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Dim 26 Avr - 11:11
Quand tout va mal«Ne laisse pas les gens changer ton sourire.»

Aujourd’hui, je n’étais pas à Sylvania. Pas très loin certes, mais je me tenais plus au nord, hors de la ville. Mes pas m’avaient mené près de la frontière görenienne, à la recherche de quelque chose. J’avais quitté l’ancienne capitale dans l’espoir d’y trouver des fleurs pour teindre le tissu et le cuir de mon armure. Un joli projet dans les teintes vertes et brunes sur lequel je travaillais pour une elfe agréable à côtoyer qui avait payé mes services d’armurier.

Peut-être la couleur ne servait à rien sur une armure vous direz ; moi je dis que la beauté se trouve dans tous les petits détails. Tandis que je m’assurais d’un côté que l’armure de cuir soit suffisamment durable et solide, je détaillais les moindres choses sur l’armure, m’assurant ainsi de personnaliser chaque pièce pour mes clients. Il était très important pour moi d’y faire tous les détails possibles, pour que chacun de mes clients puisse s’approprier leur propre armure.

Je n’avais pratiquement plus rien, et j’avais besoin de cette fleur pour continuer les détails et finaliser le projet, c’est pourquoi je suis sorti malgré la lourde atmosphère. L’air était chargée d’humidité, et je craignais devoir faire face à un orage sur mon retour. Alors que je continuais mon chemin vers l’endroit précis où j’avais trouvé les fleurs la dernière fois que j’en avais cherché, mon regard ne quittait pas le ciel qui s’assombrissait. Mes pas de marche étaient rapidement devenus des pas de course. Je devais les trouver avant de revenir ; la pluie allait sûrement gâcher mes plans… je comptais récupérer l’eau de pluie chez moi mais vu la vitesse que l’orage approchait, je n’allais pas avoir le temps de retourner chez moi et préparer les récipients...

La pluie ne me dérange guère ; il ne s’agit que d’eau. Ce qui me dérangeait un peu plus fut le grondement du tonnerre que j’entendais raisonner… les orages en tant que tel, ils étaient pas mal plus dangereux que la pluie, surtout dans une forêt pleine d’arbres comme cela ; me faire frapper par la foudre ne faisait pas parti de mes désirs.

- Merde.

Je relâchais ce juron alors que la pluie s’affaissait rapidement sur moi. Je courais, me recherchant un abri. Je me foutais un peu d’être pris au bord de Gören, tant que j’étais à l’abri de l’orage et de la pluie. Me rapprochant de quelques montagnes et de roches, je trouvais rapidement abri sous une falaise. Haletant, je m’abritais en dessous de celle-ci. La falaise semblait former le haut d’une grotte. Je m’enfonçais donc un peu plus loin pour voir qu’il s’agissait bel et bien d’une grotte. M’y aventurant, je retirais mon sac, déposant ce dernier au sol. Je m’adossais donc à l’une des parois de la grotte, m’assoyant par terre près de mon sac, soupirant. J’allais devoir attendre que la foudre cesse de tomber si je voulais retourner vers l’ancienne capitale. Entre temps, je n’avais rien d’autre à faire que d’attendre.

Mon regard vacillait rapidement entre la pluie qui tombait lourdement dehors et le fond de la grotte, sale, sèche, vide. Je n’avais même pas de bois pour faire un feu et me garder au chaud : le bois dehors était trempé. Un long soupir s’échappait de mes lèvres alors que je réalisais que j’en avais peut-être pour quelques heures à entendre gronder l’orage sans pouvoir mettre le pied dehors.
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Raeran Daeyarus
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Raeran Daeyarus
Dim 26 Avr - 17:00
Quand tout va mal
Vous savez ce qui est bien à Gören?
10 degrés de moins que Relvagoth.

Haelune avait donc pu revêtir des vêtements plus habituels, camouflant un peu plus sa peau noire, sans complètement la cacher, et revêtir quelques morceaux d’armures pour la forme. De longues bottes de cuir et sa cape préféré, sans oublier son serpent à son bras. Elle avait pu se faire une beauté rapidement; douche, maquillage pour durcir ses traits, léger parfum boisé et elle avait dû quitter un peu trop rapidement à son goût.

La noire avait déposé les esclaves fraichement acquis pour qu’ils travaillent chez ses « employés » les plus haut gradés. Aucun esclave n’avait jamais intéressé la noire de manière personnelle, ils manquaient toujours quelque chose. Ce n’était pas une question d’être bien dressé, elle n’aurait su dire c’était une question de quoi. Ce n’était pas bien grave.

Elle avait quelque chose à faire près de Xavaar, et même si cet endroit lui levait le cœur, c’était aussi des choses qui brassaient de l’argent et l'argent savait lui faire passer par-dessus beaucoup de dégoûts. Elle prit donc cinq hommes, emmena la marchandise, rencontra son informateur. Le tout prit au moins une bonne journée, en plus qu’elle n’avait pas prit le temps de se reposer encore.

Les nuages ne l’inquiétaient pas tellement. Aussi, quand tout fut terminé, elle renvoya ses hommes à Gören et décida de partir seule, coupant par la forêt. Ça semble fou de retourner à Malgoth à pied, mais elle connaissait une famille entre la frontière et cette ville, qui lui prêterait volontiers calèche. Pour l'heure, elle n'endurait plus la compagnie de quiconque, ayant surtout besoin d'air.

Elle venait de faire 16 jours de bateau avec un homme et une femme qui ne la lâchaient pas d’un pouce, les 8 derniers avec des esclaves en plus, ensuite 16 heures jusqu’à Malgoth, et un autre 16 heures pour arriver ici, elle en avait marre.

Mais en marchant, le tonnerre finit par se faire entendre. C’est bien connu que les arbres et le tonnerre ne font pas bon ménage, et dans son cas à elle, les incendies qui se propagent généralement si un éclair frappe la cime d’un arbre. Haelune se dirigea donc vers les montagnes, prêtant l’oreille, espérant que l’orage s’éloigne, ce qu’il ne faisait pas. Bientôt, l’eau commença à tomber. Elle rabattit sa capuche par-dessus sa tête, cachant ses extrémités et Uxyu qui détestait l’eau, mais malgré tout elle s’infiltrait dans ses bottes, sur ses épaules, un peu partout.

Elle n’en avait cure, craignant davantage un incendie, mais le reptile ne tolérait pas beaucoup sa situation, n'hésitant pas à le signifier en sifflant à basse fréquence, comme si elle pouvait ainsi trouver abris plus rapidement. C'était aussi sa façon de lui dire qu'elle aurait dû le savoir, ou retourner en calèche. Lui, le fait d'avoir passé beaucoup de jours en compagnie de gens ne l'importunait pas.

La drow finit par trouver une grotte. Elle y pénétra, et un coup d’œil expert lui indiqua que la grotte était sans doute fermée, malheureusement pas le genre de grottes à renfermer des Drows. De toute manière, quel elfe noir qui se respecte viendrait s’installer si près des sous-elfes, dites-moi?

Uxyu sifla et persifla, son que la Dalael interpréta comme une plainte de l’eau, encore. Elle prit soin d’enlever la cape et toute pièce trop mouillée aux goûts de Môsieur, les poser à ses pieds, lui permettant se mieux se coler à son corps pour se réchauffer, avant de comprendre que les plaintes étaient plutôt dirigées vers un autre individu, plus loin dans la cave.

Merci Uxyu, j’ai presque fait un strip tease à une silhouette, on en reparlera, des sifflements. Faudrait avoir un code pour « y’a une autre personne derrière toi », à l’avenir.

Heureusement, ou malheureusement cette fois-ci, Haelune voit exceptionnellement bien dans le noir, et il ne fait pas très clair dans une grotte. Malheureusement, parce que ses yeux lui indiquèrent assez vite que c’était un homme, et clairement pas un elfe noir. Non, plutôt l’autre sous-catégorie qu’on retrouve trop souvent à Xavaar. Avec des oreilles trop courtes pour être pur sang, en plus, quoi que cela ne l’empêche pas d’avoir une lueur trop prétentieuse dans son regard à son goût.

ARK.

Elle ne se donna même pas la peine de regarder plus longtemps. En plus, avec sa mauvaise interprétation du Taïpan, son arme de prédilection était au sol.

Stupide serpent.

Elle soupira lentement, empoignant à gestes lents son fouet, juste au cas où l’autre ne l’aurait pas vu encore, pour ne pas indiquer trop rapidement sa position. Les chances qu’il n’ait pas vu quelqu’un entrer par la seule entrée, un serpent siffler, ensuite elle se dévêtir étaient très faibles.
Le seul maigre avantage qu'elle avait, c'était de se situer entre lui et la sortie, aussi il devrait automatiquement passer par là s'il voulait fuir.

Par contre, elle était trop fatiguée pour retenir sa proie, si jamais il s’élançait vers la sortie, elle le laisserait faire. Elle ne quitterait pas la grotte, par contre, pouvant déjà prévoir qu'il y aurait un feu. Elle ne savait pas où et ne voulait pas le savoir, juste cette idée lui donnait des frissons et lui démangeait le dos, le long de ses cicatrices.

« Pas le meilleur endroit où se cacher aujourd'hui, on dirait bien... »

Elle ne mentionnerait pas si la remarque s'adressait à elle ou à lui. L'idée de torturer un elfe était alléchante après avoir passé autant de temps à s'ennuyer. Et si elle ramenait un esclave elfe, ça ferait bien plaisir à certaines personnes. Mais l'énergie n'y était pas. Elle finirait bien par revenir, que ce soit un feu au loin ou une remarque stupide, elle ne se fait pas d'illusion, la présence d'un elfe aura vite fait de la mettre en rogne et elle en oublierait vite fait sa fatigue.

» Sherlock (www.)


 
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Haelune Dalael
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Haelune Dalael
Sam 2 Mai - 11:19
Quand tout va mal«Ne laisse pas les gens changer ton sourire.»

Allez… j’étais vraiment foutu, là. Je me retrouvais maintenant enfermé dans une grotte, un gros orage venant tout juste d’éclater. Cela venait probablement de gâcher mes plans… parce que je n’allais peut-être pas pouvoir mettre la main sur les plantes que je recherche, et j’avais sûrement perdu une journée entière à me balader dans la forêt comme un joyeux luron, échouant lamentablement à ma simple quête de trouver… une fleur.

C’est dans une situation comme celle-ci que je me comptais chanceux de ne pas travailler dans la garde royale, ou dans un domaine où la vie de quelqu’un dépendait de mes capacités… je n’avais pas une grande estime de moi, mais le fait d’échouer à la simple tâche d’aller chercher des fleurs et des plantes, cela ne m’aidait pas vraiment.

Pour couronner le tout, une personne venait me rejoindre. Qui étais-ce ? Je ne le savais pas, je n’arrivais même pas à discerner le visage de celle-ci. L’ombre contrastant avec la lumière extérieure me laissait croire qu’il s’agissait d’une elfe noire ou d’une haute elfe, vu la longueur de ses oreilles… mais quoi dire du reste ? Tant qu’elle resterait dans la lumière de l’extérieur, je ne verrai que son ombre, la forme de son corps, sans plus…

La forme de son corps, commençant à bouger de façon à retirer des vêtements. Je voyais également ses cheveux vachement plus pâles que le reste de son corps, ce qui me poussait à croire qu’il s’agissait probablement d’un elfe noir… Un drôle de sifflement se faisait également entendre, ce qui piquait vachement ma curiosité. Mon regard était plongé vers cette personne, tentant encore de découvrir les derniers détails sur celle-ci. C’était clairement une femme, et le fait qu’elle cesse rapidement de se dévêtir en constatant ma présence auprès d’elle me rendait drôlement mal à l’aise. Je n’étais pas habitué à ce genre de situations.

La voix de la jeune femme s’élevait finalement, disant qu’il ne s’agissait pas d’un merveilleux endroit pour se cacher. J’attendais avant de répondre ; sa phrase avait plusieurs sens… avait-elle de mauvaises intentions, ou détestait-elle ma présence à ce point ? Dans les deux cas, je me trouvais drôlement de trop… et dès lors, j’hésitais à lui répondre.


- Quand on se fait prendre par surprise, on ne choisit pas, malheureusement...

C’était une phrase qui pouvait bien englober les deux possibilités. Je détaillais attentivement la personne devant moi, tentant de déceler le moindre détail de la façon dont celle-ci pouvait se tenir. Elle avait la main posée sur son arme, visiblement elle craignait que je l’attaque… ou peut-être avait-elle de mauvaises intentions. Le fait qu’elle soit une elfe noire est déjà un problème en soi; les drows sont connus comme étant un peuple matriarcal détestant les elfes blancs, j’étais tout ce qu’on lui a appris de détester. Reste à voir si la jeune femme avait décidé de suivre les dogmes de la société d’où elle venait, ou non.

- Quoi qu’en ce moment, peu importe ce qui se passe…

Je n’avais pas eu le temps de terminer ma phrase que le grondement du tonnerre m’interrompait. La foudre tombait de plus en plus près, la pluie se faisait de plus en plus violente, et des vents semblaient s’abattre sur la forêt dehors. Je reprenais donc aussitôt que le silence regagnait sur le tonnerre.

- … ça reste mieux que dehors, visiblement.

Pour ça, je pouvais bien me vanter d’avoir raison… j’imagine mal ce qui pourrait aller assez mal pour que je préfère me foutre les pieds dans l’eau sous l’orage qui frappe dehors. Mon regard plongé vers la lumière à l’ouverture de la grotte, je retournais mon attention rapidement vers la jeune elfe noire dans la même situation que moi pour constater que finalement, il y aurait peut-être pire que de rester sous la pluie… après tout, j’étais quand-même en compagnie d’une jeune femme qui avait probablement été élevé en se faisant enseigner que les elfes sont des sous-merdes, et que les hommes sont des sous-merdes… en bref, en ce moment, je devais bien être une sous-merde, à ses yeux.

Tout ce que j’espérais, c’est que celle-ci se serve un peu de sa logique et du fait qu’en ce moment, je n’ai pas choisi d’être enfermé avec une elfe noire. D’une certaine manière, je n’allais pas choisir la façon dont elle pense non plus, et je ne pouvais qu’espérer qu’elle reste calme… sans quoi, fuir sous l’orage pourrait être envisageable.
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Raeran Daeyarus
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Sam 2 Mai - 15:10
Quand tout va mal

Les deux semblaient se regarder, désormais. Haelune avait l’avantage considérable d’être habituée aux grottes et de voir assez bien dans ce genre de décors. Après quelques instants, elle détaillait son visage, ses yeux bleus, ses airs un peu trop naïfs pour la situation. Aucune cicatrice, peau intacte, sans doute pas un combattant, quoi qu’à première vue il portait armure et armes. Donc soit pas un combattant mais quelqu’un qui voulait intimider les autres à passer leur chemin, soit un trop bon combattant auquel n’aurait jamais été touché. Ou possédant un excellent guérisseur. Quoi qu’il en soit, son premier réflexe n’avait pas été de mettre la main à une arme, donc peut-être aussi un magicien, il faudra faire attention.

Belle armure, d’ailleurs, les elfes, peuple aussi dégoutant soit-il, ont toujours de très belles armures. Avoir moindrement un savoir-faire en magie illusoire, elle irait bien se faire passer pour l’un des leurs et en acquérir quelques morceaux. Leurs bijoux aussi sont magnifiques. Même ayant les moyens d’en avoir elle-même de bonne qualité, ils manquent toujours un petit quelque chose que les elfes sans même avoir les moyens possèdent sans difficulté. Elle ne saurait dire quoi. Leurs métaux sont de meilleure qualité? Peut-être que c’est ça, les meilleures pièces sont à Xavaar et ces petites merdes leurs ont volés leurs terres.

Il lui indiqua qu’on ne choisissait pas l’endroit lorsqu’on était prit par surprise, soulevant pareillement un deuxième sens dans sa phrase. Il avait de la répartie, pour une sous-catégorie d’elfe, elle devait bien l’avouer.

Son air calme lui fit hausser un sourcil. Trop sûr de lui ou vraiment trop niais?

« Quoi qu’en ce moment, peu importe ce qui se passe… »

Un tonnerre résonna et la Dalael serra les dents. Elle n’avait pas peur du tonnerre, juste de la possibilité. Et cette possibilité, combiné à un elfe blanc devant elle, ne lui rappelaient pas de bons souvenirs. Heureusement, tant qu’elle ne verrait rien qui ressemblaient de près ou de loin à un feu, elle aurait plein contrôle de ses actions, pouvant encore jouer avec son nouveau jouet. Heureusement numéro 2, l’homme n’avait pas eu la stupide idée d’ouvrir un feu. Heureusement numéro 3, il faisait sûrement trop sombre pour noter son malaise et son serrement de dents à chaque coup de tonnerre, son imagination lui imposant la réalité qu’un feu était une réalité en dépit de la pluie. Les foutus éclairs ayant la possibilité, minime mais réelle, d’en créer. Il finit par finir sa phrase, jouant avec les effets de la température.

« … ça reste mieux que dehors, visiblement. »

Il n’avait donc jamais fréquenté de près ou de loin d’elfes noirs. Sans quoi il n’aurait pas précisé que c’était mieux dehors. Ou il n’aurait pas dit « peu importe ce qui se passe », ce genre de phrase a tendance à enflammer les pensées et l’imagination. Une fois que la machine est partie difficile de se dire qu'elle le laisserait partie, désormais. Un peu comme demander au sexe faible d'arrêter en plein acte sexuel, la plupart de ces minables en sont incapable. Pareil, juste différent contexte.

Les possibilités, en ce moment, étaient infinies, et personne ne viendraient les déranger pendant un moment. Bon, le matériel n'était pas infini, mais elle savait faire sans.

Certaines de ces possibilités pourraient lui rapporter de l’argent. Les elfes ont tendance à transformer les elfes noirs ou les vélanas en esclaves, non? Pourquoi ne pas lui rendre la pareil? Ou bien un touut petit peu de torture ou juste un touuuut petit viol. Ou un tout petit meurtre, mais il lui semblait que le seul fait de le tuer ne lui apporterait pas beaucoup de plaisir en ce moment. Oh, elle pourrait lui couper la pointe de ses oreilles!

Bon, il devait avoir une explication logique à préférer être avec elle qu’à l’extérieur. Intérieurement, elle maudit la pluie qui devait avoir effacé son maquillage, exposant son air naturellement plus doux, qui lui donnait peut-être l'impression d'avoir l'avantage sur elle. Qu’à cela ne tienne. Un jour, un mage inventera de la poudre et du noir à yeux hydrofuge, tiens.

Haelune lâcha son arme, voulant jouer l’effet qu’elle était seulement craintive et qu’elle ne lui voulait pas nécessairement de mal, décidée à observer encore le nouveau avant de se décider. Elle semblait avoir du temps.

Elle s’éloigna lentement de l’entrée, la pluie se faisant plus forte et commençant doucement à l’atteindre, se rapprochant du nouveau d’un pas qu’elle ne voulait pas hostile. Du bout des doigts, elle plaça son serpent le long de son bras, qu’il serra fortement à la recherche de chaleur, désormais peu intéressé par l’elfe blanc. Il allait sans doute dormir, maintenant… Uxyu n'avait aucun intérêt dans l'animosité qui habitait sa « maîtresse » envers certaines races.

L'elfe noire alla s’asseoir sur un rocher, pas trop loin du mâle mais pas trop près non plus, les pieds battant doucement dans le vide, pendant qu’elle l’observait. Pour bien décider quelle torture lui allait le mieux, elle allait devoir apprendre à le connaître un peu plus. Certains plient plus facilement sous la torture physique, d’autres sous la torture mentale, ça dépend toujours… Pas certain encore qu’il ferait un bon esclave non plus, même s’il est assez mignon pour servir de sex slave à beaucoup de ses drows.

« Oui, j’imagine que l’extérieur est bien pire… »

Haelune ferma doucement les yeux, prenant une légère inspiration. La voilà qui discutait avec un elfe, ces rapaces responsables du meurtre de sa mère. Cette idée la répugnait. Elle serait déçue d’elle, déçue est un euphémisme en ce moment.

« Que faisais-tu aussi loin de la ville, alors qu’il ne faisait pas très beau? »

Ses vêtements étaient plus loin, à se faire mouiller. Elle devrait passer un temps, après la pluie, à tout sécher. De plus en plus décidée dans son plan de match, Haelune retira lentement son haut, uniquement en soutien-gorge léger, tordant lentement son haut, l’étalant à ses côtés. La pointe de ses mamelons étaient bien apparentes, metez ça sur la faute de la pluie si vous voulez, et clairement pas les images sanguignolentes qui défilaient dans sa tête depuis quelques minutes. C'est lui, l'agace, qui avait dit «peu importe ce qui se passe». Les hommes ont aucune idée ce que ce genre de phrase peut faire.

Elle allait briser lentement le petit elfe, tout doucement, et décider ce qu’elle en ferait après. Pour l'instant, le mettre mal à l'aise lui allait.

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Haelune Dalael
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Haelune Dalael
Ven 15 Mai - 9:17
Quand tout va mal«Ne laisse pas les gens changer ton sourire.»
Je pensais bien avoir échappé au pire, paisiblement, en me faufilant dans cette grotte sombre. Je pensais bien me protéger d’une tempête, d’un orage, de la foutre peut-être même… mais à quel prix… je ne le savais pas encore. L’innocence et l’ignorance m’habitait tellement trop à cet instant-là que je ne semblais pas avoir conscience du genre de danger qui m’entourait.

Oui, la jeune femme était une elfe noire… mais malgré sa race et possiblement les valeurs que j’avouerai plutôt malsaine de son peuple d’origine, elle ne me semblait pas particulièrement offensive… ni offensante en fait. Elle était là, assise près de moi, parlant paisiblement le temps que l’orage passe… de quoi truquer n’importe quel homme ; comment voir ses intentions si elle ne les montrait pas explicitement? Il était difficile de lire dans son regard, et encore plus dans les traits de son visage, alors que la pénombre nous entourait encore.

Ma partenaire d’infortune se rapprochait de moi lentement, m’offrant donc une meilleure vue sur son visage. Elle posait son fessier sur un rocher non loin de moi, mais assez loin pour que je ne puisse pas la regarder entièrement dans tous les détails ; juste assez près pour que j’ais un aperçu de son regard et de son visage. Je ne la connaissais toujours pas, ce qui m’inquiétais légèrement puisque les elfes noirs sont connus pour ne pas être très sociables envers les elfes blancs… au moins, si je l’avais connu, j’aurais su à quoi m’attendre.

Elle se demandait ce que je faisais à sortir comme cela alors que la température extérieure n’était clairement pas exemplaire. Je me demandais encore ce que je foutais dehors pour être franc… l’espoir de me tenir occupé et de finalement terminer mon contrat semblait important en soi, bien qu’une armure de cuir ne vaudrait jamais ma vie… mais encore, qu’est-ce que j’ai à craindre?

La peur… un truc que je ne connais pas en soi en fait. Alors qu’un elfe normal se serait probablement chié dessus simplement à être pris dans un orage dans une grotte en compagnie d’une elfe noire suspicieuse, moi je n’en faisais rien. La naïveté était décidément mon pire défaut, ce qui allait peut-être mener à ma propre perte un jour… et pourtant, je continuais de croire que l’elfe noire ne me voulait pas forcément de mal, et que je ne faisais que devenir paranoïaque à force de trop réfléchir. Est-ce que j’écoutais ma raison, ou ma naïveté? C’est peut-être la décision qui me faisait le plus peur. Je ne savais pas à quoi m’attendre dans les deux situations, et c’est-ce qui me faisait hésiter entre rester sur place, et fuir.

- Je comptais récupérer des plantes pour de la teinture… j’ai un projet de cuir à terminer…  

Voilà l’explication complète. Il était vrai que c’était un peu ridicule de partir sous la pluie pour récupérer des plantes qui ne sont pas pour une raison médicale… j’avais peut-être un peu trop parlé finalement. D’un autre côté, la pluie n’avait pas encore commencé à Sylvania, c’est tout juste si le soleil n’était pas présent lorsque j’ai quitté le village… les orages semblent plutôt bien isolés…

- Il y avait le soleil quand je suis parti de chez moi… alors je ne m’attendais pas à affronter ce genre de météo!

Mon regard croisant le sien, je la voyais en train de retirer son chandail, sans scrupule, laissant son torse en sous-vêtements. Son soutien-gorge bien visible sculptant tous les détails de ses attributs, cela me mettait mal à l’aise, c’était le cas de le dire… et pour respecter son intimité, je retournais très rapidement mon regard vers l’ouverture de la grotte, comme si de rien n’était, de manière aussi peu discrète qu’à mon habitude. Je devais avoir l’air d’un jeune con mal à l’aise… il est difficile encore pour moi de cacher mon malaise, mais pour le moment, je n’étais pas prêt de parler, de peur d’étendre ce malaise à l’autre individu dans la grotte.
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Raeran Daeyarus
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Mar 9 Juin - 20:38
Quand tout va mal
« Je comptais récupérer des plantes pour de la teinture… j’ai un projet de cuir à terminer… »

En toute honnêteté, Haelune n’avait même pas compté écouter un traitre mot de ce qu’il avait à raconter, mais voilà que le sous-elfe lui disait de but en blanc qu’il faisait des armures, ou du moins du cuir, armure qu'elle préférait largement à celles en métal. Et qu’il était sorti dans cette température médiocre juste pour cueillir des fleurs pour faire de la teinture. Cliché elfique mis à part (parce que sérieusement, quoi de plus risible qu'un petit elfe qui cueille des fleurs et qui se fait prendre par la pluie?), elle hésita même un moment à le tuer : quelqu’un qui savait travailler le cuir pouvait avoir ses utilités. Elle inspecta de loin son armure, qui semblait bien assemblée et travaillée, qui plus est sur mesure. Clairement fait par quelqu’un qui s’y connait, aussi il devait dire vrai. L’elfe noire resta un moment silencieuse, revoyant tranquillement ses plans. Après tout, elle avait le temps.

« Il y avait le soleil quand je suis parti de chez moi… alors je ne m’attendais pas à affronter ce genre de météo »

Elle non plus d’ailleurs. La noir espérait d'ailleurs que cela ne durerait pas trop longtemps, elle avait quand même des responsabilités... En plus de pouvoir s'amuser un peu sur le chemin.

Il ne fut pas compliqué pour la femme aux yeux rouges de voir que son petit manège avait porté fruit : le blanc avait détourné rapidement le regard, ce qui la fit sourire davantage, d’un sourire plutôt malsain. Pauvre petit sexe faible, peur d’un peu de peau? Pire encore, certaines races parlent de « pudeur ». Écoute, si une femme te laisse la chance de la voir presque nue, prend la. En tout cas, elle, elle la prendrait. Mais elle comptait bien sur le fait que le moins-que-rien ne le ferait pas.

Pauvre petit, il n’était pas au bout de ses peines. Mais surtout, il était assez con pour lui tourner le dos. Et puis, ses armes à lui semblaient plus tranchantes que les siennes et elles étaient drôlement accessibles, jusqu'à un certain point. D’abord, il semblait avoir la jasette facile. Le faire parler camouflerait le bruit de ses pas, bien qu’elle ait le pas doux. Assez pour se rapprocher et le prendre par surprise.

« C’est quoi au juste, ton projet de cuir? »

Remarque, elle s'en fichait bien, à moins que sa maison soit sur le chemin de retour et que son projet soir une belle armure de cuir à sa taille, auquel cas elle penserait à lui soutirer l'adresse de sa maison et elle ferait peut-être le détour. Peut-être. Non, elle avait surtout besoin qu'il parle, et il semblait un peu trop facile d'approche. Trouver une idée de discussion à avoir n'était même pas compliqué. Une chance, elle n'était pas doué en «small talk».

Elle leva doucement ses fesses du rocher, s’approchant doucement de la proie. Le pire, c’est qu’il était complètement DOS à elle, plus elle avançait plus elle se rendait compte à quel point il s'était tourné pour une poitrine même pas à nue. C’est presque impossible être con à ce point. Ses parents lui ont jamais dit qu’après toutes les horreurs que les velanas et les elfes ont commis à sa race, vaut mieux pas leur tourner le dos?

Parce qu’en combat d’égal à égal, peut-être que la Dalael n’aurait pas attaqué de derrière, mais bien honnêtement, c’était loin d’être son égal. Arrivé tout près, elle savait bien que s’il était aussi paré d'armes, il devait avoir un minimum d’esprit combattant et il devrait bientôt s'apercevoir de son mouvement. Elle alla poser sa main sur son menton, le forcant à tourner la tête vers elle, alors que l'autre main glissait sur son armure -QUI ÉTAIT VRAIMENT BELLE DE PRÈS-, trouvant lentement son chemin vers une lame. Elle trouva sa voix la plus douce et sensuelle possible, le fait que personne puisse voir qu'elle parle ainsi à un elfe aidant beaucoup;

« Ça ne te dirait pas qu'on s'amuse un peu tout les deux pour passer le temps? »

[HRP : prochain post je devrai apprendre à mettre des choses sous hide >> Je vais devenir full techno!]

» Sherlock (www.)


 
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Haelune Dalael
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Dim 28 Juin - 9:44
Quand tout va mal«Ne laisse pas les gens changer ton sourire.»
Il est vrai qu’une femme à moitié nue, ça attirait l’œil… mais d’une certaine manière, dépendant des cultures, pour certains ça crée des malaises alors que dans d’autres coutumes, cela peut être normal de voir un soutien-gorge… mais pour moi, c’était dans mes coutumes de sortir complètement vêtu, et nous étions d’une culture relativement pudique. Voir ce genre de trucs me rendait un peu mal à l’aise… tandis que l’elfe noire à mes côtés semblait vivre dans une culture qui se foutait de la nudité. Bien que la découverte des différentes coutumes m’attirait un peu, je ne pensais pas découvrir celle du peuple des elfes noirs de cette façon…

Elle me demandait en quoi consistait mon projet de cuir. Peut-être une autre cliente? Peut-être était-ce pour se moquer de moi… il ne faut pas oublier les racines de l’elfe noire à mes côtés, réputés pour être méchants. Je réfléchissais légèrement afin de trouver le moyen de résumer ce que je faisais.  J’élevais la voix, finalement, de manière pas trop forte, juste assez pour que l’on entende malgré le son de la pluie qui se fracasse contre l’entrée de la grotte.

- Je fais une armure de cuir complète aux couleurs de la nature, pour une cliente…

Cela comprend du vert, du brun, ainsi que toutes les pièces de l’armure. J’avais relativement bien résumé mon projet, finalement. Ce n’était pas très simple de ne pas porter trop attention à mes propres petits projets, tout compte fait. Si elle désirait avoir un exemple de ce que je savais faire, l’armure que je portais à cet instant-là était un travail de ma main.

D’ailleurs, le temps que je réfléchisse à la manière de décrire mon projet de cuir, je n’avais pas remarqué que ma vis-à-vis s’était levé de son rocher. J’avais remarqué rapidement sa présence alors que celle-ci était beaucoup trop près de moi… comme quoi elle voulait peut-être voir mon armure de plus près? Quand je venais pour me retourner, une main tournait ma tête, me forçant donc à regarder les traits du visage de l’elfe noire… beaucoup trop près à mon goût.

Que désirait-elle? C’était difficile de dire ce qu’elle voulait faire… peut-être que me sauter dessus était une option, mais d’un autre côté, sa main gagnait rapidement ma dague sous mon armure, ce qui ne me rassurait pas du tout. La simple pensée que, peut-être elle tenterait de me tuer… j’en avais des sueurs froides. La peur? J’avais peur, peut-être un peu, oui.

Le fait que la peur commence à se faire ressentir en moi lentement avait fait augmenter un stress certain. La peur me gagnait. La peur de mourir? Je ne savais pas… mais une chose que je savais, c’était la crainte de découvrir ce qui me faisait aussi peur. La peur de souffrir? La peur de disparaître, ou encore de perdre ma liberté ? Je ne pouvais pas dire encore… mais dans mon regard, on lisait cette crainte. Je n’essayais même pas de cacher la peur de mon regard… à quoi cela servirait ?

Sa voix s’élevait… une voix bizarre, certes… douce et sensuelle, mais après avoir mis la main sur une dague, je trouvais le ton de cette voix plutôt mélancolique. Le sens de la phrase n’aidait pas du tout à la situation. Je ne trouvais même pas les mots pour répondre.

En fait, cette phrase, dans ce contexte, il y avait de fortes chances que ma réponse n’ait aucune influence… et qu’elle ne serve à rien. Comme si mon avis ne comptait pas. Je préférais donc rapidement garder le silence, et ne rien faire. La peur de découvrir ma propre peur venait de me clouer sur place.
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Dim 26 Juil - 0:09
Quand tout va mal


La Dalael avait toujours cru que les cris, le fait de se débattre ou de courir étaient les meilleures réactions possibles pour que la proie accélère le processus de chasse et que le prédateur se prenne au jeu. Pourtant, le regard terrifié de daim de l’elfe semblait agir presque mieux que les autres réactions précédentes. La noire avait un sourire qui s’élargissait au fur et à mesure que la peur rongeait le petit elfe. Sans doute avait-il cru un moment que c’était réellement mieux ici, qu’elle le laisserait tranquille, ou bien qu’ils s’enverraient en l’air. Ce moment ne semblait plus exister dans ses yeux bleus.

Il ne répondit pas – de toute manière, sa réponse l’importait bien peu – et resta cloué sur place, attendant patiemment que le sort lui tombe dessus. Et le sort, elle le décidait un peu, à sa manière. Aucune résistance alors qu’elle lui retirait sa dague, la remontant doucement le long de sa joue, appuyant le plat du fer sur sa tempe, pas loin de ses yeux terrifiés, sans appliquer aucune pression quelconque.

Haelune prit un instant pour bien observer ses traits, espérant peut-être qu’il y avait autre chose qui finirait par habiter les yeux, ou bien qu’elle pourrait peut-être le voir briser, ou abandonner. Aucune idée, elle ne fit que l’observer, imbriquant son minois dans sa mémoire.
Elle aurait bien éclaté de rire, mais le moment avait été gâché par un autre tonnerre.  Et ça aurait été feint; elle n’avait pas envie de rire mais de l’écraser, encouragée par la peur qu’il semblait ressentir. Arès tout, ne lui avait-on pas apprit à détester les elfes? Tous les elfes? Cette race là qui avait été la cause de la perte de sa mère? Ils devaient tous mourir.  

La drow appuya la pointe sous sa gorge, l’empêchant de trop se débattre même s’il ne semblait pas vouloir le faire, prête à le tuer en un mouvement s’il avait un soudain élan de courage. Il fallait bien qu’elle s’assure qu’il n’avait rien de trop dangereux à portée de main – elle ne pouvait prévoir la magie, seulement rester sur ses gardes, mais au moins elle pouvait confisquer d’autres armes.  Elle farfouilla rapidement, comme elle le faisait parfois dans quelques échanges de drogues qui seraient trop tendues où l’entente était qu’il n’y avait pas d’armes. Pour celles trouvées, elle les envoyait balader plus loin dans la grotte, aimant bien cette dague. Au pire, elle avait un serpent, fort bien endormi sur son bras, mais c’était un détail qu’il n’avait pas besoin de savoir.

Pour un elfe aussi armé, il ne devait pas avoir affronté grand-chose s’il s’effrayait à si peu. Comme de quoi, l’habit ne fait pas le moine.

« J’ai déjà eu des conquêtes plus réceptives… »

Elle eut un léger rire, ne parlant même plus pour dialoguer à ce point-ci mais pour le rabaisser davantage.

La drow décala la lame un peu vers la droite, évitant la trachée et la jugulaire, laissant la lame transpercer une couche superficielle de peau, juste pour se donner un petit apéritif, et certainement pas assez pour en être aspergée, chaque chose en son temps. Si vraiment il voulait se la jouer petite bête apeurée tout le long, elle avait un fouet qui savait déliée les langues, mais qui ne serait pas nécessaire tout de suite.

Le sang se mariait drôlement bien avec sa couleur de peau, elle devait bien l’avouer. Elle ramena la lame à sa langue, l’essuya doucement. Bien ferreux. Dire que ces sous elfes avaient le même goût, plus ou moins. Par contre, le sang qui coulait lentement vers ses vêtements lui fit réaliser qu’elle ne pourrait pas regarder l’étendu de son portrait avec tous ces vêtements et ces couches d’armures à transpercer.

« Je n’ai pas vraiment envie de gâcher cette armure. Retire tes vêtements. Je serai plus clémente si tu m’obéis. »

Étape 1, enlever toute sa dignité. Parce que dans la maigre possibilité qu'elle lui laisse vit sauve, si elle le faisait, elle ne comptait pas vraiment le laisser indemne psychologiquement non plus. Et puis, si il résistait, ce ne serait que plus amusant. Quoi qu’elle s’étonnait de bien aimer l’effet daim qui va se faire tuer par un chasseur, aussi.

» Sherlock (www.)


 
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Jeu 3 Sep - 6:08
Quand tout va mal«Ne laisse pas les gens changer ton sourire.»

Plus le temps avançait, plus la situation empirait. L’elfe noire se rapprochait dangereusement de moi, une lame très peu rassurante se baladait un peu trop près de mon visage. Mon regard suivait la lame jusqu’à ce qu’elle sorte de mon champ de vision. Le froid perçant du métal de la dague se glissait donc bien vite à ma gorge. Je ne bougeais pas ; je ne comptais pas mourir maintenant… mais malgré mes volontés, je sentais la pression sur la peau de mon cou, me créant un inconfort supplémentaire. La douleur finit par diminuer lorsqu’un liquide chaud finisse par perler sur mon épiderme, et que la lame soit retirée de ma gorge.

Elle ramenait ensuite la lame à sa langue pour lécher le sang, chose qui me faisait déglutir. Les mauvaises manies que ces sadiques elfes noirs ont me font frémir de dégoût. Comment peut-on faire pour boire du sang d’être vivants comme ça…. Et ne pas détester ? Je ne savais pas ce qui était le pire dans tout cela, le fait qu’elle ait prit le temps de goûter à mon sang ou le fait qu’elle semble l’avoir appréciée ? Décidément, je ne savais pas à quoi m’attendre et cela me faisait frissonner d’horreur.

Elle se redressait finalement, me laissant l’espace de bouger… vint ensuite l’ordre de retirer mes vêtements, comprenant sûrement l’armure qu’elle ne voulait probablement pas abimer… probablement dans l’optique de me la voler. Je me redressais donc, peu enclin à rester assis sur place sans bouger. On pouvait voir mon regard de dégoût, mon expression vachement perturbée. Je ne savais plus quoi faire mais je devais quitter cette grotte… je ne pouvais pas rester là comme ça à me faire massacrer par une elfe noire.

D’une autre manière, les elfes noirs sont connus pour la traque, et je risquais fort bien de ne pas avoir de chance de survie si je fuyais… et collaborer risquait fort bien d’être l’option la plus sécuritaire… quoi que si je me servais de ma magie pour m’aider, cela pourrait peut-être me donner une lueur d’espoir de finalement m’enfuir de ses griffes. C’est clair que de rester entre les doigts d’une personne sadique qui avait déjà entaillé ma peau de la lame d’un couteau parce que je n’avais pas osé bouger, ce n’est guère mieux.

Alors… y vais-je par l’illusion, ou par la terre ? Mon regard encore un peu perturbé regardait rapidement autour de moi pour constater que nous étions en plein dans mon élément : une grotte. Je pouvais bien faire en sorte que le tout s’effondre sur elle, mais en cas où elle s’en sortirait vivante, j’étais un homme mort puisque je risquais de tomber complètement à sa merci. Perdre conscience en combat n’est jamais une bonne idée.

D’un autre côté, l’illusion servirait à détourner son attention sur autre chose le temps que je fuis. Encore là, je ne peux créer quelque chose de trop grand sans quoi je ne risquais pas d’en sortir vivant.

Un grand grondement du tonnerre m’avait rapidement ramené à la réalité : c’était le déluge dehors… mais encore là, est-ce que je devais rester là à endurer tout cela, ou je pouvais prendre la chance de simplement me barrer, malgré les orages ? Je ne savais plus quoi faire. Avec hésitation, je détachais la ceinture de mon armure, laissant celle-ci tomber au sol, avec les armes et les bourses. Je n’avais pas grand-chose dans les bourses et je n’étais armé que d’une dague, qu’elle m’avait dérobée de toute manière. Je ne perdrais donc pas grand-chose si je me décidais de fuir.

Ayant déjà une forte concentration pour garder mon calme, je déplaçais cette concentration sur mon énergie, pour faire en sorte que celle-ci se rende au sol. Discrètement mais très rapidement, toute la poussière du fond de la grotte s’élevait dans les airs, lui sautant au visage, alors que je restais là, sans bouger… comme si un coup de vent venait de balayer toute la terre du sol pour venir s’effriter dans les yeux de l’elfe noire. Lui bloquer la vue temporairement, c’est ce que je voulais.

Je la repoussais donc rapidement, violemment, assez pour me barrer du chemin. Aussitôt après avoir rompu le contact physique avec elle, ma magie de l’illusion prenait le dessus. J’avais préparé mon illusion en conséquence : au moment où la jeune femme reprendrait la vue, elle aurait la surprise d’y trouver six exemplaires de moi-même. Six Raeran… dont un seul avec la marque au cou, et j’avais bien pris soin de faire en sorte que ma blessure soit camouflée sur moi, mais visible sur un de mes clones… !

Voir une personne fuir, ça aurait été trop facile… mais après avoir été déstabilisé, de voir six personnes pareilles partir en courant dans des directions différentes, c’était plus complexe. Illusion autant visuelle qu’auditive, les six Raeran partaient en courant, dans toutes les directions, et ils avaient tous leurs bruits de pas. La concentration que cela me demandait était atroce, et la seule chose que j’étais capable de faire, c’était de courir. Courir, sans penser où j’allais, sans penser à ce que j’avais à éviter. Je tentais de garder une cadence raisonnable, et m’éloigner d’elle était mon seul but. J’étais donc sorti de la grotte parmi les autres clones de moi, sans faire un bruit de plus que les autres clones. Je tentais de me mêler à la foulée.

Six clones en double illusion, c’était trop… ma blessure au cou réapparaissait lentement, et l’un des clones disparaissait. Un deuxième clone avait vu le bruit de ses pas disparaître, et j’avais rapidement perdu le contrôle de l’un des clones à cause de la distance… alors il disparaissait également. Il ne restait que quatre Raeran, dont trois qui avaient encore leur bruit de pas… pour ma part, la cadence semblait diminuer, mes pas se faisaient lourds un peu… cette illusion me donnait beaucoup plus de fil à retordre que je ne l’aurais anticipé…

Tout ce que je souhaitais, c’était qu’elle ait prit une direction différente que la mienne… qu’elle ait pourchassé un autre clone…

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