|  Sam 22 Fév - 14:31 Alyss Sanaeh
| Identification
Nom: Sanaeh
Prénom: Alyssandra (Mais appelez-moi Alyss)
Date de naissance: 17 avril 1472
Sexe: Femme
Orientation sexuelle: Bisexuelle
Pays et ville d'origine: Grimaël
Race: Gorinn
Dieu: Zoé
Je veux jouer avec l'influence des Dieux:
Oui[X] | Non[]
Derrière l'écran
Surnom: Fa
Âge: Ouuuuf je suis plus près de la trentaine que de la vingtaine...
Comment avez-vous trouvé le forum: C'est une longue histoire qui pourrait être résumée si j'avais pas la flemme.
Autres personnages: Non
Fréquence de connexion: Je peux être très (trop) intense.
Commentaires: Bonjour?
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Description physique
Mon corps est à la fois ma cage et mon échappatoire.
Aux yeux de tous, j’ai figé dans le temps, entre douze ou treize ans peut-être. Ma poitrine est quasi inexistante, des bourgeons qui n’auraient pas vu l’hiver passé et qui auraient oublié de fleurir. Mon visage est celui d’un enfant dont les yeux auraient vu trop de choses et qu’ils auraient dû vieillit trop rapidement. Un visage rond, fin, blanchâtre. De grands yeux bleus comme l’océan, aux grands cils longs qui battent lentement. En vous y plongeant, je ne peux exactement vous dire ce que vous y verriez. Je ne peux vous assurer qu’ils seraient francs. Trop souvent, ils me servent de cachette. J'utilise mes yeux pour détourner votre attention de choses dont je ne veux pas que l'on s'attarde. Ma bouche aussi vous mentira effrontément. Jamais en paroles; je ne mens pas. Mais mon sourire enfantin pourrait bien vous tromper. Mon sourire en coin vous enverra peut-être le mauvais message. Mon clignement de cil aguicheur pourrait vous donner l’impression que je suis intéressée. C’est ce que j’aime que vous croyiez. Plus je laisse la personne s’approcher près de moi physiquement, plus elle est loin de moi émotivement. Ça semble complexe, ce ne l’est pas tant.
Je ne suis pas si grande, mais je suis très frêle et légère. Je sais que notre système est fait pour manger peu, et en général je mange peu, mais inversement, je suis très gourmande sur la nourriture de qualité. Si j’ai l’occasion d’être invitée à manger certains mets bien apprêtés, je ne me gêne pas du tout. Aussi, je procède très bien l’alcool malgré ma petitesse et je sais très bien l'apprécier. Je peux faire compétition à un humain du double de mon poids sans problèmes. Bon, humain, pas les autres races qui procèdent l’alcool comme s’ils étaient nés avec une bière dans la bouche et qui font trois cents kilos, on s’entend. Parlant de bouche, j’ai un talent bien caché; je chante extrêmement bien. J’ai une voix cristalline et claire et je chantais tous les jours lorsque j’étais plus jeune. Je ne connais que des chansons tristes, par contre, donc je ne chante plus que pour moi-même. Ou je fredonne, lorsque le cœur m’en dit. J’ai aussi appris la flute, mais ça aussi, j’ai abandonné, et le manque de pratique se ferait sentir.
Ma peau de lait est constamment gelée. Surtout les extrémités. Et comme j’ai voyagé, je peux vous assurer que peu importe la température, il n’y a rien à faire, je suis un glaçon ambulant. Ça peut sembler rebutant pour la gent masculine et féminine avec qui je partage parfois mes soirées, mais personne ne s’est plaint plus de quelques minutes jusqu’à ce que je m’arrange pour faire monter la température.
Sinon, mes cheveux sont longs, blancs, ondulés. Si mouillés, ils deviennent plats pendant environ cinq minutes, puis les vagues reviennent à la charge. Ils sont frais et légers, bien qu’avec une bonne épaisseur pour être aussi peu pesants.
Mes oreilles sont pointues. Assez sinon trop longues. Assez sinon trop inutiles. Parfois, j’y accroche des bijoux. Mes bijoux sont toujours décoratifs, jamais je ne me perce la peau. Si j’ai des bijoux dans le nombril, c’est temporaire. Le maquillage aussi, c'est temporaire, selon si je veux aller vers une clientèle qui préfère avoir l'illusion que je suis plus vieille, j'arrive assez bien à me donner en apparence une dizaine d'année de plus (j'arrive malheureusement à avoir l'air d'avoir maximum vingt ans, mais pour certains, ça enlève une barrière psychologique).
Mes vêtements sont légers, toujours. Des robes courtes. Même si je n’ai pas de poitrine, ou presque, j’aime beaucoup mes jambes, je les montre. J’aime mes épaules et mes fesses. Mon cou, aussi. En fait, je n’ai rien contre mon physique…
Auparavant, j’espérais que l’âge me rattraperait, que je gagnerais en formes féminines. Que j’oublie tous les problèmes que mon petit corps m’avait emmené. Avec le temps, j’ai appris à l’aimer.
Au fait, ce n'est pas parce que je suis peu vêtue que je n'ai pas d'armes. J'en ai quelques unes dans ma cape longue, j'ai un poignard attaché très haut à ma cuisse et j'ai plus d'un tour dans mon sac. En cas de défense, bien sûr, mais je préfère être prudente...
Description psychologique
Mes clients préférés sont les femmes. Les femmes qui s’échappent, qui vivent des conditions difficiles, qui sont dans une impasse, qui se cherchent. Des fleurs plus fragiles ou plus brusquées, des femmes que l’on essait de faire faner prématurément. Je ne les juge pas. Je les aime le temps d’une nuit, parfois de plusieurs, mais jamais de suite. Je les aide à gagner confiance en elles. À voir qu’il y a autre chose, qu’il y a mieux. Qu’elles n’ont pas à toujours souffrir. Sinon, j’aime bien les femmes qui naviguent, qui sont libres. Elles sont plus portées à m’embarquer sur leur bateau. Elles me font voyager. Je suis plus du style qui donne, même si je me fais payer, mais parfois recevoir un voyage ça me fait du bien. J’aime le vent et l’odeur saline qui se dégagent de ces aventures.
Bon, les hommes aussi m’embarquent parfois, lorsque je me montre convaincante, mais j’ai une préférence pour les femmes qui ne sentent pas qu’elles ont quelque chose à prouver. Qui ne tentent pas de justifier ma présence. Que l’autorité n’est pas mise en question.
Les hommes assurés aussi ou encore ceux qui manquent de confiance, mais jamais ceux qui violentent et qui détruisent des personnes plus faibles pour se prouver quelque chose. Ceux qui sont froids ne me rebutent pas, ceux qui sont violents parce qu'ils n'ont connus que cela et qui cherchent par tous les moyens un échappatoire non plus.
Dans les faits, je me sens plus attirée par une personnalité que par un corps.
Mais je ne tombe pas amoureuse. Je suis un peu une coquille vide de ce côté. Et plus j’apprécie quelqu’un, plus je me tiens loin physiquement. Ça vaut mieux.
Comment ça, ce n’est pas la question? C’est extrêmement complexe de parler d’un psyché, et c'est plus facile de me comprendre en comprenant quels genre de personne m'intéresse. Lorsqu’un enfant nous pose des questions sur nous, il nous demande notre couleur préféré, notre nourriture préférée, notre animal préféré. Ça, je sais y faire, avec la cinquantaine de jeunes à l’orphelinat, j’ai répété cent fois ces réponses, presque de manière par cœur. Bleu ou vert, le poisson en général et l’aigle. Parfois, lorsqu'ils ont peur, ils me demandent la mienne. Je dis que j'ai peur de rien, ce qui n'est qu'un étirement de la réalité. J'ai une peur absolu de l'impuissance devant des situations. J'ai peur de ne plus rien pouvoir faire, comme pour tous ces enfants oubliés alors que la famine gronde et qui seront les premier à partir. J'essaie de faire mon possible, et je n'ai pas peur en général, sauf lorsqu'il n'y a plus rien à faire. À ces moments bien précis, lorsqu'il n'y a pas actions à poser, je garde un visage neutre mais je me ronge à l'intérieur. Devant la mort d'un proche, par exemple, la peur m'engloutit toujours. Devant des injustices dont je suis impuissantes, je panique. Mais ils sont trop jeunes pour comprendre cette peur très abstraite que je ne peux qu'affronter toute ma vie.
Plus poussé que ça, c’est une construction qui s’est opérée en 28 ans, c’est pas si facile à traduire en peu de mots…
Déjà, vu que j’ai parlé de l’orphelinat, je n’y travaille pas, mais j’y vais le plus souvent possible, lorsque mes voyages m’y ramènent. Je leur offre souvent des donations ou de la nourriture, des couvertures et des vêtements. Je connais tous les enfants qui y sont et je vais parfois les visiter même une fois adulte. J’allais faire de la lecture l’après-midi, je les aidait à apprendre à faire les tâches ménagères et je leur accordait un peu de mon temps. Je pense que c’est le seul endroit où je souris en étant réellement heureuse.
J’ai quelques amis taverniers, et quelques amis en général, mais pas le genre d’amis à prendre le thé tous les vendredis, sauf les quelques adultes propriétaire de l’orphelinat, qui m’invitent souvent à souper lorsque je suis dans le coin. Je change souvent d’environnement, je passe mon temps à voyager, donc mes «amis» sont souvent des tenancier ou des gens près des ports. Je retourne souvent dans mon coin de pays, par contre, donc j’ai plus de points d’attache là-bas.
Bon, mon premier métier est évident aux yeux de tous, et je n’ai pas de honte à l’exercer non plus, mais il y a un aspect que je ne parle pas ouvertement. En me tenant toujours aux mêmes endroits, à un moment dans ma vie, j’ai commencé à exercer d’autres boulots. Disons simplement que je vends des choses, toute sorte de choses, surtout des informations. Si le tavernier veut effectuer une transaction mais qu’il a peur de se faire prendre, il me demande. Parfois, j’ai prit des clients pour mon premier métier alors qu’on me demandait de trouver des informations. Doublement payant, dans ces temps-là! Je fais plusieurs boulots pour de l’argent, en fait, donc à moins que ce soit pour faire le ménage dans votre maison ou tuer quelqu’un, forte chance que j’accepte votre boulot. Pas que je ne puisse pas tuer, mais je suis plus du type légitime défense que du type « ce mec me doit de l’argent va lui faire sa peau ». Je respecte en général la vie, toutes sortes de vies, mais en dehors de tuer je peux faire plusieurs choses. Rien qui ne touche les enfants, par contre.
Je ne suis pas une personne qui ment. Je peux déformer la réalité jusqu’à un certain point, je peux ne pas répondre, mais je ne mens pas. Je ne connais pas la jalousie non plus. De tous les pêchés connus, c'est le seul que je ne connais pas, par contre.
Je suis plus réfléchie que je l’étais. Calme, posée, je sais que rien ne sert de courir. Je sais apprécier les petites choses. J’ai des moments amers, ou mes idées sont moins joyeuses. J’ai des moments où j’aimerais me noyer dans l’alcool. Je ne suis pas alcoolique, mais je fais des pentes descendantes souvent. Je peux être auto destructrice, disons une ou deux fois par année pour ne pas trop vous inquiéter. Mais ce sont des facettes généralement bien contrôlées et qui se gèrent facilement.
J’ai commencé à prier Zoé pour les mauvaises raisons, il y a bien longtemps. De nos jours, je la prie pour mes enfants, ceux de l’orphelinat, qui sont un peu comme tous ces enfants que je ne pourrai jamais avoir. C’est compliqué, la vie.
Description de la magie (type de magie)
Type de magie: Eau, vent et glace.
Description: Elle avait un don, enfant, qui lui provenait se son père. Il aurait donc aimé qu'elle suive son héritage. Maintenant, faute de pratique et d'intérêt, elle a complètement délaissé l'eau et donc la glace. Par contre, aime le vent. Elle aime sentir une brise sur sa peau. Elle peu l'utiliser pour sécher ses cheveux rapidement. Elle sait faire une brise pour elle-même. C'est à peu près tout ce qu'elle en fait. Avec un vouloir et de l'entrainement, elle aurait pu, mais ça c'est pour une autre vie. Elle a choisi de savoir se défendre autrement.
Histoire et passé
Accoudée sur une table de chevet, mal de tête de bloc. La localisation exacte d’où je me trouve est incertaine. J’essaie de comprendre comment ça a pu arriver. Pas le fait de ne pas savoir où je suis, ça c’est plutôt normal, tout comme être à moitié nue. C’est routinier, banal, je ne m’en formalise plus. La fenêtre ouverte, le froid sur ma peau, j’en ai conscience, mais cela ne m’incommode pas. Ça ne me gêne jamais, en fait. Plus grand-chose ne m’atteint réellement.
Non, ce qui est gênant, c’est ce qui s’est passé. Habituellement, je ne raconte pas ma vie à des inconnus. Encore moins aux clients. C’est sans doute l’alcool, ou son regard, ou sa gentillesse. Et puis, il voulait tellement savoir.
J’ai tout déballé, de A à Z. Enfin, je crois, j’ai oublié quelques bouts…
Ça avait bien commencé, pourtant. Il m’a posé une question banale. « Es-tu déjà tombé amoureuse d’un client ? ». J’ai du avoir un léger rire, je crois, elle devient tellement habituelle cette question. Non. Jamais. Allez, ne pose plus de questions, j’ai trop bu pour ce petit jeu.
Puis, il m’a demandé si j’avais déjà aimé. Avec un regard profond, curieux. Et je me suis souvenu.
Je pensais seulement me souvenir, mais ce matin, je réalise que j’ai parlé.
Je n’avais jamais aimé avant, et je n’ai plus jamais aimé depuis. Ce n'est pas une histoire que j'aime relater, pourtant. Ce n'est pas mon histoire favorite. Malheureusement, c'est la mienne et je n'en aurai jamais de différente.
Pas que mes parents m’aient jamais maltraités. Ils venaient des montagnes, plus au nord, m’en parlaient constamment. Adoraient le froid et les conditions de vie rudimentaires. Ils ne juraient que par cela. La survie.
Ce discours ne me rejoignait pas tellement, surtout qu’on habitait en ville maintenant. Mon père était sans doute un grand homme. Toujours partis. Grand mage, contrôlant bien les éléments, on demandait souvent ses services. Je pense qu’il pourchassait quelque chose qu’il n’atteignait jamais, donc quand il était ici, il n’était jamais vraiment heureux, même s’il ne voulait pas le montrer.
Ma mère, c’était le contraire, enfermée dans son passé. Je ne sais pas où, exactement. Elle soupirait tout le temps, fixant le vide, le avant, quand elle était belle, jeune, et dans une vie qu’elle aimait. Lorsqu’elle me regardait, elle essayait de revenir, d’être là, mais une partie d’elle en était incapable. Ils m’aimaient, je crois, mais ils aimaient davantage quelque chose d’abstrait pour un enfant, qui se sentait simplement « pas assez ».
Moi, j’étais l’enfant du présent. Courant, jouant, criant, tombant, apprenant et surtout oh combien naïve. Je voulais plaire à mes parents, ne l’atteignant jamais, je ne voulais que plaire point. Au début, j’écoutais les enseignements de ma mère, pour suivre les traces de mon père. Je performais, mais je n’avais pas le droit aux acclamations attendues. Ni par ma mère, ni par mon père, à qui j’avais tellement hâte de montrer mes exploits. Un jour, je compris que je ne serais réellement jamais assez pour eux, et je me tournais vers les autres. Enfants du quartier, commerçants qui me vendaient des œufs, n’importe qui.
C’est à l’âge de mes douze ans que je l’ai rencontré. Il était grand, beau, il travaillait de ses mains. Elles étaient toujours noires, sales, blessées. C’est ce qui avait attiré mon regard en premier. Et avec le recul, ce qui avait attiré le sien, c’est surement mon âge. Moi, le sien, je ne le voyais même pas. Par contre, je voyais qu’il me suivait du regard le matin lorsque je cherchais chercher les oeufs, sur le chemin du retour, le soir aussi. Un jour, j’ai entamé la discussion.
Aucune idée si à ces paroles mon client a grimacé. Je ne le regardais plus, mais à vingt-huit ans, je sais que tous les hommes de mon âge sont capable de comprendre que c'est de la pédophilie. Si vous pensez que je savais cela à douze ans... Mes parents ne m'avaient jamais mis en garde contre l'amour. Jamais dit que ça pouvait être autre chose que beau.
Je vivais mes émotions à cent mille à l’heure. Je n’ai pas écouté mes parents.
Pas écouter mes amies.
C’était l’amour de ma vie.
Un humain, et puis? Beaucoup trop vieux, et alors?
Lorsque j’en eut l’occasion, je quittais ma maison, m’installait avec lui, ne voulant plus jamais de cette famille que je ne considérait plus comme la mienne.
Et on était heureux. Je crois.
J’imagine qu’en le racontant, à ce moment précis, j’ai du pleurer. J'espère pas, mais je ne suis pas naïve non plus. Je crois que j'ai du passer rapidement le moment où je pensais vivre un conte de fée. Où j'oubliais que j'avais douze ans, où j'essayais de faire l'adulte, que je me croyais adulte, que j'expérimentais des choses que je me pensais assez grande pour faire.
Faut comprendre que jamais je n’avais vu que quelque chose clochait. En trois ans à peine, on parlait de fonder une famille. Je commençait à prier Zoé, moi qui n’avait jamais prié de ma vie. Je voulais un enfant, alors que c’était un peu ce que j’étais.
Ça ne fonctionnait pourtant pas. Je faisait tout comme il faut, pourtant, priant jusqu’à deux fois par jours. Je ne rêvais que de cela; être mère, femme au foyer, m’occuper de mon époux.
Lentement, je commençait à remarquer des changements. Des odeurs. D’autres femmes, ou, enfin, filles. Elles étaient jeunes. Je pense que je décidais d’ignorer tout cela. Quand finalement j’eut confirmation de ma grossesse, cela cessa. Il n’avait que d’yeux pour moi. Mais je le perdit. Et à ce moment, j’eut un sentiment. Je ne pourrais jamais avoir d’enfants. Je le sentais. Peut-être que c'est en fait une faveur qu'on me faisait pour me réveiller et me faire sortir de cette situation. Je ne pense pas que j'ai parler de cette fausse couche à un inconnu, j'essaie de l'oublier. C'est con, comme on s'attache à un début de ventre rapidement.
J’eut l’impression de prendre dix ans. Mais mon corps restait prisonnier de cette cage prépubère. Coincée à jamais dans l’apparence d’une gamine de douze ans. Peut-être que si j'avais pu vieillir physiquement, j'aurais pu me sortir de cette situation plus rapidement.
Je me montrais distante. À un moment, les fillettes étaient directement dans le lit. Je n’en avais plus rien à faire. Les gens ne voyaient rien, les enfants ne parlaient pas. Comment avais-je pu être aussi conne?
Jusqu’à ce que je commence à me faire passer aux amis. Pas besoin de détails sur ce que j'ai subit à ce moment là.
Je crois qu’à ce moment, j’ai arrêté de raconter mon histoire. J’en avais trop dit, et je crois qu’il s’est imaginé lui-même comment je suis arrivé ici. Il a du avoir pitié de moi et m’avoir ramené chez lui, c’est beaucoup plus douillet que la taverne.
Sauf qu’il se fait des idées; la suite n’est pas aussi triste que ce qu’il le croit.
Un des amis de mon… ex? m’a aidé à fuir. Il m’a emmené sur un bateau. J'aurais pu retrouver ma famille, mais je n'ai jamais voulu. Il m’a enseigné à me défendre. M’a équipé d’un poignard, et je me suis débrouillée pour les autres armes. M'a enseigné l'épée, même si les grandes épées sont trop lourdes pour moi. Je me défend mieux avec des poignards. Je suis vive et j'ai un bon jeu de jambes, sans mauvais jeu de mots.
Avec le temps, j’ai décidé de faire mon métier. Il fallait que je gagne ma vie. Ça a commencé par cette simple idée, celle de survivre. J'imagine que je tiens plus de mes parents que ce que je croyais initialement. De nos jours, ce n'est plus vraiment une question de survie, mais je ne pense pas que ça regarde personne pourquoi je fais encore ça.
Pour tous les autres aspects de ma vie, ça s'est fait petit à petit. Je suis retourné dans mon coin de pays lorsque j'ai appris que mon seul amour était décédé. J'ai pleurer, même si j'en ai honte. Dans la même année, j'ai recueillit un enfant. Je ne pouvais pas le garder, j'ai voulu le laisser devant l'orphelinat quand j'ai vu le nombre qu'il y avait, et les difficultés pour s'occuper de tous ces bambins, j'ai offert mon aide plus souvent qu'autrement. Mon rythme de vie ne me permet pas d'avoir d'enfants, mais au moins j'ai l'impression d'en avoir une fois de temps en temps...
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| Alyssandra SanaehViermont Messages : 134
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Date d'inscription : 22/02/2020
Âge : 28 ans
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Emploi : Fille de joie & Vente d'informations
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