Cueillette et rencontre... (Ft. Raeran Daeyarus)

Les rayons du soleil ne pouvaient percer les nuages couvrant le ciel, je me suis réveillée avec un ciel couvert de nuage avec un peu de pluie et une température agréable. Par chance, mon lit avait quelques femmes de ma race et nous avions passé une nuit ma foi très agitée. J'avais pris l'initiative de m'étirer et de sortir de mon lit, direction le bain pour me faire un brin de toilette et ainsi être encore plus belle. Mon image est très importante pour moi, bien que mon odeur corporelle ne peux pas être mauvais dû à mon arbre, cela n'était pas une raison de me négliger.

Mon corps nu eût quelques frissons quand je sortie de la douche, ce qui est normal, car je passe d'une chaleur à une fraîcheur rapidement. J'ai pris le temps de m'essuyer et de me coiffer, un léger maquillage pour rehausser le tout et mon parfum de concoctions dont je gardais le secret. Mes vêtements étaient très simples et je ressemblais à une humaine aventurière ou alchimiste dépendant de la personne. Les femmes étaient sorties pendant que je me préparais et par la suite je me dirigeais vers le temple de Phara pour lui faire ma prière matinale.

Après celle-ci, je me dirigeais vers mon magasin pour regarder mon inventaire et constater qu'il me manquait quelques plantes, quelques fleurs qui peuvent être cueillies qu'à Xavaar, je poussais un soupir de mécontentement, j'allais devoir revêtir le rôle d'une jeune humaine douce et calme, je détestais ce rôle, car cela n'était pas moi. Par la suite, je me dirigeais vers le château et allait prévenir ma mère de mon départ pour quelques semaines, car j'allais faire le trajet à pied et je devais dormir aussi. J'ai pris mon sac de voyage avec suffisamment de ration pour survivre durant mon voyage.

Mon trajet vers la frontière par le sud, m'avais pris environ deux jours et un zénith avant de pouvoir traverser le tout. J'avais dormi très peu pour pouvoir profiter de la noirceur pour mes déplacements. Une fois à Xavaar, je poussais un léger soupir, la température était plus froide et il pleuvait. À tous les matins, je dirigeais une prière à Phara, ma destination était près de Sylvania.

À partir de la frontière jusqu'aux environ de Sylvania, cela m'a pris environ quatre jours avec mon repos, mes légères excursions dans les lacs pour me laver et mes prières à Phara. Finalement, la citée de Sylvania était présente devant moi, je ne contais pas rentrer et je commençais à ramasser le nécessaire pour mon alchimie, je chantais doucement durant ma cueillette, mon parfum qui avait l'odeur des fleurs de la rosée du matin étaient un piège bien souvent pour les races qui ne sont pas Velana ou Dryade, car ceux-ci respirait une drogue qui allait lentement les rendre fous et ceux-ci allaient devoir me revoir pour avoir leur dose nécessaire pour être calme.

Je ne me préoccupais point des elfes qui passaient, pour eux, j'avais l'apparence d'une humaine banale qui cueillait des plantes et des fleurs diverses. J'aimais bien pouvoir me faire discrète parmi les autres races, cela me permettait de pouvoir les observer et ainsi connaitre certain plan ou faiblesse. Je continuais de chanter doucement tout en cueillant, rien de très grandiose, mais ma voix était suffisamment belle pour faire détourner quelques regards.

La pluie, cette température si agréable et réconfortante que je me sentais de nature calme et généreuse pour une rare fois, bien que je déteste agir comme cela, car ce n'était pas moi et de loin. Les fleurs et les plantes que je cueillais étaient divers et varié, tous avaient une utilité unique et une fois mélangé, leur vraie potentielle apparaissait.

Durant ma cueillette, des bruits de branches et d'herbes se fit entendre, je levais la tête doucement, les quelques personnes avaient passé, mais le bruit continuait encore et très vite, une voix se fit entendre, s'excusant de me déranger et que cela était la première fois qu'il me voyait dans cet endroit. La voix me demandait aussi, si j'étais nouvelle dans les parages.

Quand la voix de l'homme se fit entendre, j'ai arrêté de chanter pour l'écouter, mon regard possédant la couleur de la forêt se déposait sur l'elfe, intérieurement je voulais le tuer, le torturer et ainsi le faire disparaitre de la forêt qui était la nôtre. Je ne laissais rien paraître et pris parole doucement.

- Vous ne me dérangez point, je ne fais que cueillir des plantes et des fleurs pour mon occupation. Je suis en voyage pour mon métier, donc il est normal que cela soit la première fois que vous me voyez.

Je le regardais avec un doux sourire sur le visage, comme j'ai appris à le faire plusieurs fois auparavant, cela était rendu naturelle et m'évitait souvent les problèmes. Je poussais un léger soupir et replaçait une mèche de cheveux trempé sur mon oreille. Je m'étais fait aborder par un être non seulement inférieur, mais par un homme, ce qui était le comble de l'être inutile.

Celui-ci me parlait doucement et poliment, donc il était normal sous mon rôle que je lui donne le même titre de respect, du moins tant que je serais sous ce rôle d'humaine douce et heureuse. L'elfe pris la parole de nouveau, il me demandait si je n'avais pas peur de me balader seule dans le bois, sans savoir sur quoi tomber.

Je continuais de lui sourire doucement en regardant autour de moi, cinq arbustes précis bougeait légèrement révélant des yeux jaunes et des crocs de loup, un deux étant plus large que les autres. Je prenais parole doucement.

- Non, j'ai des amis qui me protègent et Okar me protège. Grâce à Phara, je peux avoir mes plantes, mes herbes et les fleurs dont j'ai besoin pour mon métier, ce n'est pas tous les jours que la forêt est calme et moins sécurisé qu'à l'habitude.

Je fis un léger signe à mes compagnons de nature animales pour que ceux-ci se cache de nouveau et me laisse tranquille avec l'inconnu inutile, je respirais un bon coup, l'odeur de la forêt était tellement enivrante. Je prenais de nouveau la parole doucement en regardant l'homme.

- Je me présente, Maeryn Howell, Herboriste et alchimiste pour vous servir.

Je voulais vomir intérieurement, servir un homme, jamais de la vie, je préférais mourir que de servir un homme, mais cela fait partie de mon acte pratiqué pendant plusieurs années. Mon regard restait rivé sur celui de l'homme, la pluie tombait et trempait mes vêtements, mes cheveux, elle coulait le long de mon visage, mais pour rien au monde, je voulais que cela soit différent.

Je voyais que l'elfe devant moi semblait un peu inconfortable avec mes animaux, je lui offrais un sourire quand celui-ci se présentait, il était donc un armurier et il travaillait plus spécialement avec le cuir et les teintures. La colère montait en moi, il devait donc tuer pour faire son métier, il n'avait pas honte ?

Je voyais très clairement celui-ci regarder les buissons, mes loups y étaient cachés et cela semblait lui retirer son habileté de pouvoir réagir en cas de danger, je riais d'un rire plutôt amusé et mignon, le contraire de mes rires habituellement, froid et cruel. Ma voix s'élevait tranquillement dans un langage que peu de personnes connaissent, celui-ci est plus reconnu par les druides.

- Dìlseachd a ’fuireach còmhla rium, bidh an fheadhainn eile a’ dol air ais chun champa.
(Écrit de base en anglais et traduit par google traduction : Loyale reste avec moi, les autres dirigez-vous au campement)

Après mes paroles, le plus grand loup, d'un gris foncé avec quelques taches blanches sur lui s'approchait de moi en marchant proche de l'elfe, les quatre autres, partirent vers mon campement que je m'étais fait pour la durée de mon séjour à Xavaar . Je prenais parole de nouveau de ma voix douce et mielleuse.

- J'ai gardé Loyale près de moi, les autres retournent à mon campement, cela devrait vous soulager un peu plus. Vous semblez très agité. Je suis ravie de vous rencontrer aussi Sir Ray.

Définitivement, je voulais "jouer" avec cet homme, pour mon simple plaisir, son malheur serait tellement amusant à voir, le rendre confus aussi pourrait être très amusant ou bien encore le "Droguer" de mon parfum, cela serait parfait. Je devais cependant rester calme et douce pour ne pas briser ma couverture.

Il déposa son coffre à ses pieds et il me dit qu'il était content de voir que je n'étais pas seule dans les bois, car ceux-ci ne sont pas toujours sécuritaires surtout avec les Velanas qui rôdent, puisque nous sommes près de la frontière. Si seulement cet Elfes de pacotille savait ce que je suis réellement, il aurait probablement eu la peur de sa vie. Je prenais parole de la même voix douce et mielleuse d'avant.

- Je ne me sépare que très rarement de mes amis, ceux-ci m'ont toujours protégé depuis que je les connais. Pour les Velanas, je n'ai pas très peur d'elle, le pire qui va m'arriver c'est de devenir une esclave de leur plus grand désir et finir morte. Ce n'est rien contrairement aux Ondines ou aux Démons personnellement.

Je ne pouvais lui dévoiler que je suis en fait une Velana, sinon ma couverture serait brisée et je ne pouvais me le permettre, je continuais à ramasser doucement mes plantes et fleurs et je prenais de nouveau la parole.

- Cherchez-vous des plantes ou fleur précise ?

Je devais tenter de me rapprocher de lui le plus possible pour que le pauvre homme succombe à mon parfum et l'enivre, celui-ci ne comprendrait pas son envie de sentir mon parfum de nouveau, après quelques semaines ou jours, tout dépendait de comment il allait réagir.

Pauvre petit Elfe, il ne se doutait probablement de rien, je suis une Velana et au tréfonds de moi, je l'imagine déjà attaché avec des racines, me suppliant de le libérer ou de le torturer à nouveau. Pour le moment, je me dois de rester la douce et gentille Maeryn, petite humaine sensible à la nature et qui veut aider les autres... sérieusement, si cela n'était pas du fait que ma vie serait en danger dû au fait que je suis une Velana, je serais restée moi-même, ce rôle me donne la nausée à chaque fois.

Raeran semblait ne pas aimer comment j'avais parlé à propos des Velanas, après tout, nous sommes des ennemis depuis longtemps. Il allait presque me répondre quand je lui avais proposée de trouver des plantes ou fleur avec lui. L'Elfe pris la parole pour me dire qu'il cherchait majoritairement des garances pour leurs racines. Sinon un prunellier serait bien pour les racines et les prunes qui donnent deux couleurs différentes dans les teintures.

Je continuais de lui sourire doucement et récitait de légère incantations pour pouvoir aider la nature à produire plus que ce que je lui avais pris. Les plantes et herbes autour de moi commençais à s'agiter doucement et à fleurir pour pouvoir s'accoupler et ainsi garder la nature dans un état meilleur que ce que j'avais vue.

Raeran reprit parole en me disant que des mûres et des myrtilles seraient également utiles, car il avait un projet dans les teintes de bleu, rouge et violet à mettre en oeuvre. Pensait-il réellement que j'allais aller tout cueillir pour lui ? Si c'était cela il pouvait bien se placer ses fruits et racine où je pense et je me ferais un plaisir de les faire germé en lui.

Finalement, il s'excusait de m'avoir parlé comme cela, il voulait surtout savoir si j'en ai vu dans les parages. J'avais belle et bien vue des garances, des myrtilles et des mûres, mais pas de prunellier. Cela devait être ma récompense de Phara, j'allais probablement pouvoir le rendre fou de moi. Je prenais parole doucement.

- Je n'ai pas aperçue de prunellier, mais en contre partie, j'ai bien aperçu des myrtilles, des mûres et des garances un peu plus loin, voulez-vous que l'on y aille ensemble ? Vos excuses sont aussi acceptés, je peux voir que votre projet vous passionne.

Je me foutais un peu de ce projet qu'il devait faire, tout cela était plus une ruse pour le forcer à s'approcher de moi et de sentir mon parfum qui allait l'enivrer et à la longue, le droguer. Je me relevais laissant la terre qui était sur moi tombé sur le sol. Loyale me regardait calmement et je lui caressais les oreilles doucement en attendant la réponse de ce stupide Elfes sur s'il voulait que je lui montre où j'avais aperçu ce qu'il cherchait.

La pluie coulait lentement parmi les arbres et sur nous, bien que mon linge soit trempé, cela ne me dérangeait pas, car j'en avais l'habitude. Je vis tout de même dans la forêt depuis longtemps et la pluie rafraichis bien.