Je comprends maintenant le message qu’elle avait voulu m’envoyer. Arrivés à la cave, une enfant d’à peu près mon âge nous attendait. Des cheveux blancs, des yeux de la même couleur que ma robe, des oreilles pointues et une peau blafarde comme la lune étaient autant de traits mémorables qui m’indiquaient son rang bien supérieur au mien. Elle n’était pas esclave, sa présence me questionnait. Or, le temps des questions était révolu.

La lourde porte en bois que nous avions passé pour descendre venait de claquer derrière nous. Deux jeunes hommes sortaient de l’ombre après un signe de notre maîtresse, attrapant mes épaules et mes bras pour m’immobiliser. Je n’avais pas le temps de réagir à ce qui m’arrivait, tout se passait à une vitesse et avec une précision étonnante. C’était une chorégraphie qui avait été répétée des centaines de fois, j’en étais simplement la nouvelle spectatrice. Je ne pouvais que me plier aux pas de cette danse sordide. Respire, regarde, tes épaules sont nues. Comprends, angoisse, une première gifle te frappe. Désespère, hurle, personne ne t’entend. Résiste, en vain, te voilà dévêtue… C’est beaucoup de détails sans doute, je vais vous épargner le reste de mon chaleureux accueil.

Suite à cette première journée pour le moins forte en émotions, j’étais restée quelques temps à pourrir dans une cellule. Tout ce qu’on m’avait fourni était une lame, de quoi me défendre contre les pestes qui tentaient de me dérober les maigres rations auxquelles j’avais droit et sans doute pour m’ouvrir la carotide si l’envie me prenait. Malgré cette situation ardue, la rage de vivre bouillait dans mes veines. Pour survivre, j’en étais venue à sacrifier un bout de pain pour attirer les rats, puis leur sauter dessus avec mon arme. C’est peut-être ça qui m’a sauvé d’ailleurs, à court terme de la faim, et à moyen terme de mon cageot. Après ce qui m’avait semblé être une éternité, mais qui avait sans doute été une semaine, j’eus le privilège de remonter à l’étage et commencer mon travail d’esclave au sein de la famille Dalael.


IV - Renaître à vingt-et-une heure
Avec le temps, j’ai développé une relation assez spéciale avec la fille aînée, Haelune. C’était pour le meilleur et pour le pire d’ailleurs, mais mes sentiments envers elle ne se sont jamais établis clairement. Tantôt un éclat de rire, tantôt un cri de douleur, elle me semblait si proche et si loin en même temps. Elle incarnait les deux facettes d’une même pièce, à la fois esclave et maîtresse, sa même main ayant rencontré ma joue autant de fois pour la caresser que pour la frapper. Je pense encore à elle parfois, me demandant sur quelle face sa pièce était tombée après mon départ. Oui, vous avez bien entendu, j’ai réussi cet exploit. Un soir de printemps, j’ai fui Malgoth.

Après ma fugue qui s’est déroulée au milieu de mon adolescence, j’ai erré longtemps. Ma raison de vivre était restée au manoir. Ma vie d’esclave était tout ce que j’avais, au fond, et je me retrouvais perdue dans un monde incroyablement vaste et inconnu. J’ai appris à survivre par mes propres moyens en chapardant. Ceci dit, je dois avouer avoir déjà largement raffiné mes techniques au manoir. Voler un morceau de pain ou un couteau, par exemple, était essentiel pour nous infortunés serviteurs. L’automne de cette même année, je fis la rencontre d’une chatte surprenante avec qui je me trouvais à passer le plus clair de mon temps. C’est comme si je l’avais adoptée, elle me suivait partout, nous partagions nos repas et j’avais enfin quelqu’un à qui parler. Même si elle ne me comprenait surement pas, je lui racontais mes histoires et je me plaisais à croire qu’elle comprenait ce que j’avais vécue. Cette petite boule de chaleur sur mon ventre, la nuit venue, semblait avoir doucement réparé mon estime bafouée.

V - Vivre à minuit

Or, mon ambition n’était pas sur les terres de Gören. J’avais envie de vivre, danser et jouir de ma liberté, mais ce continent ne me le permettait pas. Au fond, j’avais ce désir de retrouver l’admiration dont j’avais été l’objet de nombreuses années plus tôt, à ce fameux marché. C’est donc le cœur plein d’espoir que je m’étais engagé sur un navire pour aller explorer le monde. Ma camarade féline ne m’avait pas accompagné, à ma grande tristesse, mais je sentais qu’il me fallait partir. À partir de là, j’ai voyagé, j’ai appris et j’ai grandi. Après toutes ces épopées, mon meilleur conseil est qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même… et c’est encore plus vrai lorsqu’on est aussi merveilleux et plein de ressources que moi!
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Azalée
Gören
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Azalée
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Azalée
Sam 25 Juil - 9:18
Re-bienvenue à toi ! Belle bouille, il est à croquer ton avatar ! pig

Bon courage pour terminer ta fiche, j'ai hâte de voir quel genre de personnage tu vas nous faire !
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Jenna De Castillo
Baltoise
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Jenna De Castillo
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Âge : J'ai 99 printemps, et je suis à l'aube de mon centième..
Origine : Fière Baltoissienne, je viens de la capitale de Baltoise.
Emploi : La noblesse au bout du nez, je dresse les hommes mal élevés.
Jenna De Castillo
Mar 28 Juil - 20:05
Bienvenue à nouveau ! Comme a dit Jenna, j'ai hâte de voir quel personnage tu vas nous pondre cette fois-ci ! (Je lis rien, j'attends que la totale soit terminé avant de m'attaquer à la lecture XD)
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Orion Terath
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Emploi : Capitaine du Dominium Oceanis
Orion Terath
Mer 29 Juil - 21:04
Bienvenue de nouveau !

J'ai très hâte de voir quel sorte de personnage que cela va être !
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Elise De Greywish
Viermont
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Elise De Greywish
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Origine : Duché Viermont / Grimaël
Emploi : Reine / Érudite
Elise De Greywish
Ven 31 Juil - 22:18
Toujours une aussi belle plume <3

Bien hâte de lire la suite!
Courage /o/
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Alyssandra Sanaeh
Viermont
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Alyssandra Sanaeh
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Âge : 28 ans
Origine : Grimaël
Emploi : Fille de joie & Vente d'informations
Alyssandra Sanaeh
Ven 31 Juil - 22:25
Vous êtes trop aimables! Vous devez sans doute attendre quelque chose de moi... Oh non, suis-je bête, c'est simplement parce que je suis formidable!











(Hrp: merci pour vos commentaires, ça me fait vraiment plaisir et j'ai hâte de sortir Azalée au grand jour :3)
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Azalée
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Azalée
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Âge : Probablement une vingtaine d'années
Origine : Gören, Malgoth
Emploi : Divertissement et survie
Azalée
Mar 4 Aoû - 20:38
Ma fiche est complétée, j'espère que mon humble récit saura vous charmer!
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Azalée
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Origine : Gören, Malgoth
Emploi : Divertissement et survie
Azalée
Mer 5 Aoû - 20:25
J'ai adoré lire ta fiche, elle est vraiment superbe !

Petit hic, il te manque au moins l'année de naissance. Pour le sexe de ton personnage, cela serait bien que tu l'écris, car on a des personnages (animorphe, Hybride) qui peuvent sentir les hormones des personnages. Une fois que cela est modifier, de mon côté tout est beau !
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Elise De Greywish
Viermont
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Elise De Greywish
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Elise De Greywish
Mer 5 Aoû - 20:37
J'ai précisé la date de naissance, mais pour le sexe je préfère que chacun se fasse son avis pour ne pas influencer les réponses en rp. Au besoin, si un partenaire peut connaître mon sexe par les hormones il n'aura qu'à m'en faire la demande et je lui répondrai en privé ^^
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Azalée
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Azalée
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Âge : Probablement une vingtaine d'années
Origine : Gören, Malgoth
Emploi : Divertissement et survie
Azalée
Jeu 6 Aoû - 6:57
Félicitations, vous êtes accepté !

Votre fiche sera déplacée ici. Votre section sera créée et vous pourrez y faire vos journaux et vos suivis.
Une liste de code utile est mise à votre disposition pour personnaliser votre section.
Assurez-vous d'avoir bien signé le règlement avant d'aller plus loin.
Allez faire un tour ici pour y remplir les recensements, question d'éviter les doublons...!
Assurez-vous que votre profil soit bien rempli avec les bonnes informations.
Faites vos demandes ici, que ce soit des demandes de logement ou de RP. Commencez à vous enraciner!
• Et finalement, commencez à jouer!

N'hésitez pas à nous écrire en privé si vous avez des questions!
Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous!
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Orion Terath
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Orion Terath
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