Les funérailles d’un père et le couronnement de sa fille.

Dim 31 Mai - 21:18

Les funérailles d’un père et le couronnement

de sa fille.
Event

«"Il importe peu aux morts d'obtenir de somptueuses funérailles ; ce n'est qu'une vaine pompe qui flatte l'orgueil des vivants."
-Mère Teresa, Religieuse (1910 - 1997)»

Musique jouée par les bardes : ici

Le soleil perçait au travers des nombreux nuages pour cette journée que je redoutais plus que tout. Les funérailles de mon père étaient dans quelques heures et certains invités étaient déjà arrivés depuis quelques jours. J'étais réveillée depuis l'aube, car je devais tout préparer et me préparer pour les festivités comme mon mentor me le disait souvent.

Mes cheveux n'étaient pas attachés et tombaient le long de mon corps aussi lisse que la glace qui recouvrait mes contrées. Le château avait été aménagé de manière sécuritaire, mais j'avais fait appel à un magicien connaissant l'art de contrer la magie. Il a enchanté tout le château à des endroits stratégiques que je lui avais demandés et une dans le cercueil de mon père. Je ne veux pas qu'il soit sorti de son sommeil éternel par une magie profane.

Avec ces glyphes, la magie ne pouvait pas vivre dans le château, peut-importe le domaine de magie ou bien qu'il soit incanté avant. Une fois passé le portail menant à la cour, tous sortilèges disparaissaient. Je soupire en me dirigeant vers la cour. Celle-ci avait été aménagée pour l'évènement. Le cercueil de mon père allait être posé sur l'autel au centre de la cour, les étendards de la famille royale étaient affichés. Une colombe sur une épée renversée avec deux corbeaux regardant vers l'extérieur de la lame.

Il y avait des bancs pour que les invités puissent s'asseoir et des tables remplis de nourriture. Cette nourriture avait été emportée par dame de Hauterive sous ordre du roi de Myrefall. J'étais soulagée de savoir qu'il y en avait pour toutes les invitées et qu'il en restait pour le peuple. Des bardes s'installaient ainsi que des prêtres de Nather, Dieux que mon père priait. Les palefreniers ainsi que les servants préparaient le cortège pour l'honneur de mon père.

Il y avait aussi des peintures de mon père d'afficher proche de l'autel pour que l'on se souvienne de lui. Il y avait des torches suspendues sur les murs et des brasiers proches des tables ainsi que des bancs pour réchauffer les personnes qui y seraient présents.

Le cortège partait vers neuf heures, j'étais à la tête de celui-ci, avec ma robe noire, car j'étais encore en deuil. Le maquillage trompait l'oeil des gens et me fit paraitre moins fatiguée. Le cortège traversait toute la ville et revint vers la cour où les festivités prendraient place. Plusieurs invités commençaient à se joindre à nous, les prêtes déposaient le cercueil de mon père sur l'autel et je m'étais placée proche du cercueil.

Je savais que j'allais recevoir plusieurs condoléances et certaine d'entre-eux ne serait que pour bien paraître, d'autre serait véritable et les autres allaient être dits par des hypocrites. Les bardes commencèrent à jouer de leurs instruments et à chanter. Il était temps que les funérailles suivent leur cours.

Lun 1 Juin - 20:03

Event.Couronnement d’une amie. La vraie amitié, c’est lorsqu’on la confond avec la famille. L’amitié est la resemblance de l’âme.
Je n’aurais jamais pensé retrouver Elise dans de telles circonstances. En fait, après avoir travaillé ensemble pour sauver la peau d’un noble de Myrefall quelques mois passés, nous sommes partis de notre côté. Je suis resté en Myrefall depuis ce temps, et j’ai enfin conquis mon indépendance de Baltoise ; je me suis installé au pays. Elise est retournée chez elle avec son père… mais je n’aurais jamais imaginé la retrouver pendant les funérailles de son père.

D’une certaine façon, je suis fier d’assister au couronnement de la princesse… mais malheureusement, le couronnement est au dépriment du décès du Roi actif, ce qui est visiblement le cas en ce moment. Elise a perdu son père. C’est quelque chose de difficile à surpasser et j’en conçois.

En apprenant la terrible nouvelle, je me suis empressé de trouver des vêtements appropriés pour l’occasion. J’ai sauté dans l’un des navires qui se dirigeait vers le pays de la neige pour y accoster quelques jours plus tard, et après quelques longues heures de cheval, me voilà enfin devant le château. Le froid est pinçant, glacial. Vêtu d’une grande redingote noire, je me suis empressé de la recouvrir d’un gros manteau. Mes températures chaudes de Baltoise me manquent terriblement, en ce moment.

J’arrive enfin devant le château, où les hôtesses me proposent rapidement de prendre mon manteau pour l’emmener dans un vestiaire. Aucune idée de ce qu’est un vestiaire, mais je leur fais confiance ; je retire mon manteau, je leur tends, et ceux-ci partent pour le ranger. Étrangement, la chaleur des brasiers est suffisante pour réchauffer l'ambiance, malgré le fait que nous sommes dehors. Ensuite, je suis escorté jusqu’à ce que j’arrive à la place principale, l'endroit dans lequel se déroulera les funérailles ainsi que le couronnement d’Elise. Je n’ai pas annoncé ma venue, mais me faisant dire que tous sont invités, j’ai pris la peine de me pointer sur place. De toute manière, les chances qu’Elise me refuse auprès d’elle en ce jour difficile sont plutôt minces.

Je me rapproche enfin de l'autel. Mon regard ébahi regarde attentivement les détails du château, scrutant le mobilier extérieur ma foi splendide, jusqu’à ce que mon regard tombe sur le cercueil du défunt. Mon cœur se serre en voyant non loin de là une princesse au sombre regard, aux accoutrements ténébreux, visiblement dans une détresse psychologique imposée par la perte d’un être aussi cher que son père. Je me rapproche donc de la princesse, gardant toutefois une distance sécuritaire. Je refuse de m’imposer ; je vais attendre que celle-ci croise mon regard et réalise ma présence auprès d’elle.

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Ven 5 Juin - 20:14

Event des funérailles
La mort d’un père, le couronnement de sa fille

Elle était là depuis quelques jours déjà. Elle avait participé au cortège, et elle était présente pour représenter indirectement le Roi de Myrefall. Anastasia était celle qui avait emmené la nourriture pour le buffet. Pour l’occasion, elle avait fait préparée un repas sobre, classe mais rien d’extravagant… puisque cette soirée-là allait avoir une signification particulière pour bien des gens, dont le peuple de Viermont en général. Le reste de la nourriture qu’elle avait ramenée servirait à alimenter la majeure partie des restaurants et des magasins d’alimentation à la grandeur du pays de la glace. Beaucoup de changements allaient s’emmener avec cette soirée spéciale, et Anastasia comptait bien montrer au peuple viermontois que la nouvelle Reine savait gérer, et savait mettre ses priorités à la bonne place, contrairement à son père.

Malgré le couronnement de Son Altesse, cette soirée s’annonçait particulièrement triste… pour la simple raison que le couronnement d’un nouveau chef de pays à cet époque-là signifiait indéniablement que quelqu’un de la famille Royale est décédé… et dans ce cas-ci, c’est un père de famille assassiné, qui n’était pas prêt à laisser sa place avant de rendre l’âme. Elise allait donc être laissée à elle-même, puisque son père ne l’a jamais préparé à ce moment crucial et inévitable de sa vie. Elle ne connaissait pas toutes les tâches qu’elle devait accomplir, mais Anastasia était persuadée que le conseil allait savoir l’entourer de façon à la guider dans ses décisions.

Le grand jour enfin arrivé, Anastasia s’avançait lentement dans la grande place qui était emménagée pour les funérailles. Vêtue de sa grande robe noire et dorée ornée de roses, Anastasia avait une stature imposante… mais pas autant que la princesse. Sa robe restait relativement discrète contrairement à ce qu’elle porte d’usuel, puisque le centre d’attention de la soirée en question se devait d’être Elise… et étant discrète de nature, il serait facile pour la reine de se camoufler dans la foule et passer inaperçu, ce qui a poussé Anastasia à se vêtir de façon à se cacher elle-même dans la foule. Elle devait laisser le show de la soirée à la princesse.

La noble femme préparait lentement le buffet et la présentation des repas et des aliments sur la table. Évidemment, un événement pareil ouvert à tous, les pauvres affamés auraient accès au buffet, ce qui se doit d’être limité… sans quoi ils s’empareront de tout. Une part de nourriture leur sera donc offerte à la sortie du château, question de les rassurer ; ils seront remerciés d’être venus, et surtout, ils ne dévaliseront pas le buffet en prévision d’en faire une réserve. Anastasia avait tout prévu, elle était plutôt habituée de devoir travailler avec les gens plus pauvres… en étant conseillère du Roi, elle ne pouvait pas se permettre de laisser les pauvres entrer dans le château pour parler à Sa Majesté de Myrefall, c’est donc à elle que les pauvres s’adressaient.

Elle s’avançait donc dans la place, se rapprochant d’Elise lentement. Au même moment, un jeune homme se rapproche légèrement de la princesse, s’arrêtant à distance polie de celle-ci. Le regard d’Anastasia s’était arrêté sur l’homme, et la noble dame cessait ses pas à une distance légèrement plus grande que celle qui séparait le jeune homme de la gorinn. Elle évitait de parler, laissant les deux se rapprocher suffisamment… peut-être Elise le connaissait-elle…

Ven 5 Juin - 20:39

Funérailles et couronnement

Elle ne se rappelait pas avoir déjà vécu cette étrange sensation, celle d’être nue alors qu’elle n’avait jamais été aussi vêtue. En effet, Haelune avait réussi à dénicher un somptueux manteau de fourrure pour le voyage ainsi des vêtements qu’on lui avait vendu les propriétés extraordinaire pour tenir au chaud, fait par des gorinns lui avait-on assuré. Pour être chaud, c’était chaud, mais il lui semblait que sans son serpent, laissé outre-mer pour ne pas lui infliger pareil supplice, elle se sentait plutôt nue. La lourdeur des habits lui était inhabituel, et les armes qu'elle devait laisser à l'auberge était aussi quelque chose qu'elle avait du mal à avaler.

Et malgré tout, même avec la capuche rabattue, il lui semblait qu’elle n’arrivait plus à se sentir le bout du nez ou encore la pointe des oreilles. Quelle horreur ! Une chance qu’on ne peut pas faire demi-tour d’un bateau, l’envie avait été grande.

Mais le déplacement payé et le logement aussi, sans compter la chance de rencontrer de nouvelles figures politiques, on ne peut pas passer à côté. Surtout si la nouvelle reine est un peu moins raciste, peut-être qu'au long terme elle pourrait en faire une allié. Qui sait.

Bref, l’elfe noire s’était préparé bien avant l’heure, maquillage et coiffure sobre mais réfléchie, son escorte la laissant aller pour aller se payer quelques heures à la taverne. La fourrure choisie n’était pas voyante, pas comme celle d’un renard par exemple, afin de ne pas être déplacé lors d’un enterrement, et sa longue robe était noire comme il était d’usage lors de ce type évènements –aussi, c’est sa «couleur» préférée avec le rouge… Malgré tout, ses origines ne pouvaient pas être camouflées parmi tous ces petits visages pâles comme la neige.

Haelune n’avait pas fait tant de pas avec ses bottes à l'entrée du château qu’on lui proposait d’enlever son manteau.
Haussement de sourcil.
Enlever. Son. Manteau??
Et pourtant, tout le monde autour le faisait. Soit ils sont fous, soit ils ont tous du sang de nordique caché quelque part. Mais elle ne pouvait pas être la seule à refuser non plus. À contre cœur, elle donna son bien le plus précieux du moment ; elle n’avait pas d’armes, ça ne se fait pas vraiment, et elle n’avait pas son serpent non plus. L’idée qu’elle mourrait de froid se frayait doucement dans son esprit jusqu’à ce qu’une chaleur lui parvienne doucement, lui glaçant le sang. Elle reconnaissait bien ce type de chaleur. Il semblait apparemment avoir des feux, beaucoup de feux, pour tenir tout ce beau monde bien au chaud. Pis malheureusement, entre mourir de froid ou mourir cramé, le choix était vite fait dans son esprit, qui savait très bien ce que devait ressembler la deuxième.

La Dalael n’attendit pas son reste, quittant rapidement l’allée au pas de course, et au diable avoir l’air louche aux yeux des gardes : avec un peu de chance, il y aurait moins de brasier à l’intérieur, sans quoi elle ne ferait pas long feu, sans mauvais jeu de mots.

Près de l'autel, l'ambiance était mieux, moins de feux, plus de calme. Elle ne s’approcherait pas de la reine tout de suite. Quelques personnes semblait n’attendre que cela. Les tables étaient remplies, il y aurait d’autres moments. Et elle avait sans doute d'autres personnes à rencontrer, avant, loin des feux de l'extérieur disons...

HRP : si je comprends bien, on peut par la suite se partir d’autres sujets, si jamais? En tout cas à moins de libération de la princesse, Haelune n'est plus près de vous, je ferai mes condoléances plus tard <3

» Sherlock (www.)

Jeu 11 Juin - 17:09

Funérailles et couronnement

Alyss Sanaeh & Elise de Greywish

«What do I say
When it's all over
And sorry seems to be
The hardest word»

La transformation du petit Ed avait été flagrante dans les journées qui avaient suivis la visite de la princesse : beaucoup moins prompt aux larmes et aux colères, il allait plus vers les autres enfants, offrait son aide et écoutait les consignes des vieilles dames qui dirigeaient l’établissement. Alyss l’avait même entendu dire, alors qu’elle passait leur rendre visite, qu’il épouserait la reine un jour (à ne pas prendre au sérieux, d’ailleurs, les enfants ont tendance à dire qu’ils vont épouser à peu près n’importe qui, même leur grand-mère), et qu’il serait soldat plus tard. La propriétaire répétait constamment avec humour qu'elle devrait engager la reine pour passer plus de temps avec les petits, qu'elle avait une bonne influence sur eux.

Puis, les journées des funérailles s’approchèrent et il insista pour trouver des vêtements pour aller voir la reine, et pour lui dénicher un cadeau. Pourtant, peu importe ce qu'ils proposaient au petit, rien ne semblait lui aller. Il se disait trop nul en dessin, pas assez bon en cuisine, pas bon en sculpture. Alyss se dit naïvement qu'il abandonnerait peut-être l'idée. À croire qu'elle avait oublié comment un enfant est borné lorsqu'il a quelque chose en tête...

La journée même, il avait réussit à trouver un bouquet de fleur.
Oui, voilà, donc un petit couvert de terre aux doigts et trempe de neige, une vieille dame affolée car il s’était enfuit une bonne petite heure et la peur au-dessus de leur tête qu’un riche vienne leur crier dessus que le petit a arracher des fleurs de son beau jardin (parce que qui, au Viermont, alors qu'il fait -10, a le temps d'entretenir des fleurs?). Certes, c'était des perce-neige, n'empêche qu'il avait du les chercher longtemps.

Heureusement, personne ne vint se plaindre.
Un coup de chiffon, et Ed était à peu près présentable à la cour des rois.
Une chance que l’ancien monarque n’était plus, sans quoi jamais Alyss ne l’y aurait emmené ainsi présenté, de peur de se faire claquer la porte au nez. Il avait une chemine un peu trop grande, mais tout de même propre, un pantalon bien repassé, et les cheveux peignés.

Pour sa part, Alyss avait dénicher une robe noire, bien que ce soit la couleur qui lui aille le moins bien, lui donnant des airs presque cadavérique. Elle ne se maquilla pas outre mesure, s'affichant plutôt humblement, après tout les portes étaient ouvertes au peuple. Elle avait mis deux légères boucles d'oreilles blanches sans grande valeur et le bijou d'Anastasia, qu'elle portait depuis leur rencontre. Elle avait un peu romancer l'histoire du bijou aux petits, et quelques uns la taquinaient qu'elle avait une amoureuse, mais la blanche se dit que c'était un bel endroit pour le porter.

la Sanaeh entraina le petit avec sourire, lui obligeant à lui tenir la main. De toute manière, il était si heureux qu'il aurait dit oui à presque tout. Ils devaient avoir l’air amusant, deux jeunes enfant, un avec un bouquet improvisé, regardant un peu partout. La gorinn s’afférait à répondre à ses nombreuses questions. Mais il fallait bien avouer que parfois, elle n’avait pas les réponses.

« OWÉÉÉÉ REGARDE TOUTE CETTE BOUFFE! »

En effet, « toute cette bouffe » était bien installée sur une immense table et devait bien faire saliver d'envie de gamin, et pratiquement tout le monde du peuple d'ailleurs. Elle avait la chance d'être gorinn et de pouvoir vivre plus longtemps sans ressentir la faim, mais même pour elle, ces plats semblaient succulents. Des saucissons, des fruits, des...

« Une petite portion, rappelle-toi qu’on en aura à la sortie de toute manière. »

Ed hocha doucement la tête, et elle lui reprit la main. S’en suivant des questions sur qu’est-ce que les plus vieux avaient dans leur verre, c’est quoi l’alcool, et nombreuses autres questions qui lui firent perdre le fil de ses propres pensées. Mais à sa grande surprise, il n'alla pas directement se nourrir, l'entrainant plus loin. Apparemment, il avait été rapide à apercevoir « sa future épouse » car il trouva la reine bien plus rapidement que ce qu'elle aurait fait elle-même. Les bardes entamèrent une chanson que la blanche trouva fort touchante. Un instant de trop où le petit lui lâcha la main et alla en courant vers sa belle reine.

Sans. Regarder. Si. Elle. Était. Occupé.
Non, mais ne cherchez pas, les enfants ne s’aperçoivent jamais si les adultes discutent entre eux. Ou bien ils s'en fichent, elle n'était pas certaine encore, mais quelque chose lui disait qu'ils ne s'en rendaient juste pas compte.

Fort heureusement, sa timidité sembla le rattraper car il figea, cachant ses joues roses derrière son petit bouquet (où il y avait encore de la terre, d’ailleurs…). Ce fit l’instant où Alyssandra pu s’approcher en vitesse, et faire un tour d’horizon.

Il y avait quelques visages inconnus, mais surtout une belle noble avec des roses rouges qui lui rappelait vivement quelque chose.
Hé zut, Anastasia!
Bon, écoute, elle passera pour une enfant de l’orphelinat et puis c’est tout.

Elle s’approcha encore, en se disant qu’elle devra parler pour lui, mais non, le petit bout d’homme finit par s’avancer, ou plutôt le bouquet qui cachait le petit homme finit par bouger.

« Votre… Votre maj… Pour votre majesté, mes condoléances pour votre papa. »

C’est pas tout à fait ce qu’elle lui avait fait pratiquer, mais sa formulation la fit sourire. Il avait d’ailleurs compris la partie où il devait la laisser recevoir d’autres gens, mais à peine le bouquet quitta les petites mains qu’il enlaca les jambes de la reine, puis s’éloigna doucement.

« Toutes mes condoléances, et nos vœux les plus chers de tout l’orphelinat, votre majesté. »
« Si t’as trois minutes, tu me montrerais ta chambre et tes jouets, dit? »

Roulement de yeux intérieur, mais bon, pour la forme elle poussa doucement le petit plus loin pour laisser la reine discuter avec les gens importants, mais pas trop afin que si vraiment elle trouve le temps de lui montrer sa chambre (...) ou juste accepter de lui tenir la main en même temps de jaser aux autres, elle puisse le faire aussi.

Quoi que dans ses souhaits les plus chers, elle l'aurait bien laissé à la reine un peu et prit une coupe de vin. Souhait brisé en mille miette par une noble (vraiment canon) qui pense qu'elle est mineur.
Zut.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

Ven 12 Juin - 21:28

Les funérailles d’un père et le couronnement de sa fille
Événement Libre

« Il importe peu aux morts d'obtenir de somptueuses funérailles ; ce n'est qu'une vaine pompe qui flatte l'orgueil des vivants. »

- Euripide

Il était l’heure! C’était le moment de se rendre au château pour les funérailles. Je m’étais bien préparé pour m’assurer que les gardes de la dernière fois ne me reconnaissent pas. Après tout, j’avais passé un bon moment avec la princesse et c’était embarrassant de les voir arriver pour la ramener au palais.

J’avais mis un pantalon noir agencé à de longues bottes d’un cuir ébène s’élevant aux genoux. Je portais un blouson d’un bleu marin rappelant la mer du Nord. Une ceinture et un débardeur de cuir brun venaient ajouter une légère touche de contraste.

Pour une raison inconnue, en ce jour fatidique, j’avais beau essayé de placer mes cheveux vers l’arrière, ils étaient têtus et restaient ébouriffés. Une chance qu’ils bouclaient, ce qui n’est pas habituel, mais semble être un résidu de mes dernières transformations. Bon, ils me tapent sur les nerfs! Ils gagnent la bataille, je vais simplement les laisser sans coiffure. J’espère que les gens ne remarqueront pas trop ce relâchement et que ça ne détonnera pas trop dans le décor.

Après tout, ce sont les funérailles d’un roi, il est donc évident que les nobles accourront à l’évènement. Le risque est aussi très fort que certains tenteront de se rapprocher de la princesse pour s’élever, voire à essayer de la marier par envie du titre, du statut social et de l’influence qui accompagnent son rôle. Il pourrait même y avoir des tentatives d’usurpation du pouvoir sur la princesse au point de la transformer en simple marionnette avec un titre vide de sens puisqu’ils auraient le contrôle sur elle.

Aussi cruel que cela puisse paraître, nous étions enfin libérés d’un être tyrannique. Je n’avais aucune envie d’honorer la vie et le règne d’un individu qui ne le méritait point. La seule raison que j’y allais était d’offrir mon support à la seule personne qui le méritait … Celle qui offrait son aide au peuple, qui pensait à lui … La plus merveilleuse des muses … Elise!

Je pris tout mon temps pour me rendre à bon port, car le stress augmentait à chaque pas qui m’en rapprochait. J’allais la revoir …

Il était l’heure! Je suis devant le château. Je prends une grande respiration. Il y a beaucoup de monde.
Il était l’heure! J’avance vers la forteresse et y entre ... Je la vois … Faisons le tour!

Sam 13 Juin - 18:34

Les funérailles d’un père et le couronnement

de sa fille.
Event

«"Il importe peu aux morts d'obtenir de somptueuses funérailles ; ce n'est qu'une vaine pompe qui flatte l'orgueil des vivants."
-Mère Teresa, Religieuse (1910 - 1997)»

(HRP : Haelune, on peut faire d'autre sujet qui se passe pendant les funérailles, sans nécessairement que je vous libère. Seul l'intérieur du château n'est pas permis aux invités.)

Les invitées commencent à affluer rapidement, certains me donnent leurs condoléances et d'autres viennent majoritairement pour la nourriture et les boissons. Certain d'entre-eux, ont le culot de me demander ma main, à chaque fois que cela arrive, je les fais s'éloigner d'un revers de la main désintéresser.

Je peux apercevoir au loin, un homme qui vient clairement de baltoise, est-ce mon ami Finwë ou bien une autre personne ? Plus l'étranger approche et plus ses traits répondent à ma question. Finwë s'arrête à une distance sécuritaire et attend que je l'invite à mes côtés. Je le regarde et lui fais signe d'avancer vers moi. Je prends la parole doucement.

- Merci d'être présent Finwë, je suis heureuse que vous ayez réussi à venir.

Cela était simple, mais venait tout droit de mon coeur, voir Finwë me donnait une petite chaleur réconfortante. Je pouvais aussi apercevoir Anastasia qui apprêtait le buffet pour les invités et qui s'approchait doucement vers moi, mais s'arrête un peu plus loin que Finwë et observe si je suis en sécurité avec l'ondine. Quand j'ai fait signe à Finwë de s'approcher, je donnais un sourire à Anastasia pour la rassurer que la personne devant moi était un ami.

Un peu plus tard, j'aperçus un elfe noir, du moins si ma lecture sur les elfes était exacte. Je ne connais pas leurs coutumes aux différents types d'elfes, mais je connaissais vaguement les nobles. Celle-ci ne semblait pas s'approcher de moi, probablement dû au fait que j'avais quelques personnes qui attendaient de me voir.

Je scrutais les alentours rapidement pour chercher Alyssandra et Ed, celle-ci m'a dit qu'elle allait passer avec le petit et j'avais bien hâte de les revoir. J'aperçus un petit bouquet de fleurs et soudainement la personne qui le tenait s'avançait et j'ai reconnu Ed, celui-ci s'adressait à moi en tant que votre majesté et me souhaitait ses condoléances en m'offrant des fleurs, plus précisément des perce-neige. Je lui souris doucement en acceptant le bouquet et le remets à ma servante pour qu'elle ait le porter dans ma chambre. Ed était bien habillé malgré le fait que la chemise était un peu trop grande et je pris parole doucement.

- Merci, Ed, vous êtes très mignon aujourd'hui.

Puis le jeune s'éloignait après m'avoir offert un câlin sur une de mes jambes, ce petit geste me permit de sourire un peu. Alyssandra s'approchait et me fit ses condoléances et les voeux les plus chers de tout l'orphelinat. Je pris parole doucement.

- Merci Alyss et j'aimerais qu'à votre retour à l'orphelinat, vous remerciiez tout le monde pour moi.

Puis j'entendis Ed me demander quand je pourrais si je voulais lui montrer ma chambre et mes jouets. Un petit rire discret se fit entendre provenant de ma part et je lui adressais la parole doucement.

- Je n'ai pas de jouets, mais peut-être que plus tard, je vous ferais visiter le château.

Puis les deux s'éloignaient doucement pour me laisser parler avec les gens de noblesse, mais avant qu'ils ne s'éloignent trop, je fis un signe de main à Ed pour qu'il vienne me prendre la main et rester près de moi. Le garçon n'a pas attendu énormément pour venir me rejoindre et je lançais un sourire à Alyssandra. Elle serait libre de ses mouvements et pour ma part, avoir le petit me réconfortait.

Je crois bien avoir aperçu Mao, mais je ne suis pas sûre. J'espère qu'il va venir me voir et qu'il ne soit pas trop perdu au travers de toute cette foule.

Jeu 18 Juin - 10:11

Les funérailles d’un père et le couronnement de sa fille.

Froid. Glacial. Le temps était terne, j'entends des bruits de corneilles au dehors. Marchant silencieusement dans les couloirs du château, mes pas résonnent dans une atmosphère lugubre. Seules quelques voix commencent à s'élever tandis que je descends les marches qui me mènent dans la pièce principale. Je distingue Élise, son visage pâle cachant encore une plus profonde tristesse, une blessure qui ne pourra jamais être guérie. Il était temps. L'heure était aux pleurs. Le cortège de la matinée a été respecté à la lettre, tout y était préparé en amont. Le peuple, tête baissée, n'osait dévisager leur reine. L'on ressentait parfaitement son aura. En tête du cortège, sa Majesté avançait vers l'endroit le plus sûr pour son père. Le repos éternel de Feu notre roi.

Ma chevelure blonde ondulait dans mon dos, enveloppé dans un ruban noir. Portant un costume brodé de noir et cousu d'argent, j'avançais avec une canne fournit par un des meilleures artisans de Viermont. Sous ce temps maussade, descendant le long de la cité, nous n’osons parler. Il y avait également un prêtre qui tenait son fermoir et citait des versets. Sans trop comprendre ce dont il s'agissait car la langue parlée semblait perdue. Une fois que les mots furent prononcés, nous retournions vers la cour afin de festoyer. Il est de coutume de fêter la mort, afin de montrer au défunt que bien que son corps ne soit plu, son âme vivra dans un monde meilleur et ici bas, nous continuerons à penser et à vivre l'instant présent.

Quelques personnes s'aventuraient près d'Élise, lui souhaitant du courage, leur exprimant condoléance, d'autres souhaitant prendre des nouvelles et montrer qu'ils seront là pour elle. Une femme forte, charismatique mais, qui manque encore de fermeté et de compréhension. Son Altesse n'est encore qu'une enfant, bien des prétendants seront aux aguets et essaieront de la soudoyer. J'espère sincèrement qu'elle osera venir me demander conseil. Après tout, j'en ai fait la promesse à son Feu père. « Je prendrai soin de votre Fille, Sire. »

Je m'avançais dans cette foule, admirant les innombrables personnes venus des autres régions et autres continents, chacun ayant des traits différents. Il y avait des gardes dans chaque coin du palais, mes yeux restaient rivés sur la princesse. Avec les derniers événements, il fallait rester vigilant. Nous n'avons toujours pas trouvé d'indications sur le ou les potentiels meurtriers de feu sa majesté, Vicard de Greywish. D'ailleurs, Élise non plus ne devait pas baisser sa garde, bien qu'elle doit montrer un tout autre visage actuellement. Je n'osais imaginer toutes les questions qu'elle doit se poser. Je serai là pour veiller sur elle et l'aider du mieux que je puisse. Je fis appel à un garde afin de bien surveiller les portes d'entrées et de sorties, il faudrait qu'un groupe de deux gardes fasse des allées et retours dans les couloirs et à l'extérieur. Mieux vaut être prudent.

Je saluais quelques personnes autour de moi, proposant également une coupe de vin. Je me demandais si il y avait un goûteur dans la salle. Le buffet était grand, des mets exquis venus de tout le royaume y était disposé. Je n'osais y toucher, un homme de ma lignée ne pouvait se résigner à prendre une part de gâteau... Et pourtant, qu'elle ne fut pas ma surprise en comprenant que je venais de prendre une bouchée d'une sorte de gâteau rempli de crème. Quelle délice ! Je crois que je n'en avais pas mangé de tels depuis des décennies. Je vis alors la conseillère du roi qui n'osait s'avancer, de peur de sûrement déranger sa Grâce. Prenant un tissu afin d'essuyer mes mains, je le mis dans la poche de mon costume et m'avança vers elle.

- Dame Anastasia de Hauterive, Je m'approche d'elle et baisse légèrement la tête en signe de respect. Ravi de vous compter parmi nous.

FICHE PAR Alexandre de Vanguard

Hrp : Opale Virarose viendra poster avant Élise, j'attends donc que tout le monde fasse son poste rp dans l'ordre avant de l'inclure. Je vous préviens juste =)

Dim 21 Juin - 8:50

(Ordre: Elise, Alexandre, Finwë, Anastasia, Haelune, Alyssandra, Araki.)

Event.Couronnement d’une amie. La vraie amitié, c’est lorsqu’on la confond avec la famille. L’amitié est la resemblance de l’âme.
(Ordre: Elise, Alexandre, Finwë, Anastasia, Haelune, Alyssandra, Araki.)

Alors qu’Elise semble occupée, il y a moi, présent sur place, immobile comme un piquet à attendre qu’elle me remarque, sans donner signe de vie. Je ne veux pas déranger la jeune femme, mais plus les gens entrent dans la place et plus le stress et l’angoisse me ronge. Tous ces gens, tous intéressés à saluer la Princesse et lui offrir leurs condoléances, et il y a moi, qui a l’honneur d’être visiblement le premier en ligne. Une jeune femme se rajoute derrière moi, visiblement une noble, tout pour me faire sentir misérable. Il est vrai que mon estime personnelle n’est pas très haute, mais là, rien pour m’aider…

Elise m’a reconnu assez rapidement puisque celle-ci m’a fait signe d’approcher. Avec un sourire, celle-ci s’empresse de me remercier d’être présent sur place. Je lui retourne ce sourire. Je suis mal à l’aise d’être dans la cour d’un château comme cela alors que je ne suis qu’un misérable fuyard de Baltoise… et bien que j’essaie de ne pas laisser cela paraître, c’est plus fort que moi.

-Je… vous offre toutes mes condoléances… princesse… euh… Votre Majesté…

J’ai bafoué ma phrase… une phrase pourtant simple, certes, mais j’ai réussi à la flopper. Le stress est peut-être trop imposant pour moi en ce moment. Après avoir terminé ce que j’ai à faire, je tourne les talons rapidement… pour mettre une elfe noire dans mon champ de vision. Mais qu’est-ce qu’elle fait là, elle? Le malaise m’envahit encore plus. Tentant de ne pas laisser le tout paraître, je cherche à quitter la cour où se passera les funérailles. Je cherche un endroit plus calme pour me camoufler.

En tentant de sortir, j’accroche malencontreusement un petit gorinn. Maladroit comme pas deux, je me retourne vers lui, m’inclinant tout légèrement tout en m’excusant maladroitement. Il y a trop de gens dans la même partie de la cour… trop pour moi.

-Désolé sir….

Après m’être brièvement excusé, je tourne les talons, levant le cap sur… les jardins. Le seul endroit où il y a moins de gens, mais où il y a des bancs pour s’asseoir et des brasiers pour se réchauffer. La seule chose qui manque, ce sont des fleurs… mais comme on peut s’en douter, cultiver des fruits et légumes ainsi que faire pousser des fleurs dans la neige est quelque chose qui relève de l’imaginaire.

[Je quitte pour le moment, je reviendrai plus tard ! Je me retire donc de l’ordre du tour.]

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Mar 23 Juin - 19:32

Event des funérailles
La mort d’un père, le couronnement de sa fille

Ordre: Elise, Alexandre, Anastasia, Haelune, Alyssandra, Araki.

Qui était cet homme étrange? Anastasia ne savait pas. Il était là, attendant visiblement que la princesse lui prête attention, comme si cet homme avait une quelconque importance à ses yeux… chose que dame de Hauterive doutait fort bien voyant le statut social de l’ondine. Il ne pouvait pas être bien riche, voyant ses vêtements, sa coupe de cheveux, et surtout sa droiture qui faisait plutôt pitre parmi les hauts placés de la hiérarchie. Les accoutrements pouvaient peut-être se ressembler si les pauvres portaient les vêtements des riches, mais la posture des membres du bas-peuple différenciait beaucoup de celle des nobles, selon Dame de Hauterive.

Le regard quelque peu hautain dévisageait l’homme à la crinière bleuté, jusqu’à ce que Son Altesse se retourne vers lui. Elle souriait, se rapprochant de l’inconnu en le remerciant d’être présent… chose qui avait su surprendre Anastasia. Un air légèrement surpris prenait d’assaut les traits de la noble dame. La princesse ajoutait un léger rictus rassurant à la brune, lui faisant donc comprendre que l’homme était quelqu’un qu’elle connaissait, et qu’il n’y avait aucun danger à le laisser approcher… contrairement à ce qu’Anastasia aurait pu croire.

Perdue dans ses pensées, c’est une voix masculine qui poussait Anastasia à la surprise. Son regard un peu saisit se retournait rapidement vers la provenance de sa voix pour constater que Sire de Vanguard s’était rapprochée d’elle assez pour lui prêter attention. Une phrase, une seule, mais contenant assez de signification pour que Dame de Hauterive affiche un sourire à l’homme qui saurait conseiller la princesse.

« Bien le bonjour à vous, Sire de Vanguard. »

Le ton employé était stricte, comme d’habitude, mais une pointe de sincérité et un soupçon de regret pouvait être audible dans le son de sa voix. Effectivement, il est bien de se revoir, mais dans de circonstances aussi dramatiques que ceux-ci, il va sans dire que la tristesse était également au rendez-vous. D’une certaine manière, il était hors de question pour Anastasia de ne pas se pointer aux funérailles ; Elise avait une importance particulière aux yeux de la noble dame.

« Ayant longtemps considéré Son Altesse Elise comme une petite sœur, il était hors de question pour moi de manquer un événement de cette importance. » Sa voix finissait par s’atténuer un peu, devenant plus douce, moins stricte et surtout, beaucoup plus sincère. « J’ai toujours été là pour elle… mais dès à présent, vu son nouveau statut, c’est à vous de prendre soin d’elle, je crois bien. »

Mer 1 Juil - 19:26

Funérailles et couronnement

Alyss Sanaeh & Elise de Greywish

«What do I say
When it's all over
And sorry seems to be
The hardest word»

Constatation première, Anastasia fut requise par un homme. Mais homme mes amis, homme avec un grand H. Peut-être un prétendant, elle le lui souhaitait bien, mais ça signifie qu’elle avait le champ libre si son attention était requise pour aller ~~se saouler la gueule~~ rencontrer des gens snobs et faire de nouvelles amitiés, tout ça. Elle en profita quand même pour se rincer l'oeil en espérant bien qu'ils finissent la soirée rapidement ensemble. D'ailleurs, la noble semblait un brin stressée par tout cela, décompresser lui ferait grand bien.

Constatation seconde, la reine accueillit le petit, lui laissant donc champ libre. Pas que sa présence ne la dérange, au contraire, elle adorait ce petit, mais soudainement, elle pouvait doublement profiter de la soirée. Bon, juste un peu car elle ne lui laisserait pas trop longtemps dans les jambes, reste que ce petit était sa responsabilité et pas celle d'une reine en deuil.

Elle remercia la reine d'un hochement de tête. Elle n'eut point le temps de faire des recommandations au petit, du style «tu ne parles pas aux invités de la reine, non ça n'intéresse pas les nobles de savoir ce que tu peux faire avec une pomme de terre, reste près des adultes en qui tu peux avoir confiance, soit moi et dame Elise, et c'est ça». Après tout, le pire qui pouvait arriver, c'est qu'il insulte sans le vouloir quelqu'un en disant pas subtilement « regardez reine, elle est grosse cette dame », ou une niaiserie d'enfant du style. Alyssandra croisa d'ailleurs mentalement les doigts pour que ça n'arrive pas.

Autour, il lui semblait qu'il y avait beaucoup d'inconnus, mais surtout de diversité. Il lui sembla voir des elfes, des elfe noirs? et beaucoup de gens qu'elle ne connaissait pas. Elle ne s'éloignerait pas trop, pour pouvoir avoir le petit pas loin des yeux, mais assez pour ne pas avoir un verre d'alcool trop près d'Anastasia, disons. D'ailleurs, le buffet l'appelait et elle avait bien envie de grignoter en compagnie d'adultes, pour lui changer un peu de l'orphelinat. Petiiit vin, où es-tuuu?

[HRP : Je suis partie et Haelune ne postera pas pour l'instant. Next!
Désolée du retard, je suis tombée en congé et j'en ai profité un peu :/ ]

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

Ven 3 Juil - 13:17

Les funérailles d’un père et le couronnement de sa fille
Événement Libre

« Il importe peu aux morts d'obtenir de somptueuses funérailles ; ce n'est qu'une vaine pompe qui flatte l'orgueil des vivants. »

- Euripide

Il y avait tellement de gens présents. C’était la foire aux nobles! Pleins de visages peuvent me reconnaître … J’espère que ça n’arrivera pas.

En retournant le regard, je vis le sien dans ma direction … M’a-t-elle reconnue? Son air incertain penche plus pour l’infirmer que le confirmer. Elle est bombardée par les visiteurs. Elle risque de s’épuiser rapidement. Je dois trouver un moyen de la voir à part.

Je viens de voir Anastasia et Alyssandra. Je vais me faufiler pour éviter la première et probablement passer un moment avec la deuxième, question de me détendre … de me changer les idées.

Sans m’en rendre compte, un homme aux cheveux turquoises m’accroche et me salue avec hésitation.

- C’est correct …

C’était Finwë !!! Je suis sous le choc! J’ai fait un bout de chemin avec lui, mais il semble avoir régressé un peu … Le pauvre ondine a l’air si peu confiant et mérite sa nouvelle vie sans tyrannie. Si seulement il pouvait profiter de s’en être sorti!

- Tu n’as pas à t’excuser … Finwë.

Je pense qu’il est trop tard et qu’il n’a pas entendu ce que je lui ai dit … Bon, je me reprendrai à un autre moment pour lui parler. Ce n’est pas comme si j’avais la même apparence que lorsqu’on s’est rencontrés la première fois. Ça aurait été étonnant qu’il me reconnaisse.

Je tente de m’approcher discrètement de la princesse et de façon légèrement nonchalante. Je ne veux pas montrer que je suis clairement intéressée par elle. En chemin, je croise Alyssandra.

- Bonjour mademoiselle! Je suis heureux de voir une fleur aussi délicate et pure parmi tant d’autres qui fanent et sont épineuses.

Sam 4 Juil - 20:47

Les funérailles d’un père et le couronnement

de sa fille.
Event

«"Il importe peu aux morts d'obtenir de somptueuses funérailles ; ce n'est qu'une vaine pompe qui flatte l'orgueil des vivants."
-Mère Teresa, Religieuse (1910 - 1997)»

(Ordre : Elise, Alexandre, Anastasia, Haelune, Araki)

Je suis présente aux funérailles de mon père que physiquement, car je pense au passé, au moment perdu avec mon père. Je n'ai pas passé beaucoup de temps avec lui et je m'en veux tellement. Mon regard est vide et ne brille plus depuis plusieurs semaines maintenant. Ed le petit garçon orphelin qui me tient la main présentement doit avoir perçu ma tristesse, car il me serre la main et se blottit un peu plus contre moi. Je lui fais un sourire qui se veut rassurant, mais ce n'est qu'une façade pour le moment. Il y a beaucoup trop de personnes qui sont présentes que pour profiter de la mort de mon père.

Je reste devant son cercueil à attendre que la ligne de personne ne soit terminée pour pouvoir m'effacer parmi la foule. Les personnes proches de moi ont conscience que j'aime être discrète et je me fonds facilement dans les foules et cela paraît. Je peux sentir le regard protecteur d'Alexandre sur moi, depuis la mort de mon père, il agit un peu plus comme un paternel et je dois bien avouer que cela me rassure grandement, car je sais que je peux compter sur lui quand j'ai des questions ou des doutes. Il s'approche d'Anastasia, ma grande soeur de coeur, je ne lui ai probablement jamais dit, mais celle-ci m'a grandement aidé et je l'aime d'un amour fraternel. Tout était simple et facile quand elle m'apprenait divers sujets et j'étais heureuse durant ces moments-là.

Finwë semble tendu et mal à l'aise parmi autant de noblesse et dans la cour de mon château, il m'offre ses condoléances en utilisant mon titre de princesse et il se corrige en m'appelant Sa Majesté. Je pousse un soupir et prends parole doucement.

- Vous pouvez continuer à utiliser mon prénom Finwë, vous restez mon ami après tout.

Je voulais le rassurer, mais je ne sais pas si cela à marcher, car il se retourne avec beaucoup plus de malaise et quitte la cour en bousculant doucement un gorinn au passage, puis il sort de mon champ de vision, il semble prendre la direction de mon jardin. Alyssandra me remerciait d'un hochement de la tête pour la laisser libre durant un moment.

La personne qui ressemble à Mao est sortie de mon champ de vision, je ne peux pas l'apercevoir et avec notre grandeur parmi la foule de gens d'origine diverse, cela devient encore plus compliqué. Je fais signe à un serveur d'approcher pour que je puisse prendre une coupe de champagne et je lui demande un verre d'eau pour le petit qui est proche de moi.

Dim 5 Juil - 4:32

FUNÉRAILLE

Des vagues, l’océan, une terre au loin tandis que notre bateau approche vers Viermont. Je n'ai jamais pu voir au-delà de Myrefall et ses contrées voisines. Aujourd'hui, je franchis un cap, celui de m'ouvrir à de nouveaux horizons. C'était il y a quelques jours, alors que j'étais en compagnie d'une femme milicienne afin de m'aider à escorter et soigner un pauvre homme, j'avais entendu un crieur évoqué la mort du roi de Viermont. Sa fille a du tout organiser en un temps record pour permettre des funérailles décentes envers son feu paternel.

Tandis que le vent s'engouffre dans mes longs cheveux platines, mes yeux émeraudes scrutent les quelques personnes à bord du navire. Comme je m'y attendais, le roi de Myrefall a sûrement du laisser sa place ason bras droit afin d'être son représentant a cet événement, hélas, bien tragique. Le froid mordant me frappe de plein fouet, cette région enneigée et montagneuse me change radicalement des habitudes de Myrefall. Je songe que, jamais, je ne viendrai que très rarement. Sûrement pour des occasions, jamais pour y vivre.

Nous avons amarrés, je me déplace aussi légère qu'une plume, assistant dans un coin aux versets du prêtre lorsque fut déposé le corps sans vie de feu le roi. Tout le monde repartit au sein du château, je dois avouer que la culture de Viermont semble bien différente de la nôtre. Je distingue des gorinns, race qui n'est que peu présente à Myrefall. Les bâtisses de cet empire, la langue locale, leurs habits, tout ça me fascine ! Je pense à mon maître, Cabalhe, qui semble se réjouir de voir au-delà des murs de Myrefall tout un tas d'autres vies. Néanmoins, ici, la vie paraît bien morne et triste. Pas d'oiseaux chanteurs, pas de champs à perte de vue, pas de sourire d'une jolie paysanne... Non, ici il y a la tempête, les vagues par temps de pluie qui se fracassent contre les falaises, les montagnes qui empêchent d'admirer le soleil. Si tant est qu'il y ai du soleil parfois.

Je me suis évadée de la cour pour discuter avec un homme étrangement timide, avec une crinière bleutée. Notre conversation fructueuse me permet d'en apprendre bien plus sur des êtres différents des humains. Je dois songer à prendre rendez-vous avec le roi de Myrefall, afin de comprendre pourquoi il y a peu d'autres races au sein de la grande cité. Alors que celles-ci ont tout à partager avec nous. Peut-être que la vie chez nous ne leur permet pas de vivre aussi sereinement. Une fois notre petite conversation terminée, je suis retournée à la cour afin de faire d'autres connaissances. Et surtout, admirez tout ce beau monde. Dois-je m'annoncer à la princesse ? A mon avis, elle aura tellement de choses à faire et à parler aux personnes plus hauts gradés que je peux passer mon chemin.

Un grand buffet se dresse, je prends une bouchée d'un mets sucrée avec une sorte de crème à l'intérieur. Cela n'arrive que rarement d'avoir un aussi grand buffet ! Je ne saurai pas dire si les personnes présentes n'osent à peine y toucher de peur de paraître pour des gros mangeurs. Personnellement, je ne m'en prive pas. Une idée vint me traverser l'esprit. Et si, j'en profitais pour aller vers sa Grâce et lui demander si elle souhaitait que je la soigne de son tourment. Bien évidemment, afin d'évoquer la présence de Cabalhe au sein même de son royaume peut lui paraître effrayant. Je ne souhaite pas être une fanatique à ses yeux. Peut-être devrai-je d'abord me rapprocher d'elle subtilement et converser avec elle avant de lui faire part de mon intention. Qui est, je tiens à le rappeler, bénéfique et exclusivement bienveillante. Seulement, comment vais-je m'y prendre ? Je distingue deux personnalités tout à fait dans mon intérêt, converser entre elles. Si également, je pouvais faire quelques négociations avec dame Anastasia, peut-être aurai-je la possibilité de m'entretenir avec le roi plus vite que ce que je peux imaginer. Qui ne tente rien, n'a rien !

Dans ma robe noire et dorée, avec élégance, je marche dans leur direction avec assurance. Je songe à me faire quelques relations hauts placés, il est de mon devoir de prendre les devants et d'essayer de prendre place au sein de cette hiérarchie. Cela est risqué. Il faut que je sois sûre de moi, sans paraître hautaine. Ici, il s'agit également d'une partie d'échec.

- Pardonnez-moi de vous interrompre, je suis Opale Virarose, grande prêtresse au sein du duché de Myrefall. Je souhaiterai m'entretenir avec Dame de Hauterive ainsi que Dame de Greywish. Comme le lieu est propice aux rencontres, je me tiens disposée à pouvoir faire votre rencontre et celle de la future reine. Avec tout ces évènements tragiques, je pense qu'il est préférable d'avoir une assistance du Saint-Esprit. La foi permet de faire tenir la vie des homme.

feat. tout le monde ▲ dialogue #ff0a5d ▲

Dim 5 Juil - 4:38

Les funérailles d’un père et le couronnement de sa fille.

Anastasia, cette charmante femme avait le regard bien vague, comme portée au loin par l'écho du son des vagues. Lorsque celle-ci évoquait Élise, il y avait un soupçon de chagrin. Bien évidemment, je la compris fort bien en ces temps maussades et la mort du roi. Viermont allait découvrir de nouveaux horizons et j'espérais aider sa Grâce à atteindre ses futurs objectifs. Mon regard ne cessait de vouloir croiser les siens, souhaitant lui prouver ma sincérité. Après tout, le regard est le reflet de l'âme. Néanmoins, même si aujourd'hui Myrefall était une alliée, il faut savoir garder ces distances et éviter de dévoiler tous les maux du pays. La politique, toujours savoir se méfier et en même temps en faire ses alliées. J'admirais la prestance qui dégageait de son être. D'une voix basse, m'approchant de son oreille, je déclarai ces mots :

- Sachez, Dame de Hauterive, que son Altesse aura les meilleurs services dont elle aura besoin. Depuis la mort de son père, nous avons fait en sorte qu'elle ne risque rien. Vous avez sûrement eu vent de l'assassinat ? Le scélérat court toujours. Nous finirons par le trouver. Personnellement, je songe à un suspect venant de l'intérieur du château avec quelques complices extérieurs. J'étais auprès de son père pendant quelques temps et cet homme, bien que son caractère soit fort, a sûrement du se faire plus d'ennemis que ce qu'on pourrait le croire. Si Dame Élise venait à périr, Viermont tomberait sous le chaos.

Celui qui oserait s'en prendre à elle risquait de tâter de ma lame. Il fallait que je continue à m’entraîner. Depuis que j'étais devenu conseiller auprès de sa Majesté, il était bien rare d'avoir quelques séances d’entraînements au corps à corps. Cela me manquait. Le tintement des lames, les entrechoques, les courbatures. Mes réflexes ont sûrement du diminuer. A mon avis, de sa famille, Élise a tout perdu. Ou presque. Ma loyauté lui sera fidèle jusqu'à ma mort. Mon regard vira sur celle-ci, dressée dans sa sublime robe avec ce teint pâle et ses yeux tristes. Je l'aimais. Non pas comme un amour qui se finit par un mariage mais, plutôt l'amour d'un paternel pour sa fille. Un substantif qui pourrait représenter la figure d'un père qui lui manque. Reculant d'un pas, élaborant un large sourire, je tends mon bras à dame Anastasia.

Souhaitez-vous m'accompagnez auprès de sa Grâce ? Si vous souhaitez vous entretenir plus promptement auprès d'elle, je peux m'occuper de cela.

Tandis que j'attendais la réponse de la préfète, une femme bien élégante se tint devant nous. J'esquissai un petit sourire lorsqu'elle commença à évoquer le « Saint-Esprit ». Il est vrai que la plupart du temps, on finit par oublier que nos Dieux nous surveillent alors qu'ils guident nos pas. Néanmoins, les sujets religieux n'étaient pas vraiment ma tasse de thé. Je regarde Anastasia, ne sachant quoi trop penser de cette intervention. Je pris la parole, je verrai comment la préfète de Myrefall décidera d'un entretien ou non avec elle.

- Bonjour Dame Virarose, sachez que je comprends parfaitement votre statut et votre dévouement pour les Dieux. Et vous avez sûrement raison. Par contre je me tiens de vous informer que, si sa Majesté, Élise de Greywish ne désire point s'entretenir avec vous, pour n'importe quelle raison, vous devrez vaquer à d'autres occupations. Après tout, vous pourrez toujours envoyer une missive afin qu'elle puisse s'entretenir avec vous. Qu'en pensez-vous Anastasia ?

Il faut dire que la religion et moi n'avons jamais été très proche. Quand je songeais à Okar, le Dieu de la protection, je me rendis bien vite compte que la seule protection qui me sauvera n'est autre que moi-même. Je serai le bouclier d'Élise, j'en ai fait le sermon à feu notre ancien roi. Le jour où il arrive quelque chose de grave à la princesse, je crois que mon rôle ne sera plus. Mon visage semblait se figer dans cette optique, un faciès où je fronçais légèrement les sourcils, perdu dans mes pensées à cette simple idée de perdre la femme la plus précieuse à mes yeux.

FICHE PAR Alexandre de Vanguard

ré

Dim 12 Juil - 10:38

Event des funérailles
La mort d’un père, le couronnement de sa fille

Anastasia ne portait pas attention à autrui… certes parce qu’elle ne pouvait pas porter son sévère regard sur tous les gens présents dans l’enceintre du château, mais son attention avait été attirée par Alexandre de Vanguard, ce charmant jeune homme qui s’occuperait de la nouvelle Reine de Viermont comme s’il s’agissait de sa propre fille… eh oui, c’était l’impression que l’homme donnait à la noble de Myrefall. Il avait bien pris le temps de lui expliquer tout ce dont elle devait savoir quant aux dernières semaines que Sir de Vanguard a passées auprès de Vicard, et les prochaines qui viendront aux côtés d’Elise. Son regard froncé scrutait les détails du visage d’Alexandre, prenant donc bien soin de non seulement écouter ses dires, mais également voir ses émotions.

« J’aiderai à financer les recherches du côté de Myrefall, en cas où on verrait le suspect fuir vers mes terres natales… j’ai plusieurs contacts sur les océans, je leur ferai part de tout cela. Si vous avez des contacts ou des détails concernant l’identité du suspect, il serait bien de m’en faire part dans l’éventuelle des choses… puisque en ce moment-même, le temps n’est pas à l’enquête…»

Le temps n’était pas à l’enquête ; Anastasia était présente sur les lieux pour souhaiter ses condoléances à Elise et surtout, être présente pendant le moment le plus important de sa vie, comme elle lui a toujours promis depuis son tout jeune âge : son couronnement. Alors que l’homme invitait la noble de Hauterive à rejoindre sa Grâce, les deux furent interrompue par une jeune femme étrange, de noir et or vêtu. La voix d’Opale s’élevait, commençant par son nom et terminant par une incitation directe à se conformer à une croyance directe. Anastasia étant athée, celle-ci n’avait pas du tout le goût de rire. Plantée debout, sans bouger, le regard froncé, elle dévisageait la jeune Opale. Son discours avait presque offusqué la noble dame. Anastasia venait littéralement de comprendre qu’Opale se servait des funérailles ROYALES pour faire sa propagande religieuse… chose qu’elle aurait bien du mal à tolérer…. Néanmoins, elle devait comprendre aussi que certaines personnes sont croyantes, et peut-être que cela pourrait rassurer Elise, qu’elle savait croyante…

La voix de l’homme à ses côtés s’élevait finalement, expliquant tout parfaitement. Après ses dires, Anastasia n’avait plus rien à ajouter. D’une certaine manière, il lui a expliqué de façon bien plus polie qu’elle n’aurait pu le faire ; son agacement était un peu visible certes, mais se serait clairement fait entendre dans le ton de sa voix… et elle se sentait plutôt soulagée de voir qu’Alexandre avait pris les devants dans une réponse ma foi bien respectueuse… chose qu’elle aurait été incapable de faire avec son état d’esprit actuel.

« Personnellement, je ne suis pas intéressée par vos croyances, comme n’importe quelle autre, d’ailleurs. Néanmoins il en est peut-être autrement de Sa Majesté ; pour lui parler, vous devriez lui envoyer une missive et voir à la rencontrer, comme Sir l’a mentionné. Sachez que je ne suis aucunement impliqué dans le système royal de Viermont, et qu’il sera à eux de voir cela avec vous. »

Tout avait été dit… d’ailleurs, pour la rencontre avec la Princesse, il va sans dire que la sécurité sera réhaussée puisque le meurtrier court toujours ; la magie de l’altération d’apparence pourrait avoir joué son coup là-dessus… mais sachant qu’Elise a sécurisé le château à l’aide de l’anti-magie, son sort ne fonctionnerait plus… ce qui rappelle froidement à Anastasia que cet étrange personne est bien elle-même. Dame de Hauterive était sceptique à laisser la princesse avec Opale… sachant d’ailleurs qu’Elise avait une très mauvaise estime en les Dieux par ces temps difficiles ; pourquoi lui avoir enlevé son père ? Pourquoi les dieux ont laissé un truc aussi mauvais arriver, s’ils sont si bons ? Elle avait passé quelques jours auprès de la future Reine, et c’était suffisant pour comprendre que cette dernière refuserait les approches d’Opale… néanmoins, Anastasia comptait laisser la princesse refuser par elle-même, puisqu’elle est à présent en position de prendre les décisions.

Jeu 16 Juil - 23:07

Funérailles et couronnement

Il lui sembla que ce fut le moment opportun pour s’approcher de la reine; personne ne semblait s’adresser à elle, même si beaucoup de gens semblait lui tourner autour. Surtout des hommes. Beaucoup d'hommes, tel des vautours autour d'une carcasse. Ah! Les imbéciles. C'est très mal connaître les moeurs d'une femme que de croire que l'on peut avoir une chance avec le coeur de cette dernière à la journée de l'enterrement de son père. Bref, qu'ils s'essaient, ça ne ferait que divertir davantage la noire.

D’ailleurs, dans l’équation s’était rajouté un môme dans les jambes de la future souveraine. Aux dernières nouvelles, elle n’en avait pas, ou bien elle en avait et l'histoire était inconnue aux oreilles de l'elfe noire. Et il n’était pas des mieux habillés, en plus, amplifiant l'impression qu'il ne s'agissait pas du sien. Il est vrai que l’évènement est ouvert à tous, mais qui irait ficher son gosse dans les miches de la reine, dites-moi?

Aucune idée, elle venait de le remarquer. Les mioches lui donnaient froid dans le dos. Haelune ne les aimait pas du tout. Bref, elle ferait fi de sa présence, l'ignorant superbement alors qu'elle s'approchait de la blanche.

Il y avait beaucoup de figures étrange aux alentours. De drôles de vêtements, certains hautement vêtue comme une dame au rouge à lèvre assez aisément remarquable. D'autre étaient exactement ce à quoi elle aurait dû s'attendre; des gens du peuple venu pour scèner ou avoir de la nourriture gratuitement. Bon, avec la famine qui s'est abattue dernièrement, c'était à prévoir, mais n'empêche que si c'était son évènement à elle, elle les aurait fichu à la porte. Bon, aller, elle chercha le ton le plus doux qu'elle pouvait s'emprunter.

« Votre majesté, je me trouve ici sur vos terres pour vous adresser mes plus sincères condoléances. Je vous souhaite aussi un avenir plus heureux, et que votre règne soit long et prospère. »

La drow n’hésiterait pas à flatter la jeune dans le sens du poil; puisqu’il n’y avait personne pour appuyer les siens dans ses terres, et que la plupart des monarques, dont le défunt roi, ne les tennaient pas dans leur cœur, pourquoi ne pas s’essayer avec une future reine?
Bon, clairement que les conseillers de dame de Greywish ne serait pas en accord avec ceci, mais honnêtement, la Dalael ne cherchait que des alliés et pas des ennuis. Sait-on jamais quand une reine peut s’avérer utile.

« S’il y a quoi que ce soit que je puisse faire, j’en serai honorée. »

Elle s’inclina un peu, gardant une distance raisonnable pour ne pas inquiéter personne. Elle ne s'imposerait pas davantage si quelqu'un d'autre voulait s'approcher, après tout c'était une première impression déjà pas mal.

» Sherlock (www.)

Jeu 23 Juil - 11:27

Les funérailles d’un père et le couronnement de sa fille
Événement Libre

« Il importe peu aux morts d'obtenir de somptueuses funérailles ; ce n'est qu'une vaine pompe qui flatte l'orgueil des vivants. »

- Euripide

Après avoir croisé la jeune Gorinn, il est temps que je tente d’en approcher une autre … La plus belle de toutes! Une elfe noire venait de l’accoster. J’en voyais rarement dans les parages, que pouvait-elle bien faire ici? Je me mis en ligne derrière elle pour avoir ma chance de parler à celle que j’aspire rencontrer.

Le stress grimpa soudainement comme une bouffée de chaleur et de fourmillements dans mes tripes. Je regardais partout et déviais mes yeux chaque fois qu’ils allaient dans sa direction. J’avoir peur … Peur de me faire repérer… Peur de me faire attraper … Peur de me faire arrêter alors que je suis trop près d’elle … Parce que j’ai été avec elle … Peur qu’on me reconnaisse … Une chance que j’ai changé mon apparence!

J’attendis mon tour. La demoiselle avant moi était très polie et complimentait fortement la princesse … Évidemment! Tous ceux qui paradaient devant elle le faisaient et tentaient d’attirer ses grâces. Mais nul n’avait su les obtenir comme j’ai réussi il y a quelques temps …

Ô Nather! Accorde-moi cette bénédiction! Permets-moi de raviver la flamme qui nous a allumés en Myrefall … Ô Nather! Donne-nous cet instant pour nous réunir et se retrouver. Alloue à tes enfants la possibilité de se revoir et de se côtoyer. Ô Nather! Aide-moi à vivre ce moment, à le déguster avec Elyse … Ô Nather tout puissant!

J’eus l’impression que l’énervement prenait le dessus sur moi. Je faisais peut-être des tics et des buts sans m’en rendre compte, ce qui a pour effet d’augmenter ma nervosité. Des gens commençaient à m’observer attentivement … L’opération Incognito semble avoir échouée! Qu’est-ce qu’ils ont tous à se tourner vers moi et m’offrir des attitudes hautaines et étranges?

- Bonjour, princesse!

Je lui fis une révérence légèrement maladroite.

Jeu 23 Juil - 22:09

Les funérailles d’un père et le couronnement

de sa fille.
Event

«"Il importe peu aux morts d'obtenir de somptueuses funérailles ; ce n'est qu'une vaine pompe qui flatte l'orgueil des vivants."
-Mère Teresa, Religieuse (1910 - 1997)»

(Ordre : Elise, Opale, Alexandre, Anastasia, Haelune, Araki)

La cour de mon château est bondée de monde, qu'il soit riche ou pauvre, cela m'importe peu, pour le moment qu'il respecte mes décisions et le fait que je suis en deuil, tout sera parfait de mon côté. Bien sûr, les funérailles officielles devraient commencer sous peu. Je pouvais encore voir, Alexandre et Anastasia parler ensemble. Il y eut une troisième personne qui les approchait et leur parlait, je suis malheureusement devenue un peu plus méfiante depuis la mort de mon père et mon tempérament devient très variable.

Heureusement, mon attention fût attirée par Ed qui semblait émerveiller par tous les objets différents de ma cour, probablement qu'il voulait me remonter le moral. Le petit était très mignon et je m'étais attaché rapidement à lui lors de ma visite à l'orphelinat. Puis une femme s'approche de moi et attire mon attention en me souhaitant ses condoléances et d'avoir un règne long et prospère avec un avenir plus heureux. Mon regard d'azure était maintenant posé sur celle-ci, ses traits son elfique, mais sa peau sombre et ses cheveux d'un blanc magnifique me donne l'information nécessaire qu'elle fait partie des elfes noirs. Leur culture est très mystérieuse pour moi, car mon père n'a pas gardé beaucoup de livres dans notre bibliothèque concernant cette race et il ne les portait pas dans son coeur. Je ne répondis pas tout de suite à sa voix et prit une gorgée de mon champagne. Elle prit la parole en me disant qu'elle serait honorée de m'aider au besoin. Je ne peux pas discerner ses intentions, veut-elle m'utiliser comme ses nombreux prétendants ou est qu'elle est sincère. Ma voix se fit entendre doucement et légèrement froide dû aux évènements.

- Je vous remercie pour les condoléances, mais vous devez savoir qu'avec les évènements, je ne ferais pas confiance à des personnes que je ne connais pas pour m'aider au besoin, même si celle-ci est honorée... Cela est pareil pour tous les gens présents et ce peut importe leur origine. J'ai des conseillés qui sont présents pour moi et cela me suffit... Je n'ai pas besoin d'aide d'autrui...

J'étais probablement méchante, mais je voulais que tout cela se termine pour retourner dans mon jardin ou ma chambre et être tranquille pour réussir à vaincre ce deuil. La dame s'inclinait un peu et gardait ses distances. Je tentais de croiser le regard d'Anastasia ou d'Alexandre, je suis un peu agacée de devoir tenir une image quand mes émotions disent le contraire.

Peu après ma détresse, je pouvais apercevoir un Gorinn... Mao ! Que fait-il présent, j'ai peur pour lui, notre batifolage d'un soir interrompu par les chevaliers de mon père aurait probablement dû lui en décourager et surtout qu'aucune magie ne fonctionne pas dans l'enceinte du château. Mon regard surpris se posait sur lui quand il me saluait en faisant sa révérence un peu maladroite due au regard des autres, ma voix devait probablement avoir plein de surprise.

- Mao ?! Pourquoi tes cheveux sont bouclés ? Je... Je...

Je ne suis pas capable de finir ma phrase tellement que je suis surprise et que je sais au plus profond de moi qu'Anastasia et Alexandre doivent avoir leurs regards posés sur moi en ce moment.

Mer 29 Juil - 7:38

FUNÉRAILLE

D'un ton sévère, je compris parfaitement que ma foi n'allait pas attirer grand monde parmi ses événements. De plus, comme la Dame le stipule, sa Grâce pourrait très bien avoir envie d'écouter quelques prières et peut-être même vouloir entendre mon histoire. Ceci étant dit, l'homme à ses côtés était tout aussi réticent. Il semble que je n'ai point ma place parmi ces gens de la haute société. Bien évidemment, je ne vais pas abandonner une aubaine pareille. Passant une main dans mes cheveux, je souris face à ces personnes pour le moins, désinvoltes et tentent un nouveau stratagème.

- Vous savez, en ces temps moroses, il est important de pouvoir discuter. Aujourd'hui, admirez comme toutes ces personnes s'adressent à sa Majesté. Des condoléances, encore et toujours. Seulement, personne ne semble se soucier de ce qu'elle ressent. Bien qu'elle soit entourée, ce n'est pas de cette façon qu'elle avancera. Elle n'est encore qu'une enfant ! Je pense sincèrement que, une simple entrevue avec votre princesse et je vais la requinquer. Ne me regardez pas avec ces grands yeux, je vous prie ! Je ne lui souhaite aucun mal. Ce que j'espère, c'est pouvoir simplement aider mon prochain. De plus, comme il s'agit de la future reine de Viermont, il faut absolument qu'elle montre l'exemple. Son peuple compte sur elle.

Je sens des regards insistants, une étrange sensation de bourdonnement dans la tête. J'imagine fort bien l'effet que Cabalhe pourrait apporter à sa Majesté. Une certaine sérénité bien qu'un poids énorme siège sur ses épaules. La future reine a besoin de cran, d'être vénérer, admirer. Pourtant, la tâche sera ardue face à tant de résignation. Si je ne peux parler de mes prières, pourquoi ne pas parler du réconfort et du fait d'aider autrui ? Je peux sentir son âme tourmentée, Cabalhe me susurre que son âme est très fragile, qu'elle mérite bien mieux que de se retrouver dans cette position.

- Messire, Madame, sachez que je suis honorée d'être parmi vous. Je n'avais jamais mis les pieds dans cette belle cité et je dois admettre, que l'architecture est incroyable ! Myrefall aurait bien besoin de connaître de tels édifices. Cela manque un peu de musique d'ailleurs, vous ne trouvez pas ?

feat. tout le monde ▲ dialogue #ff0a5d ▲

Mer 29 Juil - 8:10

Les funérailles d’un père et le couronnement de sa fille.

Il est vrai que ce n'était pas un temps à enquêter. Et pourtant, Dieu seul sait si les meurtriers de son père rôdaient encore aujourd'hui, prêt à attaquer à n'importe quel moment. Ils pouvaient avoir n'importe quel visage, n'importe quelle forme. Cependant, la vigilance était de rigueur. Je retenais la plupart des visages que je croisais, sans oublier le plus beau de tous, celui d'Élise. Celle que j'aurai pu considérer comme ma propre fille. Néanmoins, je ne pense jamais en avoir. Au vu des années qui défilent et de tout le travail qu'il me reste à accomplir, l'idée d'avoir une famille n'est qu'un rêve. Anastasia semblait réellement être une femme en or, dans sa façon d'agir, de parler. Je décelai en elle une pointe d'humilité qui se fait rare de nos jours. J'aurai presque envie de l'inviter à dîner, afin de parler d'autres choses que de politique.

Opale Virarose. Je dois avouer que ma première impression est : « Atypique ». Je ne saurai dire si les fanatiques religieux sont des créations loufoques des Dieux et des Déesses, néanmoins, sa façon de détourner la conversation me fit sourire. Bien qu'elle n'avait pas tout à fait tord sur la princesse. Connaissant sa Majesté, il est vrai que d'entendre ces mots doivent la toucher au plus profond d'elle. Je fus tout de même surprit de la manière dont Dame Virarose proposait ses « services ». Gardant mon sang froid lorsqu'elle évoqua le fait qu'elle devait montrer l'exemple et qu'il lui fallait quelqu'un pour la soutenir, j'osais presque la prendre à part et lui faire un long discours sur la manière et la forme de juger. Alors que j'allais entamer une nouvelle discussion, elle continua sur l'architecture des bâtiments et de ce qu'était Viermont. Exaspéré, je me tins un peu plus proche d'elle comme pour lui expliquer qu'elle ne pouvait pas faire comme bon lui semble au sein de cette cité.

- Dame Virarose, vous semblez être un personnage... haut en couleur. Par contre, et je tiens formellement à vous le dire droit dans les yeux, n'évoquez pas votre religion ce soir. Vous devez passez par moi, son conseiller, avant de vous adressez à notre future reine sur ce sujet. Vous osez prétendre qu'elle est malheureuse, soit ! Elle vient de perdre son père. Élise sait qu'elle a une énorme charge de travail. Au pire, si la tâche est trop dure, elle fera appel à un régent. Vous avez le droit de penser ce que vous voulez, néanmoins je suis dans le regret de vous annoncer que cette entrevue ne se fera pas ce soir pour vous. Dame Virarose, vous pouvez tout de même rester auprès de nous si vous le souhaitez, à une condition. Tenez-vous correctement !

Je fus étonnamment surpris par moi-même. Les mots que j'avais évoqués étaient sincères, quiconque oserait déranger la princesse le jour des funérailles aura affaire à moi. Pourtant, lorsque mon regard se posa sur Élise, mon visage devint sévère. Je distinguai de trois quart, un étrange personnage, ayant trait pour trait les mêmes caractéristiques que l'on m'avait prescrit. Dame Élise semblait surprise, ce qui m'interpella sur le champ, elle montre encore que trop bien ses émotions. Je demande à deux gardes de venir avec moi, abandonnant Anastasia et Opale. Mes pas se dirigent vers sa Grâce. Même si ce n'était qu'une incertitude, il fallait que je vérifie. Je fais deux trois signes auprès de gardes qui se trouvent près des sorties, afin de leur faire comprendre d'être vigilant. Je m'arrête à quelques pas d'eux, me prosternant avant de demander :

- Votre Majesté. Pardonnez-moi de vous déranger mais, je demande à connaître l'identité de la personne qui se tient devant vous.

Il était de dos, la tension était palpable. Une étrange sensation, comme si tout les regards se tournaient vers nous. Peut-être devenais-je fou à l'idée de perdre la princesse ? Quand bien même, il fallait vérifier l'identité des personnes présentes. Et celle-ci, m'évoquait quelque chose.

FICHE PAR Alexandre de Vanguard

ré

Sam 1 Aoû - 8:13

Event

Ouvert à tous.

Les funérailles d'un père et le couronnement de sa fille.

Le grand jour. Aujourd’hui, on célèbre les funérailles du défunt roi Vicard de Greywish, dont le sang a coulé de mes mains. On fête également le couronnement de la Princesse Elise de Greywish… mais avant tout, ce sont les funérailles du père de mon amie d’enfance. Le jour où on portait en terre le géniteur d’une fille avec qui j’étais très proche… et on couronne cette amie.

J’ai fait ça pour le bien du peuple. Les gens mourraient de faim et Vicard ne comprenait rien… je ne pouvais pas laisser ça comme ça. J’ai agi dans l’intérêt du peuple… Néanmoins, j’ai gardé ce moment personnel pour moi, et j’emporterai ces souvenirs horribles dans la tombe avec moi. Personne ne saura que le meurtrier, c’est moi. Tout avait été orchestra à la perfection pour accuser un meurtrier déjà recherché, qui était poussé à tuer pour nourrir sa famille. Quoi de plus logique pour lui que de finir sa série de meurtre par le Roi, après d’être incrusté dans sa chambre par la fenêtre sous forme de corbeau… le tuer, et quitter la pièce sous forme de corbeau.

… les joies d’être animorphes. D’ailleurs, qui douterait que je l’aurais tué moi-même ? J’avais toujours été là pour Elise. Je suis apprécié de la garde… et de toute manière, je vivrai avec ce fardeau toute ma vie, ma sentence est déjà tombée. Je me suis imposé cela toute seule : je devrai vivre avec une meilleure amie chagrinée à vie, et je finirai mes jours rongée par le regret d’avoir imposé une telle peine à Elise.

J’emmènerai ces details avec moi dans ma tombe. Je ne dirai rien de mon vivant.

C’est donc avec un peu de retard que j’arrivais aux Funérailles. Je devais rester forte pour Elise, et je devais avouer que cela m’avait pris beaucoup plus de courage pour me décider de me pointer au château. Alors que déjà beaucoup de gens étaient présents, j’approchai finalement les gardes à l’entrée. Ils semblaient mis en alerte par quelqu’un, ce que je trouvai suspicieux. Fouillée rapidement, on me laissait enfin entrer. Mon regard perplexe s’arrêtait sur Elise, au fond, visiblement approchée par une inconnue. Je relevais légèrement ma robe noire question de faciliter mes mouvements, m’approchant enfin de la scène. Je m’arrêtais à distance sécuritaire, scrutant ceux-ci avec attention…

…jusqu’à ce que, du coin de l’œil, j’aperçoive Anastasia. Merdouille. Je m’étais présentée comme un accroc à la famille de Hauterive lors du grand bal en mars dernier, et je ne m’attendais vachement pas à me pointer ici. Là, j’étais prise entre la connerie que j’avais fait envers Anastasia et le fait que la majeure partie des gardes connaissait ma vraie nature calme et posée. Je soupirais légèrement à Dame de Hauterive. Elle ne connaissait pas la raison de ma présence sur place, et elle ne savait sûrement pas que je connaissais la famille Royale un peu comme ma deuxième famille… et je craignais que cela cause un conflit certain.

J’hochais la tête en signe de bienvenue, me rapprochant d’elle. J’allais donc jouer la carte de la fille qui sait se tenir dans des funérailles. Je m’arrêtais près d’elle -et d’une autre jeune femme qui semblait plutôt étrange à vrai dire- avant d’annoncer ma présence doucement et avec beaucoup plus de respect que par le passé.

-Bien le bonjour, Dame de Hauterive. C’est toute une surprise de vous voir ici aujourd’hui, à vrai dire.

Je ne m’attendais pas à la voir ici. Mon regard se retournait rapidement vers la charmante -mais bizarre- jeune femme à ses côtés avant de la saluer d’un signe de tête à son tour. Quelques présentations valaient peut-être la peine d’être faites : je ne connaissais pas cette femme.

- Bonjour à vous chère dame. Je m’appelle Morgane Moonbroke. À qui ais-je l’honneur de parler ?

Dim 2 Aoû - 8:30

Event des funérailles
La mort d’un père, le couronnement de sa fille

Plusieurs personnes s'étaient rajoutées dans les dernières minutes, et Dame de Hauterive commençait à perdre le fil des conversations. Évidemment, elle avait remarqué que la princesse avait été étrangement approché par une dame qu'elle trouvait particulièrement suspicieuse par sa couleur de peau, chose qui n'était peut-être pas très sain d'esprit. Le racisme c'est mal, Anastasia le savait, et c'est pourquoi malgré les préjudices envers les elfes noirs, elle avait laissé l'affaire mort... mais l'inconfort d'Elise a vite alerté Sir De Vanguard, qui s'empressait d'accourir vers la scène.

Anastasia, elle, sa préférence était de rester ici, éviter de se mêler à tout cela, puisque trop de gens contre la pauvre elfe noire risquerait peut-être de faire en sorte qu'elle se sente mal ici... et ce serait malheureux de faire passer Viermont pour un pays malsain et peu accueillant, alors qu'il en est tout autre. Dame de Hauterive avait d'autres chats à fouetter, de toute manière, alors que Dame Virarose était là, sur place, à déblatérer ses trucs religieux desquels Anastasia ne ressentait aucun intérêt. Le risque est là, d'ouvrir les funérailles royales au peuple entier ; on peut se prendre des gens étranges aux attirances suspicieuses... et Opale semblait être l'une de ces personnes.

Bien que ses intentions étaient nobles, la jeune femme semblait très insistante sur le fait de vouloir rencontrer Elise, ce qui finissait par mettre la noble étrangement mal à l'aise. Son regard sévère n'avait pas flanché d'un poil, et elle attendait patiemment qu'elle termine son monologue. Bien que Sir de Vanguard semblait avoir remis à sa place Dame Virarose, Anastasia craignait de ne pas avoir terminé avec celle-ci. Un léger soupire s'échappait de ses lèvres avant de finalement lui adresser la parole, en retour à son commentaire sur l'architecture des bâtiments.

«Il y a des bâtiments tout aussi spectaculaire en Myrefall. Vous n'êtes pas entrée souvent dans le noble quartier, près du château, sans quoi vous diriez autrement. Néanmoins, chaque pays a sa spécialité architecturale, et il est vrai que Viermont fait joli avec leurs traits de bâtiments. Leur château est grandiose.»

Il est vrai que cela prend une permission spéciale ou une très bonne raison pour être admis aussi haut en Myrefall... et le bas-peuple n'a point le droit de s'y rendre sans prétexte valables, et ils vont être accompagnés de la milice pour éviter qu'ils ne fassent de mauvais coup... un feu dans le quartier noble, et ça en est fini de leur belle capitale. Une voix familière brisait rapidement la concentration qu'Anastasia portait à Opale. Retournant son regard très rapidement vers la provenance de la voix, pour constater que Morgane se tenait devant eux. Morgane. La jeune femme qui semblait être accroc à la noble femme, à Myrefall, lors du grand bal du centenaire. Une telle hystérique, ici, dans des funérailles, cela n'était pas une bonne idée, selon Anastasia.

Étrangement, le calme dans sa voix semblait particulier. Elle savait peut-être se tenir dans de telles circonstances, selon Anastasia. Après tout, savoir se calmer quand c'est nécessaire est un atout magnifique. Anastasia s'empressait donc de répondre à l'affirmation de Morgane à son égard, alors qu'elle semblait surprise de voir la noble dame présente...

« La jeune Elise, je l'ai connue au berceau. Il serait très maladroit de ma part de ne pas me pointer dans un événement de cette envergure ! Il est très important pour moi -ainsi que pour elle, j'en suis sûre- d'être présente ici et ne pas manquer cet événement. »

Très peu de temps après, elle portait son attention étrangement calme vers Opale. Anastasia les laisserait donc faire connaissance... et la curiosité innée de Morgane va probablement être utile à Anastasia ; La noble dame profitera des réponses qu'Opale donnera aux questions de Morgane.... récolter des informations sur cet étrange personnage, rien de plus important en cet instant... il sera donc plus facile de cerner le genre de personne qu'elle est, et surtout, la surveiller en conséquence de ses réponses. Anastasia se contentait donc de regarder la scène dans le plus grand des silences...

Ven 7 Aoû - 20:30

Funérailles et couronnement

Il se passa quelque chose d’un peu étrange dans la salle. Non pas la réponse de la très bientôt reine du Viermont, non ça elle aurait pu le voir venir; trop jeune pour savoir jouer de la politique, elle se ferma bien assez vite en parlant le plus fort possible, songeant à tort que cela empêcherait quiconque de l’approcher. Un faux mur qu’elle tentait de bâtir autour d’elle, trop jeune encore pour comprendre que les alliances l’aideraient davantage que de tout reposer sur des conseillers, vieux et ayant l’habitude de conseiller un homme. Leurs conseils seraient sommes toutes prévisible : maries toi et fait nous un homme. Ensuite, sois belle et tais toi. Un jour, elle sera même exclue des plans du royaume, m'voyez?

Sale patriarcat.

Non, ce n’est pas ce qui est étrange, même que sa réponse lui arracha un semblant de sourire et un hochement de tête entendue. Elle fera bien ce qu’elle veut, après tout, et son offre était tout de même sincère, en ce sens qu’un allié haut placé ne ferait pas de tors aux elfes noirs, mais en même temps, elle n’en avait pas besoin. Haelune allait profiter du reste de la réception pour connaître d'autres hauts placés avec l'esprit plus ouverts et faire un brin de politique comme elle l'avait si bien appris.

Ce qui était étrange, c’est le mouvement qui se fit un peu plus tard, comme si les gardes s’approchaient soudainement, craintifs. Comme elle ne voyait pas ce qui devait clocher envers les autres présents, quelque chose lui indiqua que c’était peut-être elle qui ne mettait pas la garde en confiance.

Fichtre, elle n’était pas armée et venait ici avec toutes les bonnes intentions du monde, comme de quoi le racisme est bien réel en ces terres de glaces. Elle était quasi certaine que son visage n'était pas recherché, elle payait bien cher pour s'en assurer d'ailleurs.

Un beau mâle s’approcha et demanda l’identité à la reine. Waf waf ma reine waf waf. Pourquoi ne pas directement demander à la personne, soit dit en passant peut-être elle? Bonne question. Ou bien c’était de l’autre, un petit garçon aux cheveux frisés, pas bien vieux, qui n’en menait pas large?

Pour ne pas inquiéter le mâle – sans doute un garde et tout le monde sait que ça réagit brusquement ces ptites bêtes là- Haelune ne broncha pas, mais il était bien évident qu’elle ne comprenait pas ce qui se passait. Le pire, c'est qu'elle ne pouvait pas vraiment se permettre de répondre, la question ne lui étant pas adressée. Elle ne bougea donc pas, en profitant pour lancer un oeil aux autres. Un groupe de femmes semblaient discuter, certaines regardant la scène du coin de l'oeil. Si le garde voulait bien l'excuser, elle irait peut-être faire un tour...

» Sherlock (www.)

Jeu 13 Aoû - 11:06

Les funérailles d’un père et le couronnement de sa fille
Événement Libre

« Parmi les hommes, le plus faible est celui qui ne sait pas garder un secret. Le plus fort, celui qui maîtrise sa colère, le plus patient, celui qui cache sa pauvreté, le plus riche, celui qui se contente de la part que dieu lui a faite. »

- Proverbe Algérien

Quand j’entendis la princesse m’appeler par mon « vrai » nom (de famille, puisque je ne lui avais pas donné mon prénom), ma surprise fut si grande que j’en étais sous le choc. Mon regard béat, mes yeux tous grands ouverts, j’étais bouche bée. Je cherchais mes mots. J’étais trop perdu dans mes pensées qui roulaient à toute vitesse que je ne sais pas si j’ai bégayé. Comment a-t-elle pu me reconnaître? Et mes si beaux cheveux sont restés bouclés? Ce n’est pas normal, car je ne le fais que pour changer d’allure et ils ne sont pas dans cet état quand j’affiche ma vraie apparence … Mon apparence! Mon cerveau déclique … C’est pour ça qu’elle m’a remarqué, mais … Les invités commençaient à nous dévisager … ME dévisager ! Je m’examinai … C’est impossible !!! J’ai fait tellement d’efforts pour avoir l’air différent … Surtout après que nous avions été aperçus à ses côtés par les gardes … Les siens en plus! Oh merde !!! Un autre garde en armure s’approche d’elle. J’observais partout autour de moi pour trouver une avenue de sortie.

Il lui demanda qui je suis en me tournant le dos. Allô, le garde !!! Je suis dans la pièce, tu peux me parler directement. En plus, je suis assez proche de la princesse pour qu’il me voie … Et que j’ENTENDE TOUT ! Je ne suis pas sourd ! Mes oreilles sont fonctionnelles et mon ouïe est TRÈS développée. S’il veut jouer à ce jeu, il ne sait pas de quel bois je me chauffe.

Je tentai tant bien que mal de me ressaisir, de reprendre le contrôle de la situation. Je m’exprimai avec politesse, en espérant ne pas trop laisser paraître de condescendance, de prétention face à son regard suffisant qu’il daigna enfin porter en ma direction.

- Bonjour Monsieur, comme Sa Majesté a si bien dit, je m’appelle Mao.

La tension régnait entre le trio que nous formions et probablement envers ceux qui nous contemplaient étrangement longtemps et en plus grand nombre.