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Havre de pierre, récifs de fer. [Pv: Elise & Thregan]

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Mar 19 Nov - 8:37


Havre de pierre, récifs de fer. [Pv: Elise & Thregan] Nytd

Havre de pierre, Récifs de fer :



Voilà deux jours que j'avais quitté la moiteur suffocante de la Framée ; La goélette m'avait laissé aux portes de Myrefall après un interminable voyage. Engoncé dans le bras de mer de plus en plus étroit, forcé de manœuvrer avec prudence, l'équipage avait choisi de sacrifier une demi journée pour gagner le port. Outre un appréciable apport sur mes honoraires, cette décision me permit d'observer les rivages pour m'imprégner du mode de vie du cru, de sa culture. Je pus constater avec étonnement, que nombre de parcelles longeant l'onde placide étaient restées virginales ; Épargnées par la voracité de l'homme, toujours plus enclin à asservir la nature, au lieu de l'apprivoiser. Voir ... De se pencher sur la sienne.

L'appel de ma terre natale continuait cependant de se faire entendre, assez insidieusement pour influer sur mon intégration. Je ne parvenais pas à vivre le jour, seul le silence de la nuit me permettait d'oublier le dépaysement. L'absence de la foule laissait s'exprimer la faune, emplissant le silence de chants aussi divers qu'apaisants ; Elle laissait aussi régner d'autres parfums, plus boisés, enivrants, souvent moins désagréables. Sous la lune gibbeuse, éclatante, je longeais les ruelles du centre ville, sans le concours de torche, préférant l'idée d'embrasser les ténèbres pour éviter les quelques badauds curieux qui croiseraient ma route.

J'entendis d'ailleurs des pas se rapprocher. Les cliquetis réguliers qui rythmaient cette marche, trahissaient la progression d'hommes en armes, probablement des représentants de la garde. Absorbés par une discussion "passionnante" à propos d'une hôtesse de taverne, ils ne prêtèrent pas tout de suite attention à ma présence.

" - Hé ! Toi là bas ! Halte ! "

Revenant sur leurs pas, ils prirent le temps de m'observer de pied en cap. A la vue de mes oreilles, probablement, l'un des deux avait froncé les sourcils, dévoilant des rides du lion fort marquées. Moins diplomate que son confrère, l'autre venait de pointer son hast en direction de mon nez.

" - Que fais tu ici Elfe ? Surtout sous couvert de la nuit ?. "

Comme je pouvais m'y attendre, leurs regards étaient soupçonneux, teintés d'une hostilité à peine dissimulée. Je ne comprenais vraiment pas la peur millénaire et viscérale des humains, pour l'empire nocturne ; Moins encore pour la "différence". La seule évidence pour moi, c'est qu'au moins un des deux troupiers était aviné. Une forte et aigre odeur de piquette bon marché, embaumait leurs babillages et leur sillage.
Je me contentais de hausser les épaules.

" - Comme vous le voyez messieurs, je me dégourdis les jambes. Pour moi, la lune et le soleil se valent, qu'il soit question d'aube ou de crépuscule ... Les astres nous accompagnent ... . "

J'avais lâché ces mots avec tant de désinvolture, peut-être plus que je ne l'aurais du. Le premier me maintenait en respect avec son hallebarde alors que le second, commençait à tirer son épée. Ils n'étaient manifestement pas convaincus par ma réponse. Je gageais qu'ils n'avaient d'ailleurs pas envie de l'être, ils cherchaient ... Autre chose. Très certainement les problèmes.

" - T'es un original toi, je pense que cette insolence mériterait bien une nuit au trou ... Maintenant tu peux aussi choisir de t'acquitter d'une amende. On taxe la bêtise ici, tu n'es pas courant ? "

" - Alors vous ne devez jamais voir la couleur de vos soldes mes pauvres ... "

Encore une fois, les mots avaient dépassé la frontière salutaire de mes lèvres ... Mais certainement pas ma pensée. Un sourire naquit sur le visage bouffi du "milicien à la hampe", dont l'estoc pouvait presque caresser mon nez. Je sentais la froideur de l'acier, sans qu'il ne me touche.
Ce rictus ne me plaisais guère. Le vent tournait. Et pas dans la bonne direction.

Ft. Elise de Greywish & Thregan Nurevarath
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Mar 19 Nov - 14:05






Havre de pierre, récifs de fer.
Ft. Elise de Greywish & Thregan Nurevarath.

«Chaque bouton ne fleurit qu'une fois et chaque fleur n'a que sa minute de parfaite beauté ; de même, dans le jardin de l'âme, chaque sentiment a comme sa minute florale, c'est-à-dire son moment unique de grâce épanouie et de rayonnante royauté. — Chaque astre ne passe qu'une fois par nuit au méridien sur nos têtes et n'y brille qu'un instant ; ainsi, dans le ciel de l'intelligence, il n'est, si j'ose dire, pour chaque pensée qu'un instant zénithal, où elle culmine dans tout son éclat et dans sa souveraine grandeur. Artiste, poète ou penseur, saisis tes idées et tes sentiments à ce point précis et fugitif pour les fixer ou les éterniser, car c'est leur point suprême. Avant cet instant, tu n'as que leurs ébauches confuses ou leurs pressentiments obscurs ; après lui, tu n'auras que des réminiscences affaiblies ou des repentirs impuissants ; cet instant est celui de l'idéal.
Grains de mil - Henri-Frédéric Amiel»


Ma journée avait bien débuté, j'avais réussi à avoir carte blanche pour me promener dans la ville le temps de notre séjour suite au Bal du Centenaire. Mon père n'était pas très content, je n'avais toujours pas trouver de prétendant pour prendre sa place sur le thrône lors de sa mort. Ou bien, il voulait qu'un homme me rendre plus docile, il est bien connu qu'à Viermont, les hommes sont les dominants et les femmes ne sont que des êtres qui doivent assurer la descendance.

Quand je fûs sortie, j'avais décidé de me rendre sur le bord de l'eau. Mon père m'avait forcé à avoir les gardes avec moi, chose qui me déplaisait, mais en fille obéïsante et aimable, j'écoutais mon père. De toute façon, le plus tôt sortie, le mieux je me porterai. La chaleur du château de Myrefall était étouffante, et je n'aimai guère cette chaleur, je n'avais pas non plus enfilé le manteau que mon père m'obligeait à avoir pour que je passe plus comme une humaine, chose que je ne suis pas.

Une fois proche de l'eau, j'ai parlé pendant quelques heures avec un Ondine, j'ai même réussi à apprendre d'avantage sur l'Archipel de Baltoise. Mais comme je me doutais, cela était horrible. J'ai même pris le temps de réchauffer mon hôte. La neige et les Ondines ne font pas un bon mélange, je peux vous l'assurer.

Par la suite, ma direction fût le château pour le souper, je ne pris pas grand chose, car je n'ai pas besoin de manger autant que les humains, deux ou trois repas par semaine et mon corps est comblé. J'en ai profité aussi pour laisser la soirée libre à Karina, ma protectrice et servante, je pris que cinq soldats royaux. Ils étaient bien armée, je voulais me promener durant la soirée et qui sait peut-être durant la nuit. Les reflets de l'astre lunaire sur la neige était toujours aussi beau à voir.

Je ne pris point guère de me changer, j'étais vêtue comme au début de la journée, une robe grise qui révèlait le haut de ma poitrine et laissant mes épaules et mes bras à l'air froid de l'hiver. Sous cette robe qui allait avec la couleur de mes cheveux, un corset était bien serré, pas que j'en avais de besoin mais plus que j'étais obligée d'en porté par mon père. De plus, je devais porté des bottes à talons hauts d'environ six centimètres, car pour mon père mon mètre vingt-deux n'était pas suffisant. À mon cou, un collier avec une gemme d'un bleu aussi brillant que mes yeux. Ma chevelure remonter sur le haut de ma tête, le tout était tenue par un diadème qui contenait lui aussi des gems de la couleur de mes yeux.

Je laissai mes pied me guider sur la direction à prendre, un de mes cinqs garde portait une torche, par dessus leur armure reluisante, ils portaient tous de la fourrure pour les protéger. Sur le devant de leurs armures, les armoiries de ma famille y était affiché, deux corbeau de chaque côté d'une lame pointant vers le bas, ses regardant droit dans les yeux et sur le manche, une colombe y était perché. Je n'ai pas vraiment pris le temps de retenir la signification mais cela me dérangeait guère, après tout j'allais finir à devoir obéir à un homme que je n'aimerai pas et qui va prendre toute les décisions.

Dans mes pensée, mes pieds me guidèrent vers une altercation entre des gardes de Myrefall, ce qui me fit sortir de mes pensée, ceux-ci pointait leurs armes contre quelqu'un ou quelque chose dans la ruelle, je pressai légèrement le pas suivit de ma garde. Les gardes semblaient avoir pris un peu trop d'alcool. Je pris la torche de mon garde pour voir qui était devant les gardes. Ce n'était qu'un Elfe qui semblait déambuler sans vraiment de raison. Je poussai un soupir en redonnant la torche à mon garde. Je pris parole d'un ton autoritaire pour que les gardes de Myrefall m'écoute.

- Est-ce là une manière de traiter les gens qui se promène le soir messieurs ?

Les gardes ne semblait pas broncher d'un poil n'ayant probablement pas vue l'armurie qui était sur l'armure de mes gardes. Celui avec l'épée se tourna vers moi et me répondit grossièrement.

- Vous n'avez rien à faire ici, dégager !

Je poussai un autre soupir et pris parole de nouveau toujours aussi calme et authoritaire.

- Je vous ordonnes de partir sous les ordres de la famille royale De Greywish, possédant les terres du Viermont et invité d'Honneur de sa majesté De Myrefall.

Les yeux des gardes devait ressembler à deux grands écues quand ils entendirent le nom de ma famille et ils poussèrent un soupir de mécontentement et grognon, les deux partirent, je n'aimai guère utiliser mon authorité royale, je préfèrai me mêler à la foule mais mon père avait tout autre pensée.... Le peuple ne l'intéressait guère et si ceux-ci, crevaient de faim, cela ne lui ferait rien. Je m'approcha de la ruelle, laissant mes gardes à l'entré de celle-ci, malgré tout les armoirie était bien visible. Je pris parole calmement.

-Veuillez excuser ses malotrus, l'alcool et le pouvoir doivent leur monter à la tête, j'espère que vous allez bien ?

Je pris le temps d'une pause pour observer l'Elfe, il était visiblement plus grand que moi, mais cela n'était pas très difficile, mes yeux bleu au regard triste ou déprimée, le fixait et je repris parole doucement, tout en m'inclinant doucement, telle une noble le fait à son partenaire de dance.

- Ou sont mes bonnes manières, je me présente, Elise De Greywish, ne porté pas trop attention à mes gardes, mon père m'oblige d'en prendre avec moi pour sortir.

Mon regard restait sur l'Elfe, il n'était pas rare d'en voir à Myrefall mais ceux-ci, était plus discrèt que l'homme qui se tenait devant moi. Il semblait être un combattant, ou avoir vraiment suffert au vue des cicatrices. Mon parfum à la lavande, commençait à remplacer l'odeur d'alcool qui était présent avant. Je ne pouvais prédire ce qui allait se passer mais j'espèrai qu'il soit aimable.


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Mer 20 Nov - 10:06


Havre de pierre, récifs de fer. [Pv: Elise & Thregan] Nytd

Havre de pierre, Récifs de fer :



Accaparant le spectre blafard comme un prisme, la tête de la hallebarde frémissait, faisant danser sur sa robe d’acier de maigres rais de lumière froide. La main qui tenait l’haste, je le devinais, n’était plus aussi ferme et assurée, peut-être désarçonnée par mon audace ou abandonnée par l’illusion de courage exhorté par l’ivresse. Je ne bougeais pas, mes iris ambrés dardant ceux de mon « geôlier en devenir » avec défiance et courroux. Une colère froide qui s’insinuait à l’ombre de ma conscience, tapie comme un serpent fouisseur, figée, les muscles bandés, prête à frapper. Ma raison disciplina pourtant cet empire reptilien, succomber à l’orgueil, c’était accepter de verser leur sang et … Le mien. Je n’aspirais pas une seule seconde, à me retrouver « estimé » pour ma valeur monétaire et traqué comme un animal. L’envie tenace de leur donner une bonne leçon continuait pourtant de piquer mon ego à vif, de me livrer à un conflit intérieur.

La voix d’une femme s’éleva pour rompre un silence devenu tout aussi pesant et sourd que les menaces de mes interlocuteurs, la remontrance qu’elle venait de porter sembla enhardir le second milicien. C’est probablement son éructation verbale qui m’arracha à mon introspection et mes yeux se posèrent bientôt sur la source de cette salutaire intervention. Si le patrouilleur avait eu assez de bon sens pour faire preuve de vigilance, il se serait attardé sur certains détails susceptibles de sauver ce qui lui restait de dignité. Les armoiries et couleurs portées par les cinq hommes qui semblaient encadrer de près une silhouette plus fine, gracile, par exemple. Si ces indices ne suffisaient pas à révéler la noblesse de cette figure, l’assurance avec laquelle la demoiselle fit valoir son autorité, son titre et ses droits, sembla avoir raison de l’arrogance des soulards. D’un geste rageur, de ceux cédés par un moutard capricieux, il rengaina son épée, intimant son comparse a lever pied, arme et … Camp.

Alors que les deux profanes repartaient en direction du rempart, je reportais mon attention sur cette bienfaitrice, qui venait s’enquérir de mon état. Aucun son ne quitta l’écrin scellé de mes lèvres, je me contentais d’un bref fléchissement de nuque pour saluer son altruisme. Son respect pour le petit peuple, plus encore pour les étrangers, me rappela cependant à l’ordre. Peut-être était-ce de l’orgueil ou l’envie de lui témoigner à mon tour du respect et une totale transparence, je lui adressais enfin une réponse :

--" L’ivresse lève les voiles, elle n’influe pas sur le libre arbitre. Je peux pardonner son influence, mais pas nécessairement ce qu’elle révèle. Si vous avez toute ma gratitude, celle de ces deux sots devrait faire écho à votre magnanimité …"

Je restais nébuleux, laissant diverses interprétations donner corps à mes mots. Voulais-je lui signifier que je notais sa mesure face au comportement déshonorant des deux soldats ? Ou plus simplement qu’au delà de ma vie, c’était peut-être la leur qu’elle avait sauvé cette nuit ? Les deux réponses étaient à mon sens envisageables.

Elle se présenta enfin, me donnant plus que son titre et son ascendance, un prénom : Elise. A mon tour, je m’inclinais, avec une certaine mesure, une main sur le cœur, dévoilant par cet abord pudique du protocole, une éducation certaine. L’étiquette était une chose qui ne m’était pas inconnue, ma famille s’était employée à me gratifier de ces enseignements dans l’espoir de me voir intégrer les cours de la haute société Elfique.

--" Dame de Greywish … Je me nomme Thregan, de la maison Nurevarath. "

Ce nom, au delà de l’ouest de Xavaar, n’avait pas grande résonance. Il était ancien, précédait peut-être même l’aube du nouveau monde, mais il restait pour ce que j’en savais, affilié à la petite noblesse. Une sphère d’influence suffisamment réduite pour échapper à l’attention de la royauté Viermontoise. En dépit de son invitation à ignorer l’escorte qu’elle trainait derrière elle, je ne pus m’empêcher d’observer les hommes qui la composaient, rendu perplexe par l’initiative de son père. Plus que la protéger, cette formation ne lui offrait guère le bénéfice de la discrétion.

-" Je crois comprendre que cette protection vous entrave plus qu’elle ne vous sécurise. Que vos hommes ne se formalisent pas de ma remarque mais, j’imagine que votre excursion avait pour but de vous offrir un moment de … Liberté. De vous éloigner de vos obligations. Je pense être en mesure de vous offrir cela, au moins le temps de quelques heures, si bien sûr vous acceptez ma compagnie et ma participation pour sécuriser votre trajet ?  "

Je le lui devais bien, j’avais après tout commencé à courir les océans et les terres, dans cette même quête, celle de l’affranchissement. La recherche d’un luxe inestimable, le pouvoir régit par le vouloir et non par le devoir. Je la détaillais, dans l’attente de sa réponse, certes de façon inconvenante si l’on se fiait à la manière, mais avec la curiosité pour seul moteur. La « lunaire » avait une peau diaphane, des cheveux immaculés. Elle présentait des traits singuliers, peut-être même … Familiers ? Je ne me permis cependant aucune autre remarque, rangeant cette impression dans un coin de mon esprit.

Ft. Elise de Greywish & Thregan Nurevarath
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Jeu 21 Nov - 6:38






Havre de pierre, récifs de fer.
Ft. Elise de Greywish & Thregan Nurevarath.

«"Je ne peux pas admettre que les souverains veuillent régner sur la conscience de leurs sujets et qu'ils leur enlèvent la liberté de croyance et de religion."
Guillaume Ier d'Orange-Nassau»


Je regardais les deux gardes partir et j'étais fière d'avoir aidé, malgré le fait que je suis une femme, à Viermont je n'aurai pas réussi et sa aurait été à mes gardes de faire le travail. Encore une fois, Mirefall me donnait de faux espoir...

Mon père contrôlait absolument tout les aspects de ma vie et je ne pouvais guère en sortir, le seul avantage que j'avais était ma noblesse, même si mon père la brimait car je ne suis pas une humaine comme ma mère aurait été supposée mettre au monde mais une Gorinn et une fille en plus. Mon père déteste les Gorinns et je ne savais pas pourquoi.

L'homme devant moi, me fit un signe positif de la tête suite à mes paroles, mais ne répondit pas immédiatement. Puis soudainement, il prit parole en restant nébuleux, il me disait que l'ivresse levait des voiles, mais elle n'influait pas sur le libre arbitre. De mon interprétation, cette phrase voulait probablement dire que le fait que les personnes en ivressses, disent tout ce qu'ils veulent. Il continuait en me disant qu'il pouvait pardonner son influence, mais pas ce qu'elle révèle. Donc il ne pardonnait pas aux gardes, cela était normal selon moi. Il continua sa phrase en me disant que si j'avais toute sa gratitude, celle des deux sots devraient faire écho à ma magnanimité. Décidément, cet Elfe adorait tout ce qui était nébuleux, car la dernière phrase confirma qu'il ne leur pardonnait pas et que ceux-ci devaient être chanceux que j'ai été clémente, sinon il y avait aussi l'option du bain de sang.

Je ne pouvais choisir quel interprétation choisir, donc je restai silencieuse. Bien que l'homme semblait un vétérant de guerre avec toutes les cicatrices sur son corps, je ne sais pas s'il aurait été en mesure de se défendre contre deux gardes. Quoique après mûre réflexion, il les aurait probablement vaincu aisément vue leur état. Il me sortit de mes pensée en parlant, tout en s'inclinant, signe qu'il avait quelque connaissance en matière de noblesse. Il se présenta sous le nom de Thregan, de la maison Nurevath et en plus, il utilisait le mot dame devant mon nom, je rougis légèrement, je n'étais point promise ou marié pour le moment, mon père devait attendre le bon successeur...

Mais revenont à Thregan, le nom de sa maison me disait quelque chose, je crois l'avoir vue dans un vieux livre dans la bibliothèque, je me souviens que celui-ci, était recouvert de poussière signe du désintérait de la plupart des personnes qui apprenait. Mais que voulez-vous, je n'avais rien de mieux à faire puisque j'étais enfermée dans le château la majeure partie du temps. Si mes souvenirs ne me fesaient pas défauts, c'était affilié à la petite noblesse, une maison qui voulait tenter d'être dans la haute société Elfique. Mais le livre n'en parlait pas plus. Je pris parole calmement, mon regard bleu, croisa ses yeux ambré.

- Enchantée de faire votre connaissance, Sir Nurevath.

Il semblait observé la formation de mes gardes comme un homme le ferais pour protéger une personne proche, j'avais rarement vue quelqu'un se soucier des détails comme lui. Il prit parole en me disant que s'il comprenait bien, la protection que j'ai m'entravai plus qu'elle ne me sécurisait. Il n'avait pas tord, je détestais avoir les gardes de mon père... Il continua en disant que mes hommes ne se formalisent pas de sa remarque mais, il s'imaginait que mon excursion avait pour but de m'offrir un moment de liberté. Il n'avais pas tord, je voulais être libre comme l'harfang des neiges de mes contrés... Il continua en disant que je voulais m'éloigner de mes obligations, encore une fois, il avait raison.

Il se proposa pour m'offrir se moment, du moins pour quelques heures, si j'acceptais son offre pour être en sa compagnie et qu'il me sécurise le trajet. Je n'avais pas vraiment de trajet, je déambulais sans vraiment aucune raison, je voulais juste sortir du château ou que j'étouffais de chaleur. Je pris parole calmement.

- Avant que je renvois mes gardes, êtes-vous sûr que vous allez être capable de me garder en sécurité tout le long du trajet ? Car vous devez être au courant que si je ne reviens pas saine et sauve au château de Myrefall, mon père va vouloir vous tuer...

Mon regard devint triste, je détestais devoir m'assurer de la sécurité d'autrui... je voulais vivre, pas devenir une ombre qui se promène, une coquille vide de tout sens. Pendant que je répondais je pouvais facilement voir que l'Elfe m'observait, de manière plutôt curieuse sans rien dire. Je pris parole encore une fois, mais sur un ton légèrement plus triste.

- Je suis une Gorinne.... Cette race que mon père déteste... je croyais être humaine tout se temps, mais on m'a mentie... C'est pour cela que je vous demandes, si vous allez vraiment être capable de me protéger seul... je haïs les mensonge... ou les promesse en l'air.

J'espérais que la révélation de ma race l'aide quelque peu, car les Elfes et les Gorinns, partageaient certain trait mais nos oreilles pointue, étaient plus courte et plus basse qu'eux. De plus, j'avais vraiment envie de revoir Morgane, mais je ne l'avais pas croisé... Treghan allait certainement être capable de me donner ce sentiment de liberté mais après j'allais devoir retourner sagement dans ma prison de glace... se château du Viermont... Ma race, expliquait le fait que le frois de l'hiver ne me dérangeait point, j'étais habituée à des température beaucoup plus froide.

J'espèrai un jour trouver une personne qui me libérerait de mes chaines, mais en même temps, j'avais peur, si je partais du château, je perdrais tout, je ne serais probablement pas capable de survivre seule. On m'a habitué, à tout avoir facilement, ce monde est tellement cruel...


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