Préparation pour l'expédition ! (feat. Novan Cadael)

Sam 25 Avr - 11:18

"Qui ne peut se décider à vivre pour lui-même restera l'esclave d'autrui jusqu'à la fin de ses jours."
-Citation de Gotthold Ephraim Lessing ; Nathan le Sage (1779)

Préparation pour l'expédition !

La journée s'annonçait très occupée, ton réveil matinal parmi les bruits d'animaux de ferme, de vaisselle et d'ordre donné dans le manoir te donnait le mal de tête. Tu t'étirais lentement et pris le temps pour faire ta toilette, car tu te devais d'être la plus belle aux côtés de ton maître. Cela était rare que toi et Orion passiez du temps au manoir et ça te permettait aussi de revoir ta famille. Une fois nettoyé, maquillé et habillé de tes habits orientaux habituels, tu revêtais les nombreux bijoux et couvris la moitié de ton visage avec un voile. Par la suite, tu attachais tes longs cheveux noirs et pris ta ceinture qui avait ton arme, ainsi qu'une porte-parchemin avec la permission de circuler librement dans le pays. L'écriture du le parchemin, était de ton maître lui-même et tu avais sur le devant de ta jupe, le blason de la famille Terath.

Tes mouvements fluides et gracieux captaient toujours autant les esclaves hommes de ton maître et une fois devant lui, tu le regardais dans les yeux soumis et on pouvait entendre ta douce voix.

- Je vais conclure les provisions pour l'expédition maître. Je serais de retour dès que tous les préparatifs vont être complets.

Avec l'accord de ton maître, tu partis lentement vers les commerces du duché de Relvagoth, en prenant bien soin d'être soumise face aux Démons de sang pur. Par contre, les monstruosités, tu les ignorais et s'ils étaient insistants, tu avais la permission de te défendre. L'objectif de la journée consistait à aller t'assurer que les provisions de viande sécher, de poisson, de fruits pour combattre certaines maladies ainsi que du rhum, beaucoup de rhum allait être prêt pour l'expédition.

Plusieurs des marchands recevaient certains de leurs produits sur le port de Dolgrath et cela était exactement où le Dominium Océanis était arrimé. La place du commerce était très occupée malgré le début de la journée. Tu cherchais les marchands ou que tu aurais le plus de chance de trouver de la qualité, car ton maître est légèrement pointu sur ce point. Ta marche te conduisit vers le premier marchand que tu avais l'habitude d'aller voir. Celui-ci se retournait et te saluait moins froidement qu'à d'autres esclaves, après tout, ton maître lui achetait souvent son rhum. Ta voix parvint à ses oreilles.

- Bon matin, Sir Ilran, je viens vérifier avec vous si la cargaison pour Sir Terath est prête.

Le marchand te confirmait que l'alcool était déjà prête et sur le point de partir pour le navire. Tu lui donnais un merveilleux sourire et repris ta route pour les marchands suivants quand soudain, tu tombais à terre après avoir percuté quelque chose de solide. Tu repris tranquillement tes esprits en cherchant la source du contact et quand tu aperçus un Démon de sang pur, tu avalais ta salive et ta voix retentit aussitôt.

- Désoler Sir, je consultais la liste des tâches que mon maître ma confier et j'ai commis l'erreur de vous percuté.

Tu te plaçais à genou et très soumise, tu ne voulais certainement pas contrarié un Démon, car ils peuvent se montrer parfois très cruels. Le parchemin de tes tâches était dans ta main droite. Tu ne posais ton regard pas plus haut que les genoux de l'homme par crainte de subir sa colère.

@Novan Cadael

Poste Privé

Awful

Sam 25 Avr - 11:55

Préparation
J’ai vraiment fait un choix de vie de merde. Tous les matins, alors que je compte sortir de chez moi pour me rendre lentement au centre-ville, sortir en public ou simplement rencontrer quelqu’un, je dois prendre le temps d’incanter et changer mon apparence pour prendre celle imposante des grands démons. Les premiers temps ont été pénibles, mais avec le temps, j’ai développé une certaine capacité face à la rapidité d’incantation, et la durée de ma transformation.

Malgré tout, je me suis levé ce matin dans le but de faire quelques courses au centre-ville de Relvagoth. Je me suis vêtu d’étoffes trop grandes pour moi, et je me suis transformé en démon avec ma magie courante. Maintenant munis d’une imposante paire de cornes au-dessus de la tête, ma peau toujours aussi noire s’écaille lentement comme celle des démons. De grandes ailes apparaissent dans mon dos, et mon corps prend rapidement la taille et la largeur habituelle d’un démon. Je suis sorti de ma demeure, me rendant à mon salon de traite d’esclaves pour m’assurer que ceux dont je m’occupe soient encore en santé… et surtout, vivants. Après avoir mangé un repas, j’ai quitté me domicile tout près de la capitale, partant rapidement vers les rues plutôt achalandées de la ville.

Ma vue passe d’une pancarte à une autre, cherchant attentivement une place où aller chercher du pain. Bien que la farine et les ingrédients pour en faire serait une alternative intéressante, je ne suis pas boulanger, je suis éleveur d’esclaves. Mes mains ne sont malheureusement pas faites pour pétrir de la pâte destinée à revenir du pain ! La patience est d’ailleurs une vertu que je n’ai pas… donc pour moi, attendre que la pâte gonfle, non merci.

Un poids termine rapidement sa course contre mon corps. Surpris, mon regard se retourne très rapidement vers ma source de déconcentration pour réaliser qu’une petite fille s’est fracassée le nez contre mon torse. Mon sombre regard la dévisage, celle-ci prenant soin de se mettre à genoux devant moi, rapidement, ajoutant une longue excuse. Elle prend le blâme, et étant également soumise très rapidement à moi-même, elle fait preuve d’une éducation rarissime. Je suis plutôt curieux de voir qui est son maître… mais avant, plus important à faire que de visiter autrui ; voir pourquoi celle-ci se pavane seule dans la rue comme une humaine en liberté.

- Que fais-tu seule dans la rue ?

Ma voix grave a raisonné entre les murs qui se dresse autour de nous. Attirer l’œil n’est pas mon but premier et loin de là, mais des regards se sont retournés vers moi malgré tout. Je suis donc étroitement surveillé par la majorité de la population de Relvagoth. Je ne vais donc pas pouvoir briser la perfection de sa peau pâle, ni faire couler le sang, mais je vais prendre mes renseignements, la remettre à sa place si elle n’est pas sensée être libre, mais sans plus. Après tout, je ne suis pas un mec de la milice.

Peut-être que leurs regards sont rivés particulièrement sur la jeune femme, qui sait… il est rare de voir une esclave humaine seule dans les rues. D’ailleurs, il n’est pas sécuritaire pour sa personne de se balader comme cela librement sans savoir sur qui elle va tomber. Si elle appartient déjà à un démon, alors elle est chanceuse d’être tombée sur moi, de même pour son propriétaire ; tomber sur un démon malhonnête aurait pu en résulter la perte de son esclave.

- La marque familiale de ton appartenance, elle est où ?

C’est la dernière chose que j’ai à lui demander pour le moment. Peut-être la marque familiale est déjà visible, peut-être est-elle claire ; n’étant pas d’ici, je ne connais pas toutes les marques familiales… d’ailleurs, ce sera un test de voir si elle acceptera de me démontrer la marque en question. Si elle refuse, alors ce sera une raison supplémentaire de continuer mes questions, voire même de l’emmener avec moi.

Après cela, mes questions vont dépendre de ce qu’elle me fournira comme réponse suite à mes deux précédentes questions. Si elle n’a pas de signe d’appartenance, d’autorisation, ni de réponses claires à ma première question, alors je repartirai avec elle pour l’élever et la remettre en vente si nécessaire… mais nous ne sommes pas rendus là.
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Dim 26 Avr - 10:59

"Qui ne peut se décider à vivre pour lui-même restera l'esclave d'autrui jusqu'à la fin de ses jours."
-Citation de Gotthold Ephraim Lessing ; Nathan le Sage (1779)

Préparation pour l'expédition !

Tu tremblais légèrement de peur et attendais un châtiment très brutal, mais l'homme ne te touchait pas. Sa voix grave résonnait et le regard de la foule se posait sur vous. Il t'avait demandé pourquoi tu étais seule dans la rue. Ta main gauche tremblante allait chercher le porte-parchemin qui était proche de ta lame. Tes mouvements étaient lents et doux, une fois, que tu avais emprise, sur le parchemin, tu le sortais tout aussi doucement et le jumelais au parchemin de ta main droite. Te redressant un peu pour lui tendre les parchemins, on pouvait entendre ta voix douce.

- Voilà les parchemins qui signifient ma raison d'être seule dans les rues. Je venais confirmer des achats pour mon maître.

Après que le démon ait pris les parchemins, ton corps retournait plus bas que tu l'avais redressé. Tu pouvais sentir clairement les regards des autres sur toi, après tout, voir une esclave se promener seule était particulièrement rare. L'homme noir te demandait de la même voix grave ou était la marque familiale de ton appartenance. Tes mains tremblantes agrippait le bout de tissus devant toi qui couvrait que la partie centrale de la jupe pour laisser libre cours à tes mouvements. Ta peau pâle était parfaite et ton maître aimait qu'elle reste ainsi. Une fois le blason familial bien visible, ta voix retentit de nouveau docilement.

- Je suis possédé par la noble famille des Terath, Sirs.

Encore une fois, tu t'étais foutu dans une mauvaise situation parce que tu es trop lunatique et que tu vises trop la perfection pour plaire à ton maître. Tu espérais que le démon devant toi soit compréhensif. À la limite, il demanderait peut-être de t'utiliser pour se vider les couilles, comme d'autres avant lui l'ont déjà fait.Ton regard restait très bas et d'une voix douce et tremblante, tu lui adressais la parole.

- Sir, puis-je me relever maintenant ?

Le sol n'était pas confortable pour tes genoux et tu ne voulais pas non plus les abîmer et ainsi montrer à ton maître que tu avais encore causé des problèmes en ville par le fait que tu es lunatique.

Normalement, les autres esclaves se font rapidement ramenés à leur maître ou exécutés sur place selon le délit ou la situation dans lequel ceux-ci tombent.

@Novan Cadael

Poste Privé

Awful

Sam 9 Mai - 19:13

Préparation
Une petite balade de santé en ville, et voilà que je tombe sur une toute nouvelle opportunité. La jeune femme devant moi vient de frapper le mur que je suis, s’agenouillant et s’excusant mille et une fois pour ne pas avoir regardé où celle-ci a mis les pieds. Ce n’est pas trop mal, elle ne m’a pas marché sur les pieds… elle ne méritera pas de punition de ma part. Peut-être sa famille d’appartenance devra la corriger rendu là lorsque je l’apporterai à la demeure du démon irresponsable qui lui sert de maître. Laisser une pauvre humaine comme elle, en pleine liberté, comme ça… des plans que n’importe qui mette ma main dessus, et en fasse sien.

Peu de temps est nécessaire pour que la jeune fille s’empresse de détacher de sa taille un parchemin qu’elle déplie rapidement pour me le tendre. Ma grande main écailleuse agrippe le bout de papier, le dépliant devant moi de façon à me faciliter la lecture de son contenu. Une lettre de permission pour la laisser sortir… c’est donc ça. Elle est suffisamment docile pour la laisser libre lorsqu’elle désire sortir…? Cela me dégoûte légèrement de voir des humains prendre leur pied comme ça dans la rue, libre comme l’air… alors mon envie de les enfermer dans une cage me travaille beaucoup…

Elle s’empresse également de me démontrer le sceau familial fièrement affichée sur le pan de sa jupe. Un sourire s’affiche sur mon visage alors que mon regard s’assombrit légèrement. Si elle pense s’échapper aussi facilement de moi, comme s’il s’agit que de montrer un sceau d’appartenance ainsi qu’un bout de papier avec des mots écrits dessus pour que je lui foute la paix, elle se fout son parchemin au fion. Elle me spécifie également que ce sceau est celui de la noble famille Terath de Relvagoth, soit la famille du célèbre capitaine de navire Orion Terath. Comme si elle aurait besoin de me le spécifier… quoi que je ne connaisse pas encore tous les sceaux de toutes les familles du pays.

La jeune effrontée me demande rapidement si elle peut se relever. Maladroite peut-être, mais drôlement pressée pour une soumise. Je trouve plutôt suspicieux de la voir ainsi avoir autant hâte de se relever ; c’est à s’en poser des questions. Il est clair que je ne la laisse pas repartir seule comme ça, à courir sa liberté dans les rues d’une ville où elle est sensée être esclave. Je me racle la gorge, mon regard s’assombrissant encore plus qu’il ne l’est déjà.

- Tu oses me demander de te relever… ? Je vois que tu ne sais pas à qui tu as affaire, fille.

Ma voix est très sombre, exclamant très sérieusement mes intérêts. Non, je ne compte pas lui faire de mal, ni lui foutre une raclé quelconque. Non, je ne fais pas parti d’une noble famille comme le grand Terath, son présumé maître… mais une chose est clair : je suis un dresseur d’esclaves, et je compte bien la dresser. Si ce n’est pas moi, ce sera son maître ; Néanmoins, avant de faire quoi que ce soit, je vais la rapporter au grand manoir des Terath, question de voir s’il s’agit bien de leur esclave. Si ce n’est pas le cas, je me barre avec la jeune fille, et elle va passer au dressage.

- Tu mériterais que je t’exige de ramper à mes côtés jusqu’à la maison de ton présumé maître…

Trop risqué de la laisser libre dans une ville pareille… et de toute manière, je ne laisse pas d’humains libres comme cela. Le fait qu’elle ait osée demander de se relever a semé le doute dans mon esprit ; il s’agit là de sa plus grande erreur. À présent, elle devra me prouver qu’elle appartient au Terath, et nulle autre façon de le prouver que de l’emmener directement chez ses présumés maîtres. Un léger sourire se dresse sur mes lèvres à cette image magnifique.

- Tu vas me suivre. Lève-toi, et tiens-toi à ma droite.

L’ordre est très clair : si la jeune femme est incapable d’obéir à un ordre aussi simple que celle que je viens de lui donner, elle va alors rapidement se retrouver en dressage à ma demeure. Si elle pose des questions, elle se remettra à genoux, jusqu’à ce qu’elle accepte de me suivre sans ouvrir son grand clapet. Elle va montrer sa soumission ; si elle est une bonne esclave, elle va obéir aux ordres, peu importe qui est son maître… et ce, jusqu’à ce que son maître soit dans le décor.

Là, son erreur n’est pas d’être sortie, puisque le parchemin qu’elle m’a tendu explique clairement la situation… un parchemin que je garde d’ailleurs entre mes mais, pour le remettre en personne à son présumé maître. L’erreur qu’elle a faite, c’est de me poser des questions alors qu’elle n’est pas sensée en être autorisée… et c’est quelque chose que je ne tolère pas du tout. Si elle ose me poser d’autres questions, elle apprendra assez vite à quel point je déteste les moulins à parole. Les esclaves qui ont de grandes gueules ne servent pas à cracher des phrases, mais à avaler autre chose…

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Dim 17 Mai - 3:09

"Qui ne peut se décider à vivre pour lui-même restera l'esclave d'autrui jusqu'à la fin de ses jours."
-Citation de Gotthold Ephraim Lessing ; Nathan le Sage (1779)

Préparation pour l'expédition !

Tu es dans la merde Nysali, le démon devant toi n'a pas l'air d'être très au courant du fait à que l'on te voit assez souvent sans la présence de ton maître, car il a mieux à faire que de t'escorter dans la ville. Tout semblait parfait avec l'homme, jusqu'au moment où tu lui demandas de te relever. Il semblait en colère et après un raclement de gorge et avec un regard sombre, il prit parole en te disant que tu osais lui demander de te relever. Visiblement tu ne le connaissais pas cet homme et il confirmait ce que tu pensais. Ta voix résonnait doucement suite à sa phrase.

- Malheureusement pour moi, je ne sais pas qui vous êtes sir.

Tu n'avais aucune idée de qui ce démon pouvait bien être. Si tu n'étais pas au manoir, tu étais sur le navire. Tu connais majoritairement les familles nobles démoniaques, mais pas tous les démons de la ville. Sa voix était sombre et il t'a vite fait comprendre qu'il ne jouait pas un jeu. Tu espérais seulement qu'il te laisse partir pour aller continuer tes tâches de la journée. Il n'avait pas l'air non plus d'avoir vu ton arme à ta ceinture. Il prit parole de nouveau en te disant que tu mériterais qu'il t'exige de ramper à ses côtés jusqu'à la maison de ton présumé maître. Orion n'allait pas être content si ce crétin allait t'obliger de faire ce qu'il dit et encore moins s'il touche ton corps dépourvu de marque.

Tu ne répondis rien, car tu jugeais cela plus raisonnable, ton maître allait vite lui faire comprendre de ne pas tenter de prendre contrôle de toi, comme il le fait présentement. Tu es au service d'Orion et pas aux autres. Quand il t'ordonna de te lever et de le suivre en restant à sa droite, tu t'exécutais immédiatement.

Tout en restant silencieux durant le trajet vers le somptueux manoir des Terath, ton regard d'émeraude se promenait pour regarder les bâtiments et les grands et magnifiques démons nobles. L'homme à côté de toi semblait plutôt pauvre, selon tes observations, tu pouvais te tromper, car l'habit ne fait pas le moine. Après quelques minutes, vous êtes arrivé devant la porte du manoir. Ta respiration était légèrement saccadée due à un stress et de l'anxiété, tu ne voulais pas être puni pour un accrochage qui était causé, car tu lisais le parchemin pour savoir quel marchand était le suivant.

@Novan Cadael

Poste Privé

Awful

Sam 13 Juin - 9:17

Préparation
L’humaine devant moi semble très peu enclin à m’obéir. Pourtant, n’importe quel démon qui se respecte doit montrer à ses esclaves que ce sont les démons qui dirigent, et que si les démons donnent un ordre comme cela, les humains se doivent d’obéir, et de montrer pleine politesse aux démons… chose que, visiblement, la jeune femme peine à faire. Le fait qu’elle ait été suffisamment effronté pour me demander si elle pouvait se relever a été assez pour semer un doute en moi… assez grand pour l’emmener chez son maître et faire justifier sa sortie par son maître.

Pour couronner le tout, elle ose me répondre qu’elle ne me connaît pas. Clairement, elle ne me connaît pas personnellement c’est la première fois de ma vie que je la vois, moi aussi ! Par contre, je crois que l’humaine n’a jamais rencontré un dresseur d’esclave de toute sa vie. Affichant donc un sourire machiavélique, je ne lui répondrai pas. Je vais lui répondre devant son maître, chez elle. Elle avait affaire à un dresseur, quelqu’un qui doit s’assurer que les humains qui se baladent dans la rue soient pleinement soumis…. Et en ce moment, ce que je vois de la jeune fille, c’est qu’elle n’est pas pleinement soumise… elle a son petit caractère que son maître tolère, certes, mais il devra lui faire comprendre que ce n’est pas tout le monde qui aime se faire répondre ainsi par un esclave.

- Tu me connais pas personnellement… c’est normal, je ne te connais pas personnellement non plus… mais visiblement, tu n’as jamais croisé un dresseur d’esclave par le passé.

La personne à qui elle appartient ne pourra pas me contrarier ni lever le ton devant moi, puisque je suis un dresseur d’esclave et mon boulot est de m’assurer qu’il n’y ait pas d’humains seuls se baladant dans les rues et mettant la vie et l’intégrité des démons en jeu… parce que oui, une trop grande quantité d’humains contre des démons, on a tous vu ce que cela fait… sauf moi, mais ça, personne a besoin de le savoir… parce que oui, je sais comment rendre un démon esclave… ! Une fois que l’on connaît leurs points faibles, il est tellement facile de les exploiter…

Notre marche a paru longue et interminable, et ce, jusqu’à ce que l’humaine s’immobilise devant un manoir. Je ne suis peut-être pas vêtu de vêtements nobles brodés en or et orné de décorations, mais je suis vêtu de vêtements sobres, faisant clairement comprendre que je fais parti d’un organisation quelconque… ou que j’ai un rôle particulier à jouer dans la société. Elle s’avance vers la porte. Je la suis tranquillement, jusqu’à ce que celle-ci s’immobilise devant la porte, sans toquer. Je frappais à la porte, doucement, attendant ensuite patiemment que quelqu’un y réponde.

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Lun 15 Juin - 20:07

Préparation pour l’expédition
feat. Novan et Nysali

Je préparais mes trucs et mes bagages… parce que oui, j’avais pas mal de trucs à faire. Je préparais quand-même un expédition, ce qui me demandait beaucoup de choses, de vêtements, d’équipement, que ce soit pour moi ou pour Nysali… et pour tous les autres matelots. J’avais pas mal de trucs déjà sur le navire, mais l’équipement que j’avais à la maison familiale, j’allais en avoir besoin sur le Dominium Oceanis. Maison familiale… je me surprends encore à l’appeler ainsi, et ce, même si ma famille n’y est plus. Mes géniteurs sont disparus il y a plusieurs décennies déjà, me laissant l’héritage familial qu’est ce grand manoir vide.

Je n’avais pas fini de ranger mes choses, et pour la peine, j’avais envoyé ma servante chercher des vivres et des trucs de soins au marché pendant que je faisais cela. Je lui avais évidemment remis un parchemin où sa permission était clairement inscrite dessus, comme quoi je lui donnais la permission de sortir dehors sans moi. Elle avait reçu des instructions claires : elle va au marché, elle va chercher des trucs de soins, elle va s’assurer que les vivres soient bien livrés dans les temps au navire, et elle revient à la maison. Pas d’entourloupes, pas de caractère face aux autres démons, simplement un ordre qu’elle se doit d’obéir. Sans plus.

J’entends toquer à ma porte.

Merde… Qui pourrait bien venir me voir chez moi pendant ce temps ? Soupirant, je lâchais le sac de vêtements que j’étais en train de ranger pour me rendre lâchement à ma porte d’entrée. Descendant au hall, je m’arrêtais devant la porte. J’ouvrais la porte. Quelle ne fut pas la surprise d’y voir ma servante, en compagnie d’un autre démon… ! Mon sombre regard dévisageait Nysali en premier, avant de se retourner vers le grand démon à ses côtés.

«Qu’est-ce qu’elle a fait, encore ?» Le ton de voix employé laissait clairement présager à mon invité d’infortune que je ne rigolais pas avec la situation. Est-ce que Nysali avait fait une gaffe, ou le grand démon désirait simplement s’assurer que ma servante m’appartenait ? Il avait réussi à mettre un doute assez grand dans mon esprit pour poser la question. Ce n’était pas la première fois qu’un de mes servants me sont ramenés par un démon, mais pour Nysali, c’était bien la première fois. Avait-elle fait quelque chose de mal ? La question me brûlait les lèvres. «Elle a le sceau familial et elle porte le parchemin où sa permission de sortie est écrite. A-t-elle fait quelque chose de mal ?»

Mon regard doré se ramenait bien vite vers celui de mon interlocuteur, le grand démon à ses côtés. Planté là, debout, devant ma porte d’entrée avec un air plutôt stupéfait de voir ma servante dans une telle position, je ne savais clairement pas quoi dire. Et le grand démon, qui était-il ? Faisait-il parti de la garde royale, ou était-il un simple passant ayant accosté ma servante ? Dans tous les cas, il ne s’était pas mêlé de ses affaires, à moins qu’il ait une raison valable d’avoir cru que Nysali lui mentait…

Mer 24 Juin - 13:44

"Qui ne peut se décider à vivre pour lui-même restera l'esclave d'autrui jusqu'à la fin de ses jours."
-Citation de Gotthold Ephraim Lessing ; Nathan le Sage (1779)

Préparation pour l'expédition !

La réponse du démon suite au fait que tu ne le connais pas, était partiellement ce que tu avais prédit, mais pourquoi un dresseur d'esclave voudrait contrarier ton maître ? L'attente devant la porte du manoir Terath te semble interminable et tu as hâte qu'Orion te protège de ce démon arrogant et stupide.

Quelque temps, après que l'homme à tes côtés est toqué à la porte, tu pouvais voir ton maître ouvrir celle-ci et te regarder d'un regard sombre. Pendant que les deux grands démons discutent, tu vas très vite te cacher derrière ton maître. Tu n'as pourtant rien fait de mal, seulement percuter le dresseur d'esclave pendant ta lecture du parchemin contenant tes directives.

Tu lui avais aussi demandé de te relever, pourtant, la plupart des démons laissent cela passer, car tu es soumise dès le début. Tu pousses un soupire qui montre que tu es malaisé et que tu n'as rien à voir au problème que l'autre démon pouvait avoir avec toi.

Ton corps tremblait légèrement pendant que tu restais tranquillement derrière ton maître pour ne pas avoir à être aux côtés de l'autre démon. Tes mains frêles s'agrippaient doucement au dos de ton maître et tu détestais la situation. Il était très rare qu'un démon veuille voir Orion pour s'assurer que tu lui appartiens.

(HRP : désoler du court texte, mais je vois pas vraiment ce qu'elle peut faire de plus)

@Novan Cadael

Poste Privé

Awful

Ven 3 Juil - 12:57

Préparation
Je suis là, debout, accompagnant la pauvre humaine… pauvre, et là je ne parle pas du fait que j’ai pitié d’elle, mais du fait que la personne à qui elle appartient se fait bien plus riche que je pouvais simplement l’imaginer lorsque j’ai intercepté la jeune femme. Le grand démon se pointe devant sa porte, ouvrant celle-ci. Un sombre regard rivé vers la jeune fille, celle-ci partant en courant rapidement derrière lui en me laissant en branle dans son cadre de porte.

La voix de Sir Terath s’élève enfin, me demandant donc clairement ce qu’elle a fait de mal. Mon regard se retourne vers elle, comme pour lui faire comprendre de ne pas parler alors que je m’apprête à m’expliquer avec l’imposant homme devant moi. Mon regard se relève donc enfin vers Orion, question de le regarder dans les yeux, et ainsi mieux me faire comprendre.

- Sans regarder où elle allait, elle m’a foncée dedans. Pour ça, je n’en ai que dalle à faire, ce genre d’incident peut arriver à tout moment.

Il est vrai que la bousculade est un malheureux incident. Bien que c’est ce qui a mené indirectement à ma prise de tête envers la jeune femme, ce n’est pas ce qui a déclenché le doute dans mon esprit… et c’est principalement ce que je m’apprête à expliquer à Orion.

- Ce qui a semé un doute dans mon esprit, c’est lorsque je lui ai demandé de se mettre à genoux pour vérifier ses appartenances à votre famille. Elle a osé me demande de se relever plutôt que d’attendre que je lui en donne l’ordre. Appartenir à une famille telle que la vôtre, j’aurais pensé avoir affaire à un esclave un peu plus soumis que ça.

Peut-être cela pourrait paraître comme étant un abus de pouvoir certain, grand démon que je suis actuellement face à une pauvre petite humaine… mais ce n’est pas le cas. C’est beaucoup plus une question de sécurité qu’une question d’abus de pouvoir. Je ne peux donc pas m’empêcher de lui justifier, tout en sortant un parchemin justifiant qui j’étais.

- Voici mon certificat en élevage d’esclave. Il va s’en dire qu’après que votre humaine ait osé faire une telle demande a su lever le doute en moi, d’ai donc dû valider son appartenance. Laisser une humaine sans appartenance dans la rue peut s’avérer dangereux autant pour elle que pour tous ceux qui tenteront de se l'approprier, c’est la raison de ma présence ici en ce moment.

Je recule d'un pas, laissant donc libre recours à Orion pour faire tout ce dont il veut, dont fermer la porte s'il le désire. Mon regard rivé dans le sien, j'élève donc la voix une dernière fois, avant de tourner les talons et m'éloigner dans la rue. Ma tâche est faite, j'ai reconduit une esclave seule vers sa demeure, j'ai confirmé à qui elle appartient, c'est le nécessaire. Maintenant, je quitte le bord de la porte en offrant ma révérence.

- Sur ce, je vous laisse l'intimité de faire ce que vous désirez des informations que je vous ai apporté. Bonne journée, Sir Terath.
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