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Lun 24 Fév - 7:22
" Ce poste peut contenir des scènes de violence, d'érotisme et de côté sexuel, la lecture de ce poste est à votre discretion. "







La louve et la colombe.
Feat. Morgane Moonbroke

«"Qui que ce soit, tu dors, tu n'es pas son amante. Les songes de tes nuits sont plus purs que le jour, Et trop jeunes encore pour te parler d'amour."
- Poésies nouvelles - Alfred de Musset»


En ce matin ou la neige tombait à l'extérieur du château et où les enfants devaient avoir beaucoup de plaisir, j'étais réveillée et seule dans mon lit. Karina avait quelques choses à faire de personnel dans une autre ville loin du château. Je m'étirais lentement en me relevant pas la suite, assise dans mon lit avec un regard vide et fixant ce ciel d'où la neige tombait, mes pensées se dirigeaient vers la lettre que j'avais écrit à Morgane et j'espèrais vraiment que celle-ci l'ai reçu.

Spoiler:

Pour les personnes curieuse de comment ma chambre ressemble, voici ce que je peux aperçevoir, mon lit est de type baldaquin et les couleurs sont majoritairement rouge et or, car mon père préfère que je porte ses couleurs. Je préfère malgré tout le bleu, mais selon lui je n'ai pas mon mot à dire, ma chambre est vraiment grande, avec une porte de bois massif qui empêche le vent froid de rentrer de mon balcon personnel. Les vitrails sur les fenêtre qui normalement ne sont pas couvert dans d'autre château permet très peu de garder le froid en dehors. Les meubles de bois massif et fabriqué par les meilleurs artisants me sert pour ranger mes vêtements. Un paravent de la même couleur que mon lit bloque la vue à une baignoire pour que je puisse me laver et le pot de chambre est derrière aussi, dans un coin, il y a un canapé avec un chevalet et ma peinture qui est très coûteuse.

Ma chambre ressemble à ma description précédente, je n'ai pas besoin de plus et j'y suis souvent confiné. Je pris la décision de me lever et me vêtir plutôt légèrement, une simple robe grise qui me couvre de façon déçante pour éviter les malentendus. Je poussais un soupir et me dirigeais vers mon chevalet pour peinturer. La peinture m'aidait à m'évader de ma cage, je commençais par l'esquise, en dessinant vaguement une forêt et une louve qui serait blanche, un ciel clair ainsi qu'une colombe dans le ciel.

Je souhaitais vraiment que ma louve ai reçu ma lettre. Un de servant vint toqué à ma porte et quand j'ouvris celle-ci, il me déposa sur ma table ma nourriture pour le déjeuner, apparament, mon père voulait manger seul. Je haussais les épaules, maintenant habitué à cette manie qu'il a et remerciais le servant, puis refermais la porte derrière lui. Je poussais encore un soupir et me dirigeais vers ma nourriture. Un potage et des tranches de pain avec de la confiture au fraise, un repas très consistant pour l'état dans lequel tout le Viermont se trouvait.

Une fois finis, je retournais à ma peinture, je ne peux point dire combien de temps que je passais à peinturer, car le soleil n'avait pas pointé son nez et la neige continuait de tombé et de s'accumulé sur le sol, j'étais inquiète pour mon peuple qui était en pleine discorde. Notre phrase clef à moi et Morgane était “Les mots sont les passants mystérieux de l'âme.”

Celle-ci devait sûrement s'en souvenir et j'étais impatiente de la revoir, même dans les pires circonstances, elle me permetait d'oublier mes malheurs et ainsi vivre un peu de bonheur dans cette cage froide et sans vie.

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Elise De Greywish
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Dim 1 Mar - 13:15

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「 La louve et la colombe 」

Le voyagement entre Xavaar et Viermont avait été terriblement pénible. Me rendre à Myrefall avait été difficile à endurer puisque je prenais place sur le grand navire aux voiles rougies contrôlé par Orion plutôt que de prendre n'importe quelle autre bateau ; j'avais eu un voyagement complètement gratuit. Néanmoins, cela ne vient pas avec que de bons côtés ; je devais contenir mon envie de meurtre pour éviter de griller ma réelle identité. Je devais absolument endurer Orion sur tout le trajet jusqu'à ce que je débarque à Airlie.

De là, j'avais vu Araki, certes, mais j'avais également vu l'oiseau mystérieux. Pris de curiosité, nous avons cherché l'oiseau, et nous avons fait quelques recherches supplémentaires, ce qui m'a fait manquer mon navire vers Viermont. Heureusement, un marchand partait de Airlie pour se rendre à Liraël. J'avais offert un montant pour embarquer avec lui, mais il m'avait offert le voyagement gratuitement, en justifiant qu'il appréciait bien ma présence et que cela lui ferait de la compagnie le temps du voyage. J'avais donc accepté avec plaisir le voyagement gratuit!

Arrivé à Liraël, le trajet vers Grimaël avait été long et pénible ; le froid était plus mordant que d'habitude, et les paysans affamés traînaient partout. On me quêtait de la nourriture, et malheureusement pour moi, je n'avais aucun moyen de les aider sur le coup... du moins, tant que je ne serai pas arrivé dans mon humble demeure de Grimaël. Les gens faisaient pitié, et certains étaient violents. Par chance, je savais me défendre ; par deux fois on a tenté de me tuer pour récupérer de la nourriture que je n'avais pas.

Rendu au village de Grimaël, c'est la déception qui m'avait gagné lorsque je constatais l'état de ma demeure. Tout avait été saccagé, et mes réserves de nourriture, maigres de base, étaient malheureusement disparus. On avait pillé complètement tout ce que je possédais. Mon regard vacillant entre les dégâts et ma boîte aux lettre, où je pouvais constater qu'une lettre traînait dedans. Curieuse, je l'ouvrais rapidement, constatant le contenu ; Elise avait besoin de moi pour régler la crise. Mon coeur se serrait ; si seulement elle savait la façon dont j'allais mettre un terme à la crise alimentaire, elle ne me l'aurait peut-être pas demandée. Néanmoins, son message et son appel serait une méthode parfaite pour pénétrer le château.

Après avoir dormi rapidement dans l'inconfort de ma chambre saccagée, je partais, rapidement vers le château. J'avais fait un sac à dos avec l'essentiel dedans, l'essentiel pour commettre ce dont je m'attendais à faire. Je soupirais légèrement avant de prendre la direction de Viermont, la capitale. À cheval, au galop, une bonne distance avait été parcourue avant de devoir s'arrêter pour laisser le pauvre animal se reposer. Une bonne heure plus tard, nous repartions, et c'est seulement rendu au château que nous nous arrêtions officiellement. Les gardes à l'entrée de l'arche d'accueil m'immobilisaient un instant.

- Les mots sont les passants mystérieux de l'âme. J'ai besoin de voir la Princesse de Greywish.

La phrase ''mot de passe'' avait clairement fonctionné : les gardes me faisaient débarquer de mon cheval. Ils menaient la bête à l'enclos du château question de la garder entre de bonnes mains, me menant ensuite rapidement directement dans l'enceinte du château. Les grands espaces se refermant en d'étroits couloirs, on me menait finalement devant la porte de la grande salle à manger, où le Roi était présent. Les gardes me montraient Sa Majesté. M'agenouillant devant lui, m'inclinant avec toute la politesse que je pouvais faire preuve, j'élevais finalement la voix.

- Demoiselle de Greywish a fait appel à moi, Morgane Moonbroke, pour la protéger ainsi que protéger votre propre personne des assaillants possibles. La carence alimentaire poussant les gens à commettre d'horribles crimes, j'ai entendu des rumeurs que l'on préparait votre assassinat ; soyez prévoyants, et restez en sécurité ici. Si vous avez besoin de sortir de votre château, vous pouvez compter sur moi : je ferai tout en mon pouvoir pour conserver votre sécurité.

Mon message semblait avoir atteint l'oreille de Sa Majesté, et c'est après l'accord du Roi que j'avais pu me redresser, quittant enfin la salle pour me rendre directement à la chambre d'Elise. Toquant à sa porte, doucement, l'élevais la voix pour me présenter, et demander à Sa Future Majesté de m'ouvrir la porte. Comme à mon habitude, je m'attendais à obtenir mon surnom personnalisé de sa part, question de confirmer qu'il s'agit bien de la princesse, et par la même occasion j'allais lui donner le sien directement au travers la porte, pour qu'elle sache à qui elle allait ouvrir la porte.

- Ma colombe, c'est moi, Morgane.
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Lun 9 Mar - 9:39






La louve et la colombe.
Feat. Morgane Moonbroke

«"Hier n’existe plus , demain ne viendra peut-être jamais. Il n’y a que le miracle du moment présent, savoure-le. C’est un cadeau!"
- citation de Marie Stilkind»


Le temps était très long seule dans ma chambre, mais au moins, le silence me permettait de me concentrer sur ma peinture et de pouvoir me détendre de tout ses émotions qui parcourent mon corps avec la situation actuelle au Viermont.

Une fois mon esquise était fini, je me dirigeais vers ma baignoire, je devais me détendre un peu plus, après avoir remplie celle-ci d'eau, je la réchauffais à une température agréable et je regardais en direction de mon foyer, après quelques petits geste, celui-ci s'enflammait doucement en laissant un crépitement appaisant.

Mes pensées étaient pour Morgane, j'espèrais que sa demeure soit encore en parfaite condition, mais j'avais peu d'espoir sur ce point, je ne pouvais que descendre mon corps dans l'eau pour continuer à avoir mes penser sombre, comme s'il y avait toujours un démon qui me murmurait à l'oreille.

Je pouvais entendre des bruits d'armures de fer, les gardes devaient faire leurs rondes et ainsi s'assurer que rien ne leur échappe. Mon père m'avait déjà blesser par ses paroles, il y a de cela quelques semaines ou plus, je n'ai pas porté attention au temps. Mes songes furent intérompue par quelqu'un qui toquait à ma porte.

Je me redressais dans le bain pour mieux entendre, une voix féminine pouvait se faire entendre de l'autre côté de la porte. Une phrase que je voulais entendre depuis de très longues semaines. La voix prononçait mon surnom et le nom de ma louve. Je sortais de mon bain doucement pour par me blesser et approchait de la porte doucement et ma voix s'élevait avec la même douceur qu'à l'habitude.

- Ma louve ?!

J'ouvris la porte rapidement, l'émotion était vive et je me jettais dans les bras de Morgane quand j'aperçus que c'était bien elle. Mon corps nue et encore trempé dû à mon bain était collé contre elle, puis après l'étreinte, je l'invitais à rentrer dans ma chambre et fermait la porte derrière elle. Ma voix retentit une dernière fois.

- Vous avez reçu ma lettre, qu'Okar soit loué !

Mes yeux d'azure la regardait avec une douceur et une tendresse qui était unique à celle-ci, j'étais tellement heureuse de la voir que je posais déjà une nouvelle question.

- Vos voyage se sont bien passé ?

J'espèrais que sa réponse soit positive et je ne lui posais pas de question sur son métier, je savais qu'elle n'en parlerait pas. J'étais intéressée par les histoires des contrées qu'elle visitait, car cela me permettais d'imaginer ses voyages.

Je devais probablement avoir des étoiles dans les yeux, car voir mon amie et amante dans ses moment difficile, me soulageais énormément. Je ne portais plus vraiment au fais que j'étais nue devant elle et que mon corps mouillé, était maintenant plus humide que trempé, la chaleur ambiante du feu me permettait de sécher quand même rapidement.

Je retournais me coller contre ma louve, je l'avais vue sous forme animale, ce qui était un exploit. Elle m'avait protéger contre des brigands et ceux qui avait tenté de fuir, elle les avait rattrapé en forme animale. Je sais que la voir sous sa forme de louve, était très rares, mais quand je l'avais vue ainsi, j'étais heureuse qu'elle avait confiance à se point en moi. Ma voix légèrement tremblante d'émotions résonait de nouveau.

- Vous.... Tu m'as manqué... J'ai eu peur que le pire te sois arrivé....

Je ne voulais pas la perdre, j'étais en amour avec elle, mais je savais aussi qu'elle ne voulait pas d'attache amoureuse. Je m'étais donc résolue à être son amante et ne pas lui demander plus, tant qu'elle exercerait le métier qu'elle a choisis.


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Dim 15 Mar - 9:40

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「 La louve et la colombe 」


On m'avait fait entrer dans le grand bâtiment spacieux et on m'avait reconduit très rapidement à la porte qui mènerait à la chambre d'Elise. Je m'étais présentée, j'avais frappé à la porte et maintenant j'attendais que celle-ci me réponde. Bien qu'un court laps de temps avait été nécessaire pour entendre la voix de la princesse, cela m'avait paru une éternité. On me faisait suffisamment confiance dans ce château pour me laisser seule dans les couloirs du grand bâtiment royal... ce qui était un sacré avantage !

La voix d'Elise retentissait enfin. La porte s'ouvrait, lentement, laissant voir le corps nu et trempé de la princesse, qui venait de percer la lumière du feu qui se faisait voir dans la fente de la porte. Un sourire se dressait rapidement sur mes lèvres quand je constatais qu'Elise était dans son bain, et probablement que la princesse ressentait le même bonheur que moi puisque celle-ci s'empressait de me sauter dans les bras. Je resserrais l'étreinte, la gardant contre moi un court instant.

Ses sentiments, je les connaissais. Je savais que celle-ci était amoureuse de moi. Un loup ça ressent beaucoup d'émotions, et pour les animorphes, il leur est possible de ressentir les émotions humaines, comme l'Attirance charnelle... chose qui n'est pas réellement le cas entre loup. D'ailleurs, même un aveugle aurait pu savoir que la douce princesse était amoureuse de moi... c'est surtout ce qui m'a poussé à couper les ponts de longues semaines, mais la flamme qu'elle a pour moi ne s'est pas estompée. Pas que je ne l'aime pas... mais que j'ai fait le dur choix de ne pas me rapprocher émotionnellement de personne, puisque cela pourrait altérer mes décisions et cela pourrait me faire échouer des missions.

Enfin bref. Je relâchais l'emprise sur la jeune femme, la suivant pour entrer dans la pièce réchauffée par un feu crépitant joyeusement dans le fond de la pièce. Peu de temps après, une autre question se rajoutait à la filée précédentes, mais celle-ci, j'allais avoir à y répondre puisque ce n'était pas du tout une affirmation camouflée en question... contrairement aux précédentes.

- Oui... beaucoup d'embuches, mais rien de bien grave.... juste un tas de trucs m'ayant grandement retardé !

Elle se blottissait à nouveau dans mes bras, et j'en resserrais l'étreinte. Sa peau chaude grâce au feu de la pièce me réconfortait. Cela peut paraître étrange, mais Elise est l'un des rares rapprochements que je peux me permettre avec quelqu'un, et peu importe ce qu'on peut dire, n'importe quel être vivant a besoin de douceur... chose dont Elise fait preuve continuellement dans sa vie. D'ailleurs, qui pourrait résister à un corps nu et mouillé comme le sien, après tant de mois d'abstinence ?

- Je suis là, maintenant...

Ayant le nez fourré près de son oreille, je n'avais pas pu m'empêcher de me pencher un peu, suffisamment pour déposer un léger baiser sur son cou... juste assez pour la taquiner. Je la relâchais rapidement par la suite, prenant mes aises ; je détachais mon armure de cuir que je déposais au bord de la pièce, retirant mon sac à dos pour le mettre juste à côté. Je détachais également ma ceinture avec le tas de bourses ainsi que ma dague pour déposer le tout près de mes trucs. J'étais plus légère, et cela faisait un bien fou !

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Sam 21 Mar - 18:18






La louve et la colombe.
Feat. Morgane Moonbroke

«"La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme.”
- citation de Voltaire»


La courte étreinte que j'avais partagé avec Morgane lorsque j'avais ouvert la porte, m'avais rassurer, elle était bien vivante et devant moi. Elle m'avait expliqué que durant ses voyages, celle-ci avait eût des embuches, mais rien de grave, juste beaucoup de chose qui l'avait retardé.

Notre deuxième étreinte avait fait en sorte que mon coeur battait déjà fort, mais j'étais bien contre elle. Elle me rassurait aussi qu'elle était bien là, je lui rendit un sourire, me trouvant un peu idiote de ma dernière phrase, peu de chose pouvait tuer ma louve. De plus, celle-ci me taquinais en me déposant un léger baiser sur mon cou, ce qui eû pour effet de me faire frémir légèrement.

Elle devait sans doute avoir déjà percer mes sentiments pour elle, mais par respect, j'allais attendre qu'elle se retire du domaine des mercenaires, peut-être rendus à se point-là, je pourrais finalement être avec elle comme sa femme... si elle ne meurt pas avant. J'éloignais rapidement cette pensée et mon coeur avait légèrement augmenter en vitesse de battements, Morgane devait sûrement le savoir dû à ses sens animal.

Pendant qu'elle détachais son armure et son sac à dos, puis finalement sa ceinture garnis de diverse bourse, je tentais de m'approcher discrètement pour la taquiner. Une fois près d'elle, je me blottis de nouveau contre ma louve et sur la pointe des pieds tentais d'accéder à son cou pour la couvrir de baiser. Je savais pertinament, que tenter d'être discrète avec elle était impossible, mais souvent Morgane réagissait comme si elle ne le savait pas.

Mes tentatives de la couvrir de baiser fût un échec et en la regardant tendrement dans les yeux, ma voix perça de nouveau le silence que j'avais tenter de faire pour la surprendre.

- Dit.... tu peux te pencher pour que je puisse te couvrir de baiser...

Suite à cette phrase, un léger rire provenant de ma part pouvait être entendu, j'étais tellement heureuse de voir de nouveau Morgane et aussi très excitée. Je couchais avec d'autre personnes, mais rien ne pouvait combattre l'acte charnel entre moi et Morgane, même l'engin et l'expérience de Mao n'arrivait pas à la cheville de se que ma louve me fesait ressentir et l'état dans lequel celle-ci me laissait après nos ébats. Ma voix se fit entendre de nouveaux, mais plus comme un chuchotement pour éviter les oreilles indiscrètes.

- Morgane... merci d'être présente pour moi, je suis heureuse quand tu es à mes côté et ce malgré que je t'aime d'une façon amoureuse, je vais attendres le jour ou tu ne seras plus mercenaire si cela arrive.

Je lui souriais tendrement, mes paroles étaient véritable, tout comme mes émotions étaient sincère quand ma douce louve était présente avec moi. Je ne pouvais prédire ce qui allait arrrivé par la suite, mais probablement que nous allons faire des ébats, mais après cela je ne sais pas, peut-être pourrait-elle m'aider avec le problème de la carence alimentaire qui sait ?

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Dim 29 Mar - 9:33

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「 La louve et la colombe 」

La passion entre nous deux pétillait presque aussi fort que le feu qui crépitait dans la cheminée de la pièce. Le regard habituellement froid et glacé de la princesse s'était transformé en deux perles de braises, comme si un simple contact allait la faire consumer par la passion. Nos corps bouillaient, et le sien collé au mien semblait chercher le réconfort de mes bras. Son visage cherchant à bout de lèvres mon cou m'arrachait un léger frémissement, et un sourire s'arquait sur mon visage à la vue de cela.

Quelques secondes furent nécessaire pour que celle-ci me demande verbalement l'accès à la peau sensible de ma nuque. Elle s'empressait de continuer pour me déballer ses sentiments, à nouveau. Je lui répondais rapidement face à cela, question d'éviter de laisser de tels sentiments mijoter dans mon esprit, cela pourrait me déconcentrer de ma mission.

- Oui... mais pour le moment, profitons du moment présent...

Je l'agrippais par ses petites fesses nues, la soulevant et la soutenant ainsi, lui laissant libre accès à ma taille pour s'y accrocher avec ses jambes. Mes pas se traçaient un chemin vers le lit de la princesse pour y déposer celle-ci, allongée sur le dos. Son corps nu me faisait fondre, et un long sourire s'étirait sur mes lèvres alors que je me redressais, restant à genoux entre ses jambes, paisiblement. M'assurant qu'elle ait une vue parfaite sur mon corps, je retirais mon chandail dans un long mouvement sensuel, la laissant déguster chaque partie de mon corps qui se dévoilait peu à peu.

Une fois le morceau de tissu retiré, je l'envoyais valser dans le fond de la pièce auprès de mes autres trucs. Mon regard se plongeait dans la beauté de son corps, mon bassin vaguait au rythme des pulsions et de l'envie que mon corps ressentait, sans toutefois toucher son corps... pas pour le moment, il était trop tôt.

Mes mains sur mes hanches se rendaient lentement au bouton de mon dernier morceau de vêtement, pour détacher celui-ci. Descendant la taille de mon pantalon sous mes fesses, je laissais glisser ce dernier jusqu'à mes genoux, où je dûs travailler un peu plus dort pour terminer de le retirer complètement. Trop d'envie hantant mon esprit, je laissais ce dernier tomber au pied du lit plutôt que de le lancer plus loin. Il me restait que ma culotte, à présent... et je ne comptais pas la retirer moi-même.

(Suite en hide.)


C'était parti pour une bonne partie de plaisirs !

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Jeu 2 Avr - 7:29






La louve et la colombe.
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«“Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion.”
- citation de Saint Augustin»


Cela ne pris pas grand temps après sa réponse envers les sentiments que j'épprouvais pour elle que cell-ci me répondit la même réponse habituelle et me soulevais par mes petites fesses nue et j'entourais sa taille de mes jambes puis je la couvrais de baiser dans le cou. Tous de façon délicate et sensuelle, elle m'avait fait le même sourire habituelle quand j'avais fait part que je voulait son cou et quand elle me regardait.

Elle me conduisit vers mon lit et une fois que je fûs allongé avec une vue parfaite sur le corps de la femme que j'éprouvais des sentiments, celle-ci retirais son chandail dans un lon mouvement sensuel me laissant languire et profiter de son corps. Morgane lançais le morceau de tissus vers son sac et nos regard se plongeait l'un dans l'autre, son bassin vaguait au rythme des pulsions et des envies qu'elle ressentait et pour ma part j'étais déjà très trempé et prêtre à ce qu'elle me prends, mon bassin se déhanchait d'envie et d'impatience.

Nos corps ne c'était pas touchés et elle savait pertinament que cela me rendait folle. Elle descendit son pantalon et dû travailler légèrement pour finir de l'enlever, mais elle gardait son sous-vêtement, elle voulait me faire travailler un peu pour y avoir accès.

(suite en hide)

Spoiler:

Notre partie de plaisir c'était très bien passé et elle avait réussi comme à toutes les fois, de me laisser dans un état second. Je respirais rapidement, j'étais épuisée et par dessus tout, je n'avais pas la force de me relevé de mon lit et je ne voulais pas me levé non plus. Je regardais Morgane doucement et tendrement, laissant échappé un remerciment pour le plaisir qu'elle m'avait donné. Mon ventre grondait légèrement de faim, j'avais oublié que je devais quand même manger quelques chose et j'avais envie d'une petite collation, mais je ne dis rien.

Je voulais passer encore du temps avec ma douce louve, car il était quand même très rare que nous avions des moments seules l'une et l'autre.

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Sam 4 Avr - 12:02

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「 La louve et la colombe 」

Essoufflée, épuisée mais en même temps réveillée, je me sentais bien. J'étais encore allongée dans le lit aux côtés de la colombe, me reposant. Cela faisait étrange de ne rien faire pour un instant. Ma vie avait été tellement chamboulée ces derniers jours, que je ne savais plus quoi faire pour me changer les idées avant de venir voir Elise... et maintenant, c'est comme la paix enfin gagnée. Néanmoins, je n'étais pas dans le lit à ses côtés pour me reposer.

La présence d'Elise me réconfortait tellement... mais d'un autre côté, celle-ci me calmait. J'avais de grands plans derrière la tête, et ceux-ci étaient sur le point de se mettre en application. Je me redressais du lit de la princesse, lentement. M'étirant, je me levais, me rendant à mes vêtements afin de tout réenfiler. Sous-vêtements, pantalon, haut, j'agrippais tout cela pour le balancer dans mon sac. J'avais laissé l'ensemble de mes armes dans la chambre d'Elise question de garder subtilité malgré tout...

... sauf une. J'avais une dague dans mon sac. Ma dague était enroulée dans des pensements, ce qui rendait un peu plus discret la forme de la lame... et le fait que je n'ais pas de fourreau pour l'entreposer, cela va me déculpabiliser en grande partie pour ce que je m'apprêtais à faire. Mon regard se retournait rapidement vers la princesse alors que je lui adressais la parole.

- Je vais me vêtir, je reviens.

Entrant dans la salle de bain connexe à la chambre d'Elise, je fermais la porte. Prenant rapidement le temps de me nettoyer, j'enfilais mes vêtements. Dans mon sac se trouvait également une grande cape noire ainsi qu'un pantalon, en plus de la dague. Je prenais cette dague, l'enfilant dans l'une de mes bourses à ma ceinture pour rendre le tout plus rapide d'accès. Soupirant finalement, comme si cela m'aiderait à évacuer l'angoisse qui régnait dans mon esprit, je me redressais finalement, complètement vêtue, enfilant le sac à die sur mes épaules avant d'ouvrir la porte de la salle de bain.

- Je vais manger, j'ai la dalle. tu veux que je te ramène un petit dej?

Mon regard scrutait le visage de l'innocente princesse, qui ne savait aucunement ce qui l'attendait. Après avoir obtenu sa réponse, je  quittais la pièce. Peu importe la réponse qu'elle m'aurait donné, elle n'aurait rien eu du tout... c'est le temps de passer à l'action, et de régler ce problème qui gruge tant le pays de la neige.

Mes pas me menaient rapidement vers la salle du trône. Voyant la garde royale dans les couloirs, un peu plus loin, je devais improviser quelque chose rapidement, question de les retirer de mon chemin. Vite, pense ! La panique m'envahissait... et c'était bien comme cela. Je m'approchais rapidement d'eux, l'air angoissé. Le visage blêmi par ce que je comptais faire, je détournais le tout vers une situation dramatique.

- Il y a une personne étrange en bas.... dans la cour, à l'avant du château... un mec encapuchonné, habillé en noir... il s'est infiltré à l'intérieur de la cour... c'est ce que je viens de voir, de la chambre d'Elise...

La chambre d'Elise donnant sur l'avant du château, j'avais jugé parfait mon improvisation... Les gardes semblaient paniqués, et les deux partaient en courant vers le rez-de-chaussée, question d'arrêter la personne fautive. C'était le moment parfait. Mes pas rapides me menaient donc rapidement vers la chambre de Sa Majesté. Frappant à la porte doucement, je nommais mon nom avant d'ouvrir la porte, doucement. Entrant dans la pièce, je m'inclinais sagement.

- Navré de vous importuner. À la demande de vos gardes, je dois vous protéger... il y a un individu qui s'est infiltré et ils sont occupés avec ce charlatan.

Protéger Sa Majesté, bingo. Méthode parfaite pour s'infiltrer dans sa chambre. D'ailleurs, étant une bonne amie et très connue combattante datant d'une époque lointaine où j'étais encore mineure, le Roi savait qu'il s'agissait de la plus grande honneur pour moi de lui offrir protection. Je m'approchais de lui aussitôt la révérence terminée, et après avoir pris soin de fermer la porte.

- J'ai d'ailleurs besoin de vous parler...

Je sortais ma dague de ma bourse, rapidement. Me précipitant très vite sur lui, je le poignardais. J'avais agi comme un robot, un visage complètement de marbre. Le couteau bien planté dans sa poitrine, je l'agitais légèrement, dans le but de m'assurer que l'artère principale soit touché. Grognant, gromnelant, le Roi s'écroulait au sol lourdement. Je relâchais le couteau. J'étais couverte de sang. Retirant mon sac à dos tout en prenant soin de ne pas le salir, je l'ouvrais, sortant la cape et le pantalon de ce dernier. Je fermais le sac et le remettant sur mon dos, j'agrippais la cape et le pantalon, ouvrant les volets et lançant ceux-ci par la fenêtre.

Pour ma part, je reculais un peu, retournant près de la porte, l'ouvrant à la volée... néanmoins, plutôt que de sortir de la pièce, je m'y précipitais, relâchant un hurlement de mort.

- Votre Majesté... ! À l'aide !! Quelqu'un, aidez-moi !

J'alertais les gens. J'avais mon plan bien encré en moi... je savais ce que je comptais faire. Fouillant dans ma bourse d'une main tremblante, je sortais les bandages qui étaient enroulés autour de ma dague, qui est maintenant bien planté dans la poitrine de Sa Majesté. Je les jetais par terre, voyant que cela ne servait à rien.

- Réveillez-vous... ! Votre Majesté... !

Je laissais les larmes couler le long de mes joues. J'avais tué le père de ma meilleure amie... je lui avais probablement imposé le pire chagrin que quelqu'un aurait pu lui imposer... mais pour le bien de tout le peuple, c'était la meilleure chose à faire. J'allais garder ce lourd secret avec moi, et j'allais l'emporter avec moi dans ma tombe... mais pour le moment, je devais clâmer mon innocence. Le fait que je n'ai aucune arme sur moi, et aucun fourreau vide dans la chambre d'Elise laisse croire que l'arme ne provient pas de moi. Les vêtements dehors, les volets ouverts... j'allais accuser une personne grandement recherchée... un animorphe corbeau...

... mais pour le moment, dans l'espoir qu'on entende mes appels à l'aide, mes cris, mes pleurs de panique...
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Morgane Moonbroke
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Lun 6 Avr - 19:01






La louve et la colombe.
Feat. Morgane Moonbroke

«“La mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais.”
- La mort (1977), p. 276 - Vladimir Jankélévitch»


Le temps que je passais avec Morgane me permettais d'oublier tout mes problèmes, bien que le vide que je ressentais étais toujours présent, cela était qu'une distraction à mon bien-être. Ma louve s'étirait et ce relevait de mon lit en aggripant ses vêtements et sac à dos. Elle me confirmait qu'elle allait se changer et qu'elle revenait. Ma réponse fût courte et simple, un sourire merveilleux pour elle.

Je me redressais doucement, pour ne pas brusquer mon corps après tout l'excercie qu'il a subit. Quelque moments passaient et ma douce amie sortait de ma salle de bain me proposant par la suite si je voulais un déjeuner que je confirmais avec un signe positif de la tête et un léger "s'il te plait".

Pendant que l'animorphe était en train d'aller chercher à manger, je me relevais doucement de mon lit après des étirements néccesaire pour que mon corps garde sa souplesse. Je me promenait dans ma chambre et allait me nettoyer puis me vêtir d'une robe simple. J'avais hâte que la crise alimentaire soit terminée.

Puis soudain, après une attente interminable, j'entendis la voix de Morgane crier à l'aide, je me dirigeais le plus rapidement que je pouvais, en apercevant plusieurs personne au service de mon père se diriger vers l'origine des cris. Horreur, mon amie était paniquer, pleurait devant le corps... inerte de mon père. Je me précipitais rapidement proche du lit de mon père, ne réalisant pas qu'il était mort, cela ne se pouvait pas et les dernières parole que nous avons échangé fût une dispute. Pourquoi...

Je pleurais en tentant de faire bouger mon père insouciante de ce qui m'entourais, je pleurais et tentais de parler entre mes sanglots à mon père.

- Père.... réveillez-vous... vous ne pouvez pas m'abandonner... vous êtes.... ma seule famille...

Mes mains étaient recouverte de sang et je me glissais de le lit de mon père, lui donnant une étreinte en espérant le voir me rendre le même geste, espérant le voir bouger et rire de cette mauvaise blague. Je pleurais et plus je me collais à mon père, plus son sang me couvrait. Ma voix toujours tremblante pouvais se faire entendre.

- Amenez un Médecin ! N'importe qui utilisant la magie de soin ! J'ai... J'ai encore tant à apprendre de vous père. Ne m'abandonner pas...

J'étais à présent orpheline, ma mère c'était enfuit, je n'avais pas de frère, que peu de personne proche de moi, comment pourrais-je m'en sortir, cela était un cauchemar et je voulais me réveiller de celui-ci rapidement. Ma voix tremblante par mes sanglots, je m'adressais au scribe.

- Scribe, faite parvenir une missive au Roi de Myrefall.... Que.... Le roi Vicard De Greywish.... est mort....

Je pleurais encore, tentant en vain de faire bouger mon père, mais inconsciement, je savais que celui-ci était mort et que rien ne pourrais me le ramener. Mon regard se posait sur Morgane et ma voix briser par mes sanglots se fit entendre.

- Morgane....as-tu réussi à voir qui a tué mon père ?

J'espèrais qu'elle avait eû le temps d'identifier le coupable, car il allait avoir une prime sur sa tête et un procès si quelqu'un l'attrapais. Je ne laisserais pas un meutre être pardonné si facilement. Ma tête retombait dans le creux du cou de mon père et je pleurais encore plus fort.

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Elise De Greywish
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Ven 10 Avr - 12:31

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Elise de Greywish

「 La louve et la colombe 」

Je venais tout juste de commettre le meurtre du Roi lui-même. Je venais de tuer quelqu'un, comme ça. Il n'était pas recherché, il n'avait pas commis de crimes en lui-même, mais surtout, c'était le dirigeant d'un pays. C'était le grand chef, le grand manitou ; c'était Sa Majesté de Greywish, Roi de Viermont, qui venait de tomber sous le coup de ma dague. Avant d'être le Roi, c'était le père d'une de mes amies. Elise, la princesse, venait, aujourd'hui, de perdre son père pour l'éternité. Je venais de lui précipiter son ascension au trône. La projeter dans le pic de la hiérarchie de Viermont.

Une dague que j'avais volée certes. Je ne comptais pas m'avouer meurtière, ça non ; tout était préparé. L'un de mes contrats, Derick Ravencreek, je comptais accuser ce dernier. Détenant certains informations sur lui, je savais qu'il était animorphe corbeau. J'ai donc jeté une poignée de vêtements masculins par la fenêtre, ouvrant les volets. Ayant tenté de réanimer le Roi et semblant paniqué, j'avais laissé les gardes me découvrir dans un instant de panique improvisé certes, mais bien joué. Je ne devais pas laisser mes vrais sentiments ressurgir en cet instant, ce qui allait être doublement difficile puisque ma bonne amie Elise était directement touchée par ce meurtre.

Ce serait pour le mieux. Elle allait pouvoir reprendre en main le pays, et mettre un terme à la crise alimentaire de Viermont. Elle allait pouvoir redistribuer les réserves ahurissantes de nourriture que le Roi faisait dans les cachots du château. Elle allait sans doute bien s'en tirer, et surtout, probablement régler le soucis qui perdure depuis plusieurs mois. Pour ma part, après ce meurtre, j'allais devoir m'éclipser de Viermont pour un bon moment ; j'allais probablement à la conquête des démons, dans l'espoir de mettre la main sur Orion... mais je ne pouvais pas rester dans le pays de la neige plus longtemps par peur de laisser des indices que je préférerais ne pas laisser.

Je comptais emmener ce secret avec moi, dans ma tombe. Je ne voulais pas que personne ne sache ce que je venais de faire comme horreur.

La princesse entrait dans la pièce, suivi de plusieurs gardes. Celle-ci se précipirait sur son père, pleurant, paniquant. Je ne pouvais faire autre chose que de la laisser faire, me distançant d'elle, la panique lisible dans mon visage autant que celui de la princesse. Les gardes semblaient sous le choc, s'arrêtant devant la porte en observant la scène ensanglantée avec effroi. Quelques instants après, la panique laissait place à une moue de tristesse, la tête basse, les larmes me coulant des yeux. La scène déchirante de mon amie qui pleure son père ne pouvait faire autrement que de me pousser aux vrais sentiments ; j'étais triste pour elle. Les larmes coulant sur mes yeux étaient véridictes...

Elise s'empressait de demander de l'aide d'un médecin. Mon regard se retournait vers les gardes. Certains partaient lentement vers l'ensemble du château pour rechercher le médecin alors que d'autres restaient sur place pour garder la sécurité. Pour ma part, je restais là, je ne bougeais pas, je regardais la scène... jusqu'à ce qu'Elise me demande si j'avais vu qui avait tué mon père. Mon regard s'illuminait légèrement alors que ceux-ci se relevaient vers les yeux humides de la princesse.

- J'ai quitté ta chambre parce que j'avais vu un homme étrange en bas... j'ai avisé les gardes, ils sont partis à sa recherche dans le château... pour ma part, en entrant voir si le Roi était protégé de ses gardes....

Je marquais une légère pause, question de bien structurer mes phrases. Quelques secondes plus tard, je reprenais la parole, une voix légèrement tremblante par l'émotion.

- ... il baignait déjà dans son sang. Le meurtrier, je l'ai vu quitter la pièce par la vitre... il s'est transformé en oiseau et s'est barré... il a probablement entré par la fenêtre aussi sous forme de corbeau, puisque je ne l'ai pas vu dans le château... sauf dans la chambre de Sa Majesté.

Je soupirais légèrement, tremblante. Je prenais quelques secondes pour réfléchir... en fait, j'avais déjà son nom, mais je ne pouvais pas l'affirmer maintenant. Je ne voulais pas que Derick meure comme ça alors qu'il avait une famille à nourrir. Déjà, l'accuser à tort était déjà risqué pour lui, si en plus je donne son nom dès le moment, ce sera pas très crédible. Je pouvais me permettre de rester sur place et parler ; j'étais dans les connaissances de confiance de la famille Royale, ayant déjà travaillé très fort dans l'espoir de devenir membre de la garde Royale... avant de me faire refuser parce que j'étais une simple femme, évidemment.

Mon regard se retournait vers les gardes alors que j'entendais des pas dans le couloir ; le médecin revenait avec les gardes. J'espérais que le Roi soit réellement mort... sans quoi, j'étais dans la mouise ; les morts ne peuvent parler... mais s'il ne l'est pas, peut-être se souviendra-t-il des derniers moments. Je m'étais assuré de bien attaquer son coeur, l'organe vital allait sûrement être complètement réutilisable. Dans l'espoir que le médecin ne soit pas miraculeux.





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Ven 17 Avr - 9:16






La louve et la colombe.
Feat. Morgane Moonbroke

«“La pire des désespérances, c'est de n'attendre plus rien de soi, c'est de sentir son incurable faiblesse et de n'avoir plus foi dans l'efficacité d'une résolution quelconque.”
- Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 23 février 1874.»


Je me relevais de peine et de misère du lit de mon père, j'avais perdu ma mère pendant mon enfance et maintenant, mon père s'était fait assassiner, mon dernier lien de famille évaporé à tout jamais, bien que celui-ci n'était pas un père ou un roi exemplaire, il restait tout de même mon père.

J'écoutais ma tendre amie qui décrivait ce qu'elle avait vu, cela était très plausible et cela expliquerait pourquoi celle-ci c'est habillé rapidement plus tôt. Je poussais un soupir entre mes sanglots, l'assassin était donc un Animorphe corbeau, mais le problème était qu'il en avait plusieurs dans tout le royaume, donc trouvé l'assassin va être la même chose qu'essayer de trouver une aiguille dans une botte de foin. Je prenais une grande inspiration et pris parole une fois que mes sanglots soient calmés pour que je puisse parler de façon moins saccadé.

- Merci Morgane, malheureusement pour moi, il y a trop d'animorphe corbeau dans le royaume... Je passerais un message pour que l'on tente de retrouver le meurtrier de mon père.

Le médecin rentrait dans la pièce avec les gardes, me regardant de la tête au pied, car j'étais couverte de sang et celui-ci pensait que je m'étais blessée et il se dirigeait vers mon père quand celui-ci avait croisé mon regard vide et désespérer. Le médecin examinait maintenant mon père et cela apparaissait comme des jours pour moi. Il se relevait doucement et me regardait d'un signe négatif, mon père était bel et bien mort. Mes sanglots reprenaient avec force et je tombe sur le sol glacé de la chambre de mon cher père.

J'étais paralysée par la tristesse et l'incompréhension, je savais que mon père était détesté par le peuple, mais au point d'envoyer un assassin le tuer, cela ne m'avait jamais passer par la tête. Une main se posait sur ma frêle épaule, c'était un soldat qui tentait de me rassurer que tout irais bien et que nous allons passer au travers de ce deuil ensemble. Je continuais de pleurer et m'adossais contre l'armure froide du soldat en recherche de réconfort. Tout cela était bien réelle et j'étais perdue dans tout ce bordel.

D'autres personnes arrivaient dû au bruit que nous avons causé et probablement dû à mes sanglots. Le scribe était déjà au travail seul dans sa chambre à rédiger la lettre au roi de Myrefall. Je devais faire quelque chose et vite pour éviter de mourir à mon tour. Ma voix s'élevait tristement.

- Aller distribuer la nourriture que mon père gardait de trop au travers du royaume et de façon équitable. Garder nous le néccéssaire pour vivre le temps que les provisions de Myrefall arrivent. Merci de votre compréhension, je ne veux pas plus de meurtre en ses terres.

J'étais à présent épuisée, abattue et je cherchais désespérément un repaire pour me guider dans ce nouveau rôle de reine du pays des neiges. J'avais quelques peurs bien sûr, le pays était habitué à ce que les hommes dominent et que les femmes ne servent que pour procréer, le peuple m'écouterait-il ?

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Dim 3 Mai - 10:19

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Elise de Greywish

「 La louve et la colombe 」

En fait, j’étais une meurtrière. J’avais osé faire cela au père de ma douce amie. Le sentiment de honte et de regret qui montait en moi, c’était complètement incalculable à quel point je me sentais mal de voir la princesse dans un état pareil. Je ne la verrais plus jamais de la même façon. Avoir peur d’elle ? Oui. J’allais craindre sa présence, craindre de perdre mon sang froid devant elle et qu’elle finisse par voir que c’est moi qui aie tué son prédécesseur. Mon châtiment pour un tel crime, j’allais devoir vivre avec ce regret toute ma vie, et une chose était plus que claire ; j’allais emmener cette partie de ma vie avec moi dans la tombe.

Je séchais mes larmes. Je devais me ressaisir face à la situation actuelle ; je ne pouvais pas me permettre de m’affaiblir au point de perdre mes repères. J’étais une mercenaire, j’allais trouver ce meurtrier et j’allais en finir avec lui. Même si Derick n’avait pas tué le Roi, il a commis de nombreux autres meurtres… lui en ajouter un sur le dos ne pourrait pas changer grand-chose, non? Tant que ce merdeux ne va pas commettre un crime ailleurs au pays dans la journée, ce sera crédible.

Évidemment, Elise ajoutait rapidement le fait qu’il existait un nombre incalculable d’animorphe corbeau. Il serait difficile de tous les interroger et de tous voir s’ils ont été près du château au courant des derniers jours. Mon regard se durcissait alors qu’Elise remettait sa série d’ordres à ses gardes, demandant rapidement d’aller aider le bas peuple en redistribuant la nourriture que Vicard avait ramassé au fil des jours. La princesse avait décidément les priorités à la bonne place ; faut  croire que redonner de la nourriture au peuple reste plus important que d’organiser les funérailles de son père… et trouver le meurtrier, cela va de soi.

Pour le dernier point, j’allais m’en charger. Mon regard plus dur, mon visage soudainement froid laissaient présager que je ne rigolais pas avec la situation, et qu’en ce moment-là, j’étais prêt à passer aux choses sérieuses. J’allais devoir donner son nom, pour protéger autant ma propre vie que celle des gens de ce château, et j’allais ensuite devoir me barrer pour rechercher ce merdeux. J’allais devoir le ramener mort ou vif, quoi qu’Elise préférerait de loin le voir vivant, lui poser quelques questions, et tenter de lui faire prendre conscience de ses gestes….

Le ramener mort serait préférable.

- Son visage… c’était Derick. Ravencreek est recherché pour de multiples meurtres, déjà. Il est dans mes contrats… je…

Mon regard se retournait rapidement vers les gardes encore présents sur place. J’allais peut-être leur donner quelques ordres certes, mais j’allais ainsi pouvoir camoufler le fait que c’est moi qui aie commis ce meurtre. Je dois agir comme j’agirais normalement ; ayant toujours été autoritaire, j’allais me servir de ce point… rapidement. Plus j’attends, et plus ça peut semer le doute dans l’esprit des gens… malgré tout, je devais avouer avoir obtenu la famille Royale et la garde depuis longtemps ; je les ai dans la poche, et j’ai toute leur confiance depuis tellement longtemps….

- Allez redonner la nourriture au peuple, comme l’a ordonné Son Altesse.  

Parce que oui, Son Altesse Elise de Greywish portait ce titre depuis l’instant où l’âme de Vicard avait quitté son corps respectif. J’allais tenir mon bout et peu importe comment Elise allait réagir face à ces dires, j’allais continuer de la respecter ainsi. Elle était désormais la Reine du pays, non ?

- Protégez Elise. Protégez-vous, surveillez le château. Ne laissez pas entrer ce merdeux si vous le voyez. Pour ma part, je vais accomplir mon travail : je pars à sa recherche.

Le corbeau et le loup étant des animaux chasseurs, il serait difficile de déterminer qui serait la proie dans cette course folle… mais il était clair que je n’allais pas me laisser abattre par un piaf… qui serait sûrement déstabilisé par les fausses accusations qui allaient être perpétrées contre lui. Pour le bien être de ma propre vie, j’allais le ramener mort, peu importe ce qu’Elise allait me demander… j’aurai qu’à dire qu’un corbeau qui me picosse la tête sur plusieurs jours parce que je ne l’avais pas tué, ce n’était pas mon fort. D’ailleurs, mort, il n’allait pas pouvoir parler contre moi, ni se défendre. N’étant pas le meurtrier, il pourrait très bien radoter la vérité s’il n’était pas au duché cette journée-là, et ainsi détruire ma crédibilité.

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Lun 4 Mai - 7:04






La louve et la colombe.
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«“Il n'existe que des contes de fées sanglants. Tout conte de fées est issu des profondeurs du sang et de la peur.”
- Citation de Franz Kafka, Artiste, écrivain (1883 - 1924).»


La mort de mon père me laissait dans un chagrin énorme, mais je devais régler ce qui avait amené à sa mort par la main d'un meurtrier. Une fois que le peuple serait bien rassasié et content d'avoir à nouveau de la nourriture, les meurtres allaient arrêter, en théorie. J'étais plongée dans mes pensées, comment organisé les funérailles de mon père pour lui rendre hommage. Je ne savais pas pour ou commencer et j'étais encore sous le choc d'être couverte par son sang.

Ma louve brisait le silence et me ramenait à la réalité, elle disait que le visage qu'elle avait vu était celui de Derick Ravencreek. Cet animorphe était déjà recherché pour de multiples meurtres et qu'elle l'avait dans ses contrats. Morgane semblait vraiment déboussoler et je pouvais la comprendre, elle n'avait pas été en mesure de protéger mon père. Elle se retournait aussi rapidement pour faire réaliser aux chevaliers que j'avais ordonné de distribuer de la nourriture au peuple et elle précisait le fait que je l'avais ordonné en m'appelant Son Altesse. Ce titre m'effrayait beaucoup, car il avait des responsabilités très grandes et je ne savais pas si j'en serais digne.

Ma meilleure amie continuait en leur disant de me protéger, de se protéger et de surveiller le château. Que personne ne laisse entrer Derick qu'elle surnommait "ce merdeux". Pour sa part, elle allait accomplir son travail et partir à sa recherche. Je déposais mon regard sur ma louve et d'une voix brisée par le chagrin, je pris la parole.

- Morgane... Qu'il soit vivant ou mort... cela m'importe peu...

Par la suite, je me redressais doucement et un peu chancelante, ma voix résonnait de nouveau.

- Je vais prendre un bain, si on me cherche, je serais dans ma chambre.

J'agrippais la couronne de mon père et l'amenait avec moi dans ma chambre. Je ne savais pas si ma louve allait me suivre ou partir directement. Probablement qu'elle me suivrait pour prendre ses armes et son équipement. Pour ma part, je devais me nettoyer et retirer tout ce sang. Je ne désire plus en voir... j'en ai presque peur.

Une fois à ma chambre, je réchauffais rapidement l'eau avec ma magie et pour ma nuisette, celle-ci finit dans le feu de la cheminée. Je ne voulais plus voir de sang, la vision de celui-ci était désormais une crainte et probablement une peur.

J'étais finalement dans mon bain, plus rapidement que je le pensais. Je prenais le bout de tissus qui me servait à me nettoyer et commençais à frotter intensément mon frêle corps pour enlever tout le sang. Ma vision était troublée, j'imaginais encore du sang même si j'en avais plus et en voyant l'eau de ma baignoire rouge, j'avais un haut-le-cœur et un malaise. Je fis rapidement changer l'eau de nouveau, pas juste une fois, mais plusieurs fois.

Le sang ne semblait ne pas partir, peu importe ce que je pouvais faire, était-ce une hallucination de ma part ? Mes servantes furent obligées de m'arrêter et de s'occuper de moi pour éviter que je me blesse. Ma peau blanchâtre avait maintenant des teintes de rouge, mais ce n'était pas le sang. J'avais frotté ma peau très fort et elle commençait à s'irriter.

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Mer 13 Mai - 6:15

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Elise de Greywish

「 La louve et la colombe 」

Je ne savais plus quoi faire, j’étais au désespoir. Cette fois-ci, c’était de trop ; comment j’allais faire pour passer par-dessus ce que je venais de faire… surtout à la seule personne envers qui j’avais réussi à me rapprocher émotionnellement ? J’avais vraiment réussi à échouer lamentablement…. Et tisser des liens avec la princesse alors que le Roi était dans mes cibles. Maintenant, je dois vivre avec le lourd fardeau de voir mon amie peinée, et par savoir-vivre, j’allais devoir me pointer aux funérailles du défunt.

Voir mon amie pleurer m’a donné un coup. Je crois que cet événement allait sérieusement me remettre à ma place ; après avoir quitté le château suite aux funérailles du Roi et le couronnement de la princesse, j’allais garder mes distances. J’allais retrouver la froideur que j’avais toujours eu, je ne comptais pas revenir dans le décor de sitôt.

Cette distance allait me faire mal certes, de même pour la princesse, mais pour le bien être de ma mission ainsi que pour le bien de la princesse, j’allais devoir garder mes distances. Je n’allais plus être là pour Elise. Je n’allais plus être là tout court, en fait. Être présente pour elle s’est avéré être davantage une faiblesse pour moi, ce qui a trahi mon métier.

Mort ou vif… tant que je le ramenais. Elise désire donc le bien-être du peuple, et accepte de laisser tomber sa vengeance. Alors que je pensais bien qu’elle aurait préféré de loin avoir l’homme fautif devant elle pour lui faire un procès complet et possiblement le faire croupir en prison, elle avait fait le choix que le ramener mort pourrait être une option… pour protéger son peuple, il est vrai que cela allait être possiblement la meilleure des options. Laisser un tel meurtrier en liberté dans les rues de Viermont, cela pourrait s’avérer dangereux pour le commun des mortels, surtout en ce temps de crise… dans l’espoir que cette fameuse crise se replace. J’espérais sincèrement ne pas avoir commis ce meurtre pour rien.

D’ailleurs, la princesse s’empressait de se rendre dans sa chambre, et de quitter la pièce où le corps de son père était. C’est normal. Une vue aussi dégueulasse, ce n’était pas facile à supporter, pareillement pour moi-même, qui a un jour, dans ma vie, su apprécier la présence de cet homme à mes côtés alors que je côtoyais souvent sa fille.

Malheureusement, sa mort allait frapper beaucoup de conscience. La jeune Elise avait fait preuve d’une résilience remarquable, prenant donc la couronne de son défunt paternel pour se diriger par la suite vers sa chambre, pour se laver… chose normale. Elle avait besoin d’être seule, et de retirer non seulement ses vêtements souillés, mais également ce nectar vital de sa peau, le sang étant probablement devenu un signe horrible pour elle.

Pour ma part, il était temps pour moi de partir à la recherche de l’ennemi. Me rendant rapidement à la chambre d’Elise, j’agrippais mes trucs. Je les avais laissés là. En entrant dans la chambre, l’odeur de tissu brûlé me montait rapidement au flair, pareillement pour l’odeur de sang cramé ; elle semblait avoir foutu ses vêtements dans le feu qui servait à réchauffer sa chambre. Partir sans ne rien dire serait possiblement la manière la moins douloureuse pour moi de quitter le château. Réenfilant ma ceinture et mes armes, je quittais finalement la chambre.

- Elise… je suis désolée de partir comme ça…

Je murmurais ces mots, doucement, tendrement, de l’autre côté de la porte de sa chambre. J’étais dans le couloir, repensant à la scène, et au futur de la jeune princesse. Je ne pouvais décidément pas partir aussi rapidement. Mes pas se rendaient très vite dans la cuisine du château -pièce où j’avais accès- pour m’installer à table, sortant plume, encrier et parchemin.

Bien que mes talents en écriture étaient limités, j’allais faire l’effort de lui laisser une lettre. C’est donc d’un trait peu assuré, des lignes pas droites du tout, une écriture digne d’un enfant et une orthographe douteuse que je rédigeais une lettre adressée à sa Majesté. Je ne pouvais pas quitter comme ça, aussi rapidement. Je comptais lui laisser un dernier signe, et ainsi la rassurer de ma présence auprès d’elle pour les funérailles. Je ne pouvais pas manquer cette occasion, je ne devais pas la blesser plus que je ne l’avais déjà fait.

Une fois la lettre terminée, j’attendais quelques instants qu’elle sèche avant de la plier, y couler la cire des chandelles servant à éclairer la pièce, et écraser mon pouce dedans en guise de sceau. Je me redressais, retournant rapidement vers la chambre d’Elise… sans toutefois entrer. Je glissais la lettre sous la porte, avant de tourner les talons, et finalement quitter la place.


Chère Elise,

C’est avec la plus grande des tristesses que je t’écris ceci. Je dois malheureusement quitter le château Royal le plus tôt possible si je désire trouver le meurtrier avant les funérailles de ton père. Je ne compte pas revenir tant que je ne l’ai pas retrouvé.

Sache que peu importe les circonstances, je tâcherai d’être présente pour les funérailles ; je ne te laisserai pas seule pour cette occasion. Je serai également présente pour ton couronnement. Cependant, si le meurtrier n’a pas été retrouvé d’ici là, j’y serai que pour te protéger.

Je suis profondément désolée de ne pas avoir pu protéger Sa Majesté. Je n’ai pas réagi à temps, et je m’en veux affreusement. Je ferai tout ce que je peux pour te protéger, toi.

Toutes mes sympathies.

Amicalement, Morgane Moonbroke.
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Sam 16 Mai - 16:24






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«“Il n'existe que des contes de fées sanglants. Tout conte de fées est issu des profondeurs du sang et de la peur.”
- Citation de Franz Kafka, Artiste, écrivain (1883 - 1924).»


Je me laissais nettoyer par les servantes pour éviter que je me blesse davantage. Mon moral n'était pas au rendez-vous et mes pensées étaient remplies de songe et de doute. Déjà j'avais peur de comment le peuple allait réagir, car je vais être couronné et je vais diriger sans un roi. Pour les habitudes de mon peuple, tout cela n'était pas normal, j'allais avoir des hommes qui vont tenter de venir prendre le trône en me mariant.

Mon regard se dirigea vers la couronne de mon père, il me manquait et je regrettais nos derniers échanges de parole. J'espérais qu'il soit encore vivant et qu'il prend des décisions censées que de se faire tuer ainsi. Je poussais un soupir. J'étais tellement distraite que je n'avais pas entendu Morgane prendre ses affaires et partir. Quelques moments plus tard, je sortais de mon chaud et enfilais quelques habits plus confortables.

Je venais de remarquer que l'équipement de ma tendre amie avait disparu et qu'une lettre était sur le sol qui se trouvait devant ma porte. J'allais la chercher et pris le temps de la lire. Ma louve devait partir plus tôt que prévu, car elle voulait trouver le meurtrier et elle ne comptait pas revenir avant de l'avoir retrouvé. Elle allait essayer d'être présente aux funérailles de mon père pour éviter que je sois seule. Morgane allait aussi rester pour mon couronnement, pour pouvoir me protéger. Celle-ci était profondément désolée de ne pas avoir réussi à protéger mon père et sa mort n'était pas de la faute de mon amante.

Quelques larmes coulèrent de mes yeux descendant le long de mes joues et tombant sur la lettre. Ce qui me blessait le plus, n'était pas le fait qu'elle devait partir tôt, mais que je ne pourrais plus la voir à ma guise. Je me dirigeais vers chevalet pour me changer les idées et peindre se qui me passait par la tête.

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Elise De Greywish
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