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Des retrouvailles difficiles... (ft. Draghan Keroth)

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Dim 17 Nov - 18:41
Des retrouvailles difficiles

ft. Draghan Keroth and Lythrana Dalael

785 mots
dialogue en Gras
♪ Mordred's Lullaby -Interprète : Adriana Figueroa


Suite à ce que j'ai fait à Basseterre, mon corps prit une fatigue considerable et je me suis reposée. Les souvenirs, d'une horde de mort-vivant déchiquetant l'homme qui avait fait de moi une esclave. abusé de mon corps, me forcer à faire des tâches qui reviens aux hommes et non aux femmes. Un sourire visible sur mon fin visage était visible quand je me suis souvenue de cela. Bien sûr, j'ai pris des mesures adéquates, ma horde avaient comme ordre de ne tuer personne excepté mon "maitre" et de faire des dommages et distraire les personnes pendant que je m'éloignai de se foutu village de merde.

J'ai fait tout le chemin jusqu'à une caverne de Gören, pour laisser mon corps se reposer et quelques heures devaient avoir passé car le soleil était plus bas que son zénith. J'entendis un ruisseau plus loin dans la grotte, je vais me laver plus tard. Mes blessures engourdisse et rendre mon corps lourd. En plus, je vois les morts... amusant non ? Je pris parole en observant le spectre de ma défunte mère.

- Que voulais-tu que j'améliore, je préfère tuer et détruire ce village qui se rattache à mon passé que de rester l'esclave d'un homme....

Je pris une pause et je repris un peu plus violament mes propos.

- De toute façon, tu ne serais comprendre, tu t'es laissée envoûter par un bâtard d'Elfe.... Je te hais pour cela... Mon sang n'est pas pur par ta faute connasse !

Ma voix devint un écho distant dans la grotte, je sortis avec peine et misère récolter du bois dans les alentours en évitant les Velanas, ses vicieuse créature autrefois paisible qui maintenant nous tue à vue. Une fois que je me rendis de nouveau dans ma cachette, je me dirige plus au fond, proche du ruisseau et y allume un feu à l'aide d'une pierre et d'un silex. Quand le feu prit, celui-ci éclairait les murs de la grotte. Je pris dans mon sac une ration et je la fit cuire. Une fois prêt, je savoure ce repas, qui était déja mieux que ce que se connard d'humain me servait. Un spectre me fixait et je lui répondit offusquer.

- Regarde ailleur pauvre imbécile, tu ne mérites pas de poser ton regard sur moi !

Encore une fois je pouvais entendre l'écho de ma voix dans la grotte. Mon repas étant enfin terminé, je me déshabille pour aller me laver, mes blessures dû à mon contrôle des morts étaient visible sur tout mon corps, j'ai probablement pousser un peu mes limites cette fois-ci encore... L'esprit d'Eulalie était présent et je pris parole avec tendresse, ce qui est plutôt rare.

- Eulalie... je m'excuse, je n'ai pas réussi à te protéger... je m'en veux, tu me manque vraiment beaucoup, ma seule amie.... ma soeur de coeur... mon premier amour inavoué...

Je me rendis sous l'eau de la cascade qui menait cette petite rivière. L'eau froide sur mon corps me saisi légèrement mais je devais me nettoyer et retirer tout se sang sèche. Je pris le temps d'étudier mes blessures, certaines étaient profonde, d'autre non, mais tout allait disparaitre dans trois jours... c'est le délai et le contrat de ma magie. je pris le temps de m'exprimer.

- Merde... Ils vont probablement me poursuivre maintenant... J'ai encore merdé

J'ai bel et bien merdé, mon enfance avait toujours été ainsi, je suis une connasse qui hais les hommes et le fait ressentir, ils ne sont utiles qu'à me faire plaisir et faire les tâches que j'ai pas envie.

Je prenais le temps de me laver quand je perçus des bruits de pas et une ombre qui cachait la lumière de la grotte. Je me suis dépêcher à saisir mon arc qui était proche de moi et une flèche, l'arc pointer vers l'ombre, ma voix sortie sec et sans pitier.

- Qui est là ? , si vous ne vous identifier pas, je vous tue sur place !

Peut importe sa race, tant que ce n'était pas un des miens, je n'ai jamais eu de remord ou de regret pour les nombreuses morts que j'ai fait et je ne commencerai pas en avoir aujourd'hui ! L'eau de la cascade coulait encore sur mon corps nue et couvert de plaie, mais ma survie était plus importante que tous... Même ses foutue spectre qui se promène et me pourrisse la vie.

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Sam 23 Nov - 10:14

On dit que le pissenlit signifie « À nos retrouvailles prochaines ».

Draghan Keroth et Lythrana Dalael

Des retrouvailles difficiles... (ft. Draghan Keroth) Nqqd

La vie difficile que ma solitude m'imposait se faisait de plus en plus pénible. Mon regard vagabondait  sur la masse de cadavre qui traînait par terre, l'une des pires traces de magie qu'une personne ne peut laisser au sol. Les corps étaient clairement l'oeuvre d'un nécromancien peu souciant pour le désir de ces pauvres gens de rester sous terre. La nécromancie avait otujours été l'une des pires magies au monde. Rien de plus irrespectueux que de jouer avec les seuls choses qui peut rester de ces gens, et de ce fait, nuir à leurs dernières volontés. La majorité des gens qui décèdent refusent que l'on se serve de leurs corps pour combattre. Du moins, ma dernière volonté serait de rester mort et enterré.

Me revenaient en mémoire les souvenirs du jour où la tentative de ramener à la vie ma douce femme s'est avérée être l'une de mes pires erreurs à vie. Un long soupire s'échappait de mes lèvres alors que l'amertume gagnait ma gorge. J'étais dégoûté par cette erreur, et encore hanté par le visage décomposé de ma défunte. Rien à faire, il y a des souvenirs qui sont encré en nous à jamais, et il est malheureux que ce visage en état de dégradation avancé soit de ces souvenirs.

Mes pas ralentissaient lentement alors que je me rapprochais de la frontière avec Xavaar. Qu'est-ce que je faisais sur mes terres natales? L'homme endeuillé que j'étais ressentait le besoin de me reposer un peu sur la tombe de sa défunte femme. Mon plus grand désir du moment était de m'enfuir de ce danger constant pour retourner de l'autre côté  de la frontière et retrouver le côté paisible de la forêt des dryades. La sérénité gagnait déjà la végétation, où les fleurs prenaient de l'ampleur en ce début de printemps. Un grand lit de pissenlits se dressait devant moi. Le jaune fleurissait le sol, et un léger sourire se dressait enfin sur mes lèvres. Le printemps était une saison magnifique, où la renaissance de la nature se faisait voir.  Revoir des lits de pissenlits comme celui-là signifiait souvent, selon certaines cultures, que l'on allait faire des retrouvailles importantes dans notre vie. L'espoir de revoir un proche se faisait toujours aussi fort en moi... mais la crainte de leur réaction était toujours présente.

Un cri et une voix féminine disant des mots incompréhensibles attirait mon regard vairon vers une crevasse. Me rapprochant légèrement de cette crevasse, j'avais pu constater qu'il s'agissait d'une grotte peu large et peu haute, mais assez profonde pour cacher ses secrets. La voix de la femme se faisait peu chancelante, et un crépitement de feu se faisait entendre et de l'eau qui coule faisait également partie de la mélodie naturelle s'émanant de cet endroit. La curiosité m'ayant piquée, je m'aventurais lentement dans l'encolure de la grotte, et ce, jusqu'à ce qu'une voix forte et beaucoup plus claire s'élève.

Une menace. Après que ma vue se soit adaptée, la jeune femme me braquait son arc, et m'ordonnait de m'identifier. Je sursautais, mon regard soudainement peu rassuré la fixait. J'étais tellement troublé par le fait que l'arc se pointait sur moi que j'en avais oublié qu'elle était nue. Hésitant, j'élevais enfin la voix.

- On se calme. J'suis pas armé. J'ai entendu votre voix, j'étais inquiet de voir ce qui vous arrivait.

Les mains dans les airs pour montrer que je n'étais pas armé, je m'avançais lentement, doucement. Mes yeux s'étaient adaptés à la noirceur de la grotte et le feu illuminait parfaitement le visage de la femme qui se baignait dans le peu d'eau qu'il y avait dans la grotte. Mon souffle se coupait alors que mes yeux dansait sur les tatouages de la femme. Sa longue chevelure opalescente contrastait avec un corps grisâtre, clairement d'origine pareille à la mienne. Je prononçais doucement quelques mots, d'une voix douce, basse et remplir d'espoir.

- Lythrana...... est-ce que c'est toi........?

 

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Draghan Keroth
Dim 24 Nov - 11:39
Des retrouvailles difficiles

ft. Draghan Keroth and Lythrana Dalael

678 mots
dialogue en Gras
♪ Mordred's Lullaby -Interprète : Adriana Figueroa


Mon arc était encore tendus, mais tranquillement mes forces voulaient me quitter, je n'aurais pas du utiliser autant ma nécromancie pour m'enfuir. J'en paye à présent le prix fort. La personne répondit hésitante, de me calmer, il n'est pas armé. Il avait entendu ma voix, et était inquiet de voir ce qui m'arrivait.

À vrai dire, il ne se passe rien, je vois juste les morts se promener et gémir leur misère, mon corps est nue et couvert de blessure. Mes forces voulaient me quitter de nouveau. Plus l'ombre avançait et plus je pouvais voir qui cela était. Un homme à la peau d'ébène et au cheveux blanc, un oeil blanc et l'autre ambré. De plus, sa voix me rappellait quelqu'un, c'est un des miens, je dépose mon arc sur le sol et remet la flèche dans son carquois quand l'homme prit parole de nouveau d'une voix douce, basse et remplis d'espoir. Il appellait mon nom, me demandant si c'était bien moi.

Mes paroles ne furent pas pour lui en premier, mais pour Eulalie que je voyais se promener proche de moi et de lui. D'une voix tendre, je pris parole pour le spectre, mon regard la suivait.

- Tu vois, je tiens ma promesse... Je l'ai trouvé

Puis mon regard se déposa de nouveau sur Draghan et en m'approchant de lui, je pris doucement la parole. Mon orgeuil refusait que je pleure pour un homme, je le prenais comme un petit frère mais encore, il restait un homme.

- Oui c'est moi... Il était temps que je te trouve....

Une fois près de lui, je le pris dans mes bras le serrant contre moi, il m'avait manqué se connard, il aurait dû au moins me donner des nouvelles, en l'étreignant encore ma voix se fit entendre doucement.

-  Tu aurais pus me donner des nouvelles, par lettre ou autre.... Tu sais, on t'aurais tous protéger si tu étais revenue...

Je dépose mon visage contre son torse, mon corps nue et couvert de blessure était la dernière de mes pensée. Je pris la décision de ranger mon orgueil et des larmes coulèrent de mes joues pour la deuxième fois de ma vie, Je pris parole et cela n'était pas pour lui mais pour Eulalie.

-  Je t'ai promis que je veuillerai sur lui.... Que j'en prendrais soin et que je le prendrais comme mon égal.... Mais c'est le seul homme que tu va réussir à me faire cela...

Je dépose mon regard mauve sur Draghan, les larmes perlèrent et je pris parole de nouveaux.

-  Ne crois pas que je pleures pour toi.... cela est juste l'eau qui coule de mes cheveux...

J'ai un orgueil probablement plus grand que mon visage, mais revoir l'homme que je prenais comme mon petit frère et tenir ma promesse à ma meilleure amie et mon premier amour, était important. J'entendis d'autre spectre gémir et un peu furieusement je tourne mon regard vers eux et d'un voix plus violente je leur répondis

-  Vous allez vous taire à la fin, sinon je vous coupe les cordes vocales !

Je sais pertinament que je ne peux rien leur faire mais les spectres m'énervent. Mes jambes commence à fléchir et je tombe au sol doucement , mon corps meurtri par le contre coup de ma magie m'oblige à me reposer. Je regarde Draghan.

-  Pourquoi tu es pas revenu au village ?

Je me tais à présent, ma nudité ne me dérange pas et le froid non plus car j'ai un feux proche qui me réchauffe. J'espère de tout coeur que Draghan va bien vouloir m'acceuillir avec lui car j'ai connaissance que je suis la pire connasse du monde, mais cet enfoiré, est le seul lien qui me reste et je ne veux pas non plus le perdre.

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Sam 30 Nov - 12:53

On dit que le pissenlit signifie « À nos retrouvailles prochaines ».

Draghan Keroth et Lythrana Dalael

Des retrouvailles difficiles... (ft. Draghan Keroth) Nqqd

La vie avait décidé de m'offrir toute la misère qu'elle pouvait, et ce, depuis tellement longtemps. Ma femme étant décédée, sa meilleure amie, que je prenais personnellement comme une soeur de coeur, était sortie de ma vie, et avait en quelque sorte disparue. Cette femme était la seule personne que j'avais espoir de retrouver et garder un bon terme avec elle puisque j'avais tout de même vengé sa meilleure amie en tuant sa meurtrière. Mon coeur se serrait. Je pensais réellement l'avoir retrouvé, et plus l'elfe noire avançait vers moi, plus mon coeur ralentissait la cadence, comme si mes organes tentaient de se préserver. Comme si je prévoyais mourir dans les secondes qui suivaient. C'était soit une erreur et la mort gagnerait contre ma volonté, soit c'était bien elle.

Son visage me frappait comme un coup de poêlonne en fonte. Un visage attristé, tellement différent que celui que j'avais connu. Ses yeux avaient prit une teinte violette blanchâtre avec les années, confirmant qu'elle avait probablement développée un problème de vision au fil du temps. Ses tatouages étaient traversées par diverses marques peu jolies à voir. Son corps nu complètement changé par de vilaines balafres déchirant son épiderme de partout m'arrachait un dégoût certain ; j'avais tellement peur de m'approcher d'elle, j'avais l'impression que la regarder lui ferait mal. La racine de ses cheveux teinté par un liquide vermillon par endroit faisait un contraste épeurant dans la pâleur naturelle de ses cheveux. Malgré la joie de revoir cette femme, mes iris tremblants la contemplaient de la tête aux pieds alors que celle-ci s'adressait enfin à moi, après avoir parlée plusieurs fois seule. Ses bras se resserraient autour de mon corps peu rassuré, mes mains tremblantes se déposant lentement sur ses épaules et dans son dos tout en faisant gaffe de ne pas lui faire mal.

Elle m'assurait que ma tribu m'aurait protégé si j'étais revenu. Le problème avec tout cela, ce n'était pas pour m'enfuir moi-même du danger, mais plutôt pour éloigner le danger de la tribu. J'avais fui ainsi pour protéger le reste de ma communauté drow tout en fuyant celle-ci. Les velanas en avaient après moi, et non après les elfes noirs en général. Alors que j'allais répondre à cet affirmation, Lythrana s'empressait d'élever la voix, parlant encore à des voix imaginaires tout en justifiant ses pleurs pourtant si évidents. L'orgueil de cette femme était décidément dix fois plus grand que l'entièreté de ce continent.

- Bah non, c'est sûr.... on va dire que t'as des cheveux qui te poussent dans les yeux...

Ma voix était très faible, mais je me foutais carrément qu'elle l'entende. Elle avait d'autres préoccupations en ce moment, comme d'hurler des bêtises à des gens qui n'existent pas. Je la relâchais alors que la jeune femme retombait doucement au sol, assise, tout près du rond de feu qu'elle avait allumée pour se tenir au chaud. Par réflexe, je déposais mon sac au sol et retirait ma cape, que je m'empressais de déposer sur les douces épaules de Lythrana. Je prenais ensuite place à ses côtés alors qu'elle me posait sa dernière question, ramenant donc ce que je voulais dire un peu plus tôt par rapport à mon départ du village. Posant mon fessier contre la roche légèrement réchauffée par le feu, ma voix s'élevait enfin, mon regard rivé dans le feu qui dansait devant nous.

- Sincèrement... ce n'est pas après vous que les velanas en ont. Elles ne feront rien contre vous tous concernant ce qui s'est passé. Elles en ont après moi, et je n'ai pas quitté pour les fuir, mais bien pour les éloigner des nôtres.

Si les elfes noirs de ma tribu étaient morts par ma faute, c'est quelque chose que je ne me serais jamais pardonné. Le mal que les Velanas désiraient me faire, ce n'était rien comparé au bien-être de ma famille et de mes amis... pour ce qui en restait, en fait... parce qu'ils avaient déjà trop fait de tort parmi les elfes noirs en tuant ma femme. Ma femme, elle était la fille de ses parents, la soeur de ses frères, l'amour de ma vie, et la mère de mes futurs enfants que je n'aurai finalement jamais eu auprès d'elle, par la faute de ces viles créatures que sont les velanas.

 

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Draghan Keroth
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Draghan Keroth
Sam 30 Nov - 19:49
Des retrouvailles difficiles

ft. Draghan Keroth and Lythrana Dalael

768 mots
dialogue en Gras
♪ Mordred's Lullaby -Interprète : Adriana Figueroa


Mon frère de coeur semble horrifié par moi, ou bien par mes blessures, je dois avouer que c'est encore très douloureux et que ma tête tourne à cent miles à l'heure mais pour le moment je tentes de chasser les gémissements plaintif des morts qui se promène autour de moi. Ma vue dans la noirceur est parfaite, léger petit détail qui m'aveugle est le feu crépitant.

Je devais cependant garder ma chaleur, je ne dois plus en créer avec toute mon énergie que j'ai pris pour relever c'est cadavre pour avoir de nouveaux ma liberté. J'espère vraiment que celui qui m'à fait esclave soit mort pour de bon. Car j'ai vue son corps se faire déchirer en morceaux par mes morts animé de ma magie.

Pendant que je suis dans ses bras, celui-ci avait murmuré quelque chose, je l'ai compris et en signe de réticence, je lui donne de légère claque sur le torse, pas pour le blesser mais pour lui faire comprendre qu'il est con, mais que je l'apprécis également. Je ne sais pas comment montrer mon affection, j'en ai jamais reçue.

Je pris parole doucement en le fixant, lui qui est à présent assis proche de moi, après m'avoir placé sa cape sur le dos. La cape que je refermes autour de moi pour me réchauffer.

- Tu le sais que j'ai de la difficulté à donner mes émotions, j'ai toujours été élevé à être forte...

J'ai été élever à être une pure connasse, la pire de tous, je n'ai eu qu'une amie et elle est morte, cela avait causé chez moi une peine si grande que je ne prenais plus le risque et j'avais tué, tout ce qui n'était pas des nôtres.

Je suis très faible présentement et les gémissements des morts m'énerve réellement, dire que je vais être avec eux pour trois longue journée, tout comme mes blessures eux vont rester le même nombre de temps.

Draghan prit parole en m'expliquant que les Velanas en avaient mais après lui et qu'elles ne feront rien à notre tribu. Je me suis mise à rire, un rire glacial et dépourvue d'émotion. Les dernières années nous avions subi plusieurs attaque de Velanas, probablement causer par ma sauvagerie. Il avait quitter pour nous protéger.

Je le trouve idiot et cela n'allait pas changer. Je pousse un léger soupir et en regardant le feux crépiter jusqu'à m'aveugler, je pris parole tendrement et avec une certaine douceur qui ne m'ai pas familière.

- Je te conseil de rester loin de Basseterre... j'ai dû reprendre mon droit de liberté....

Les cadavres est mon oeuvre, il n'y a qu'un mort prévu, probablement énormément de dommage au structure. Je suis sûre que le village n'allait pas s'en remettre aussi facilement. En plus, que je maitrise la nécromancie. Donc, à mon que mon "père" ne soit plus fort que moi, il ne pouvais pas voler mon contrôle. Je pris parole de nouveau.

- Je fûs esclave d'un humain pendant quelques temps. Ils m'ont attrapé pendant que je dormais et que la lumière du jour m'aveuglais. J'ai cependant issue l'ordre de ne tuer qu'une personne et de causer du désordre pour me permettre de m'enfuir.

Je n'ai pas de regret sur ce que j'ai fait. J'ai dû le faire pour reprendre ce qui est mien, je pousse un profond soupir et pris parole de nouveau.

- Il m'a obligé à faire plein de chose et le plus détestable la dedans, je devais coucher avec ce connard.

Je dépose finalement ma tête sur Draghan, il m'a terriblement manqué, tout comme ma meilleure amie, sa femme, me manque horriblement. Je n'ai pas l'habitude d'être douce ou tendre mais blessé comme je suis, je suis mieux de me confier à lui et de ne pas lui mentir.

Mon seul et derniers lien que j'accepte, selon ma mère, j'ai quelques traits de mon Elfe de père mais je ne veux pas le voir, il a fait de moi un monstre, mon sang n'est pas pure et je ne suis pas une bonne personne. Pourquoi a t-il laissé ma mère partir seule... Tant de question. Je suis même sûre qu'il ne m'aimera pas, surtout ce que je suis devenue.

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Dim 8 Déc - 14:23

On dit que le pissenlit signifie « À nos retrouvailles prochaines ».

Draghan Keroth et Lythrana Dalael

Des retrouvailles difficiles... (ft. Draghan Keroth) Nqqd

Je voyais très bien que ma bonne amie était souffrante. Je perçevais sa douleur. Le fait qu'elle n'aye pas bien pouvait se voir à des lieues d'ici, mais je refusais catégoriquement de lui en parler. Elle avait besoin de se changer les idées et de parler avec de vrais êtres vivants, et sincèrement, cela allait certainement l'aider beaucoup plus que si je lui ramenais en conversation tous ses maux actuels. Bien que certains maux je les partageais avec elle -comme le décès d'Eulalie- je ne pouvais pas me permettre de tout remettre sur table. La solitude des dernières années m'avait énormément frappé, et d'avoir enfin de la bonne compagnie me faisait tout drôle ; cela devait être pareille pour Lythrana. La solitude avait dû la pousser à la maladie mentale. Ce n'était qu'une supposition évidemment, mais une possibilité très plausible.

Je soupirais légèrement, tentant de garder mes pensées pour moi. Mon regard vairon se plaisait de regarder le spectacle de danse que les flammes du feu de camp nous offrait, et mon ouïe était comblée par la douce mélodie de l'eau qui coulait derrière nous. Mon corps se décontractait lentement sous la chaleur qui se dégageait de notre source de lumière principale, bien que cela n'avait pas durée longtemps. Je me crispais rapidement sous les affreux frissons d'horreur qui m'envahissait l'échine suite à son rire machiavélique. Elle avait ri comme cela après que je lui ais dit avoir quitté les notres pour les protéger... comme si elle riait de moi, et qu'elle ne me prenait guère au sérieux. Un meurtrier de moins dans les parages emmènera inévitablement moins d'offenses envers notre tribue... rendu là, c'était à elle de faire pareille aussitôt qu'elle avait commencée à jouer avec la mort.

Sa voix s'élevait rapidement, doucement, portant des mots à ma conscience. Mes yeux se retournaient vers elle, dégageant une mèche de cheveux de mon champ de vision alors que l'elfe noire continuait son monologue, menant finalement le tout à l'explication de ce qu'elle me disait. Ayant moi-même passé à Basseterre dans les deux dernières semaines, j'étais plutôt désorienté de savoir qu'elle y était esclave sans même que je ne le sache, sans quoi je me serais probablement empressé de l'aider. Mon regard désolé la fixait alors qu'elle terminait ses dires avec des exemples de ce qu'elle devait faire sous les ordres d'un maître mal intentionné dans ce village pourtant si paisible.

- Mais merde...

En fait, c'était tout ce que j'avais trouvé à dire sur cette situation. Être à sa place, je me serais tué depuis bien longtemps, pourquoi celle-ci avait-elle restée là à endurer tout cela pour rien? Elle a bêtement terminée cette mésaventure en détruisant le village pour finalement pouvoir fuir les griffes de son bourreau, chose que je trouve déplorable. Je me tenais souvent à Basseterre, mais maintenant qu'une elfe noire y est recherchée, je ne me voyais pas remettre les pieds là-bas... Thadiel devait sûrement m'en vouloir atrocement. Je soupirais, mon regard se retournait vers le feu à nouveau alors que j'élevais la voix doucement, expliquant rapidement ce qui hantait mes pensées dans cet instant présent. Je devais le faire avant que celle-ci en rajoute.

- Je trouve cela dommage. C'était bien l'un des seuls villages qui m'acceptait un peu parmi les leurs... avoir su que tu y étais esclave... et avoir su que tu comptais tout faire péter !

Je serrais la mâchoire, fermant les poings, contenant ainsi la colère qui montait en moi bien vite. L'envie de lui faire comprendre l'erreur qu'elle avait fait me montait à la tête, mais d'un autre côté, l'impuissance face à la situation actuelle m'empêchait d'essayer quoi que ce soit. Je restais là, cloué les fesses à la roche, le regard s'asséchant par le feu alors que j'essayais encore d'avaler le fait que je n'avais rien pu faire pour aider ma soeur de coeur, et l'ensemble de la communauté qui avait su me tolérer parmi les leurs, chose qui ne sera plus le cas. Je soupirais, relâchant la colère en un grognement d'insatisfaction. La pression s'était relâchée soudainement, me laissant un peu plus calme que je l'étais quelques secondes avant.

J'avais été étrangement surpris par la tête de ma bonne amie qui s'appuyait rapidement sur mon épaule. Le calme revenait presque aussitôt dans mon esprit, mon regard devenant drôlement vide. Comme si j'avais eu un moment de lucidité. J'ai retrouvé ma vieille amie, et c'est comme si je ne le réalisais pas encore. Mes yeux vairons s'abaissaient à la hauteur du sol, mon regard vide scrutait les petites roches et la poussière qui traînait sur le sol de la grotte.

- Je suis content que tu t'en sois sorti...... et je suis content de t'avoir retrouvé...
 

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♪ Mordred's Lullaby -Interprète : Adriana Figueroa


Mon pauvre ami semble rongé par la solitude des années qu'il s'est exilé. Je ne peux que penser ce qu'il a dû subir, notre race est détesté partout. Je dois être aussi l'une des raisons que nous sommes haïs, tout ce que je connais c'est la violence, la domination des femmes, le meutre, l'esclavage...

Je suis très loin d'être la personne la plus gentille et tendre, j'ai été reconnue comme une connasse par mon peuple depuis ma naissance, une bâtarde qui n'avait pas à vivre comme une Elfe noir, je poussais un léger soupir quand j'entendis Draghan parler. Il n'a pas aimé mon rire glacial, je peux le comprendre. Je n'ai pas l'habitude d'être avec quelqu'un et la seule femme que j'ai aimé est morte.

Des souvenirs me revenait en tête, Eulalie et son sourire, Draghan qui essayait d'étudier, comme on pourrais dire c'était une belle époque, sans trop de soucis. Quelques larmes tombaient, mes mains se crispait. J'étais en colère mais pas après lui... après mon éducation de merde qui a fait de moi cette connasse que je suis.

Mes pensées furent tiré par les paroles de mon frère de coeur qui me disait qu'il trouvait cela dommage, c'était un des seuls villages qui l'acceptait un peu parmis les leurs... avoir su que j'y étais esclave... avoir su que je voulais tout faire péter. Je suis sûre qu'il aurait tenté de m'aider, mais il ne pouvais pas savoir que j'étais là, l'homme m'avait enfermé dans sa maison et je sortais aucunement. Je poussais un soupir et pris la parole, sachant qu'il était en colère.

- Désolé... Si tu veux me frapper tu peux, je ne répliquerais pas....

Techniquement, je voulais qu'il me frappe, je voulais alléger cette haine en moi, ce désir malsain d'être la pire personne au monde, de toute façon, jamais je pourrais vivre en paix, je suis recherché... Contrairement à lui qui à tué une Velanas, j'ai tué de tout, sa inclus, les Elfes, les Humains, les Velanas, les Nains et les Haut Elfes.

J'avais probablement plus de sang sur mes mains que les Velanas eux-mêmes en avaient. J'étais recherché à Xavaar et à Gören, tôt ou tard, des chasseurs de prime viendront tenter de prendre ma tête ou de me capturer pour avoir la prime. Je devais dire quelque choses d'important à Draghan mais je ne savais pas comment lui dire. Je pris parole lentement.

- Tu sais... quand elle est partie, j'ai tué plus que juste les Velanas ou les animaux pour nous nourrir, j'étais dans une rage meurtrière... à présent je suis recherchée.

Je devais envaller mon orgueil, je poussais un soupir en regardant les spectres se promener et Eulalie me regarder, je pris parole encore une fois, mais plus sérieusement.

- Tu sais.... J'ai étudié la nécromancie, il y a longtemps... je ne vous l'ai jamais dit, mais mon contrecoup pour mes sortillèges... Semble être de percer le voile qui sépare notre monde de ceux des esprits errants.... et être blessée...

Je regarde mon corps nue avec diverse blessure, je suis épuisée de courir ou de perdre des gens proches, je n'ai pas de remord sur ce que j'ai fait, mais si je voulais lui donner une meilleure vie, je vais devoir tout apprendre de nouveau. Je poussai un long soupire.

Mon petit frère me révelait qu'il était content que je m'en sois sortit et qu'il m'ai retrouvé. Il semblait si triste, si perdu, je poussais un autre soupire et pris la parole.

- Je suis heureuse de t'avoir retrouvé....

Je pris une pause, je pensais au village de Basseterre, malgré tout mon père vivait à cet endroit. Je me grattais les cheveux dans l'incertitude, le regard d'Eulalie et de ma mère étaient lourd et pesant, elles voulaient que je lui parle, mais cela n'était que des prédictions, car les deux avait des gémissements plaintif. Je pris la parole lentement...

- Si cela peut te rassurer, mon but n'était pas de détruire la ville, mais bon, je ne peux pas contrôler les actions des gens idiots.... De plus...

Je pris une pause, mes mains allaient chercher son visage et je le tournais vers moi, pour le regarder dans les yeux, j'allais lui révéler ce que je réfutais... ce que je haïssais.... ce que je n'acceptais pas....

- J'ai vécu deux ans la bas... ma mère était tombé amoureuse d'un Elfes... je suis née de leur actions... Elle me la confié sur son lit de mort... je n'ai qu'un nom... rien de plus...

Je pris une autre pause, mon regard violet le contemplait, il m'avait tant manquer, je ne voulais pas le perdre... Je repris parole lentement visiblement soumise pour une des rares fois et perdue ne sachant quoi faire.

- Son nom serait Thadiel.... Il sait que je suis en vie, mais ne sait pas que j'ai été esclave dans son village... Il ne sait pas non plus que je suis la pire connasse du monde.... Il ne sait pas que je suis si proche mais si loin en même temps...

Je lachais sa tête et regardais le feu crépiter m'enroulant plus encore dans la cape de Draghan et tentant d'oublier les spectres qui gémissaient et se promenait devant moi. Je pris parole un peu désespéré en regardant le fantôme d'Eulalie.

- Désolé.... Eulalie.... je ne pourrais lui offrir une merveilleuse vie comme tu le souhaites, je ne sais pas faire ce que tu donnais de ton vivant.

Mes poings se crispèrent et je pleurais pleinement sans le cacher, ma tête toujours adossé sur Draghan, mon regard poser sur le feu, ma voix retentit faiblement....

-Désolé... je gâches toujours tout...

Le feu dansait sans se soucier de nos problèmes, réchauffant nos corps mais pas nos âmes en peinent. J'espérais pouvoir offrir plus à Draghan qu'une vie de misère, mais je n'étais vraiment pas douée à se genre de chose. Juste aujourd'hui, je venais de pleurer plus de fois que toutes mon ancienne vie, peut-être me rendais-je compte que je nuisais le monde que j'aimais plus que je les aidais... qui sait ?

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Mer 18 Déc - 20:57

On dit que le pissenlit signifie « À nos retrouvailles prochaines ».

Draghan Keroth et Lythrana Dalael

Des retrouvailles difficiles... (ft. Draghan Keroth) Nqqd

Lythrana faisait pitié… il va s’en dire qu’elle était en piètre état, et que cela m’attristait beaucoup de la voir comme cela. Elle m’avait même assurée qu’elle méritait de se prendre un coup au visage. J’hochais négativement la tête, lui faisant ainsi comprendre que la frapper n’était point mon but. Faire cela ne serait pas dans nos intérêts, ni à moi, ni à elle. Cela ne l’avancerait à rien, et c’est comme si elle n’avait plus la capacité de comprendre que la violence ne règle pas les problèmes. Comme si elle refusait de s’ouvrir au fait qu’elle avait le droit de ne pas bien aller, mais qu’elle aurait toujours la possibilité de se racheter. Même si ce n’est pas auprès de la société, les siens seraient toujours prêts à l’accueillir… comme moi, devrais-je dire.

Plus le temps avançait, plus elle se confiait. Elle était aussi blessée physiquement que mentalement, et on dirait que plus elle se plaignait, pire c’était sur le plan psychologique. Elle s’était prise la tête d’une phase meurtrière assez grave pour ruiner sa vie, sa réputation, et peut-être plus encore. Elle ajoutait rapidement que de jouer avec la mort comme elle le faisait avait réussi à briser la barrière du vivant, m’assurant que les voix qu’elles entendaient étaient en réalité des esprits. Perplexe, je la regardais, mais celle-ci s’empressait de changer de sujet.

Les confidences continuaient, et elle aboutissait bien vite sur le plan familial ainsi que son enfance. Elle crachait un tas de choses qu’elle n’avait jamais dit à personne. La retrouver m’avait permis de la voir sous un autre jour, chose que je n’aurais jamais imaginé vivre un jour. Elle était donc née d’une mère elfe noire et d’un père elfe. Cependant, le nom de l’homme me rendait soudainement très inconfortable. Je la regardais, perplexe. Thadiel, un grand ami à moi… le seul homme qui me tolérait bien entre les murs du village, la seule personne qui était pour moi comme un grand frère. Il avait tellement fait pour moi, sincèrement je ne serais plus de ce monde si ce n’était pas de lui et de ses bons actions.

Rapidement, le tout avait dégénéré, Lythrana avait recommencé à s’en vouloir et son estime semblait être retournée plus bas que le sol. Mon regard la fixait, je la serrais dans mes bras. Elle semblait tellement s’en vouloir d’avoir gâché quelque chose qu’elle n’a en réalité pas gâché. Elle ne connaissait pas encore l’impact de ses actions, mais elle ne connaissait pas non plus celle des autres dans sa vie. Elle n’était pas seule.

- Tu n'as pas tout gâché, voyons....

Je la serrais dans mes bras délicatement tout en évitant ses plaies, ignorant presque ses larmes. J'avais d'autres chats à fouetter, dont le fait qu'elle connaissait Thadiel. Cela m'avait intrigué et le doute était encore dans mon visage, sûrement qu'elle ne pourrait pas le voir vu l'angle dans laquelle elle était. Je fermais les yeux, profitant bien de son corps dans mes bras. La chaleur qu'elle dégageait malgré la froideur de son âme me rassurait particulièrement sur le fait qu'elle était bien vivante auprès de moi en ce moment.

- Thadiel.... Hmph. Le monde est petit, tu sais?

Je la relâchais un peu, mon regard s'ouvrant enfin sur le feu qui virevoltait devant nous, prenant de la faiblesse dû au manque de bois que l'on lui prodigeait. Je la laissais se relever autant qu'elle le voulait, mais ma voix reprit de plus belles, alors que mes yeux vairons refusaient de quitter les flammes du regard.

- C'est un homme bon. Il est le seul qui m'acceptait à Basseterre. Il prenait soin de moi tout en m'éloignant du village, sachant que je n'y étais pas particulièrement bien vu. Tu ne l'as pas revu, non ?

 

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Draghan Keroth
Ven 20 Déc - 15:39
Des retrouvailles difficiles

ft. Draghan Keroth and Lythrana Dalael

807 mots
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♪ Mordred's Lullaby -Interprète : Adriana Figueroa


Je ne me comprend plus, normalement jamais je m'aurais ouverte ainsi, cela est probablement causé par la mort de ma meilleure amie et d'avoir retrouvé mon frère de coeur que je croyais mort.

Nous restons collé l'un à l'autre, il avait toujours été d'une bonne oreille comme disait Eulalie dans le passé. Je la fixais, elle qui se tenait devant nous, malgré tout son sourire était là. Je m'en voulais tellement, j'aurais aimé que Draghan me frappe. Cela aurais permis d'être désolé pour Basseterre, mais celui-ci refusait de me frapper.

Je poussais un soupir, ses bras me réchauffaient et la chaleur du feu aidait, mon âme devais être aussi noir que ceux des Velanas, car je n'hésiterais pas à tuer s'il le faudrait de nouveau. Il semblait perplexe sur le fait que je vois les morts.

Mon frère m'avouait que je n'avais pas tout gâché et il me serrait dans ses bras délicatement pour éviter mes plaies. Je me demande bien à quoi celui-ci pense, je le saurais probablement plus tard. Il a prononcé le nom de mon père ce qui me fit frémir de rage, ce connard n'a m'aime pas chercher à venir nous rejoindre moi et ma mère... Draghan affirmait que le monde était petit, j'hochais de la tête doucement.

Mon regard toujours fixé dans le vide, mais en fait, je regardes ma meilleure amie. Ma voix s'élevait doucement et tendrement, ce qui était rare pour moi, mais depuis les retrouvailles, mon esprit était embrouiller.

- Eulalie.... Je n'ai pas le droit de vivre heureuse.... je n'ai pas fait ce qu'il faut... Je dois lui trouver une place ou nous allons être en sécurité... je vais le protéger du mieux que je peux...

Puis celui-ci me relâchait un peu, j'en profitais pour aller chercher du bois pour le feu et de me vêtir de nouveau, je ne pouvais lui offrir la vue de mon corps nue et blesser plus longtemps. Je sais que si nous avons besoin de tendresse ou de vider nos envie selon Nather, nous allons le faire. Pour le moment, j'étais simplement heureuse qu'il soit en vie et je ne demandais rien de plus que d'être près de lui.

Je ne l'aime pas comme Eulalie l'avait aimé, mais je l'aimais suffisament pour respecter les volontés de ma meilleure amie et le traiter comme mon égale. Je ne traitais même pas mon père comme cela. Une fois vêtit et le feu ravivé, je pris place de nouveau proche de lui. Mon regard fixait ma mère, je pris une voix plus sombre.

-  Ne me regarder pas comme cela mère.... Tout est de votre faute !

Puis mon regard tombait de nouveau sur Draghan qui prit parole, son regard fixait le feu qui nous gardais au choix. Il affirmait que mon père était un homme bon, qu'il était le seul à l'accepter. Il prenait soin de lui tout en l'éloignant du vilage, car nous n'étions pas bien vue. Il me demandait si je l'avais revu. Je fis un signe négatif de la tête, mon regard devint sombre.

-  L'humain qui me retenait captif, à tout fait pour que le village ne me trouve pas... Il avait tellement de plaisir à me "torturer" comme il le disait.... Il a mérité sa mort atroce, je me souviens encore de comment il est mort....

Un sourire légèrement sadique s'affiche sur mon doux visage et je repris parole lentement.

-  Par contre, aucune trace de mon père... encore faudrait-il que celui-ci me reconnaisse et je ne suis pas sûre de vouloir cela.... Quand les nouvelles lui diront que c'est moi qui est causer tout se bordel.... Il ne serait vraiment pas content...

Mon visage redevint neutre, est-ce qu'il allait me reconnaitre, qu'arriverait-il si jamais il me retrouve, je suis sûre qu'il n'hésiterait pas à me tuer ou me capturer pour ma prime. Je peux me tromper, mais malgré la vision de ma mère et de Draghan sur mon père, pour moi il était le pire connard, car il n'a jamais été présent.

Je poussais un soupir et regardais mon ami, ma voix s'élevait calmement.

-  Tu as faim ?

Je n'avais pas chassé, mais j'avais pris quelques rations de nourriture avant de m'enfuir du village. Bien sûr, c'était des rations de l'homme qui m'avait retenue captive. J'attendais la réponse de mon frère en fixant le feu, les voix commençaient vraiment à me rendre folle que mes mains allaient couvrir mes oreilles.

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Mer 1 Jan - 21:55

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Des retrouvailles difficiles... (ft. Draghan Keroth) Nqqd

Je connaissais ce fameux Thadiel. L'envie de lui parler de tout ce que cet homme a fait pour moi se faisait affreusement présente, mais je devais me retenir. Lythrana avait sûrement plus important à faire que de m'entendre déballer tous les bons côtés sur l'homme qu'elle prétend être son père, et qu'elle n'a pas vu depuis de nombreuses années. Je soupirais légèrement alors que ma soeur de coeur élevait la voix, parlant encore à Eulalie... entre guillemets, puisque j'avais d'horribles doutes qu'elle ne faisait qu'entendre des voix. C'est normal ce genre de réactions après un traumatisme comme celui que Lythrana avait vécue.

Celle-ci se décollait, se relevant légèrement pour se vêtir doucement, me laissant un spectacle particulier. Certes, la beauté d'un corps féminin nu pouvait enivrer tous les hommes de la terre, mais le fait que Lythrana était grandement blessée, affaiblie et particulièrement perdue en ces temps, cela rendait la situation plutôt perturbante. Une fois son corps recouvert, elle s'éclipsait légèrement un court instant. Je me sentais mal de la laisser faire, mais de m'être levé, elle m'aurait probablement ordonné de m'assoir à nouveau... alors aussi bien ne pas gaspiller d'efforts pour quelque chose que je ne ferai pas, si c'est pour lui faire gaspiller davantage de salive. Déjà elle parlait beaucoup seule...

Elle était revenue très rapidement, elle ravivait le feu rapidement avant de venir me rejoindre à nouveau. C'est lors de son retour que je lui avais avoué le connaître, et que celle-ci s'était empressé de me répondre. Cependant, elle n'avais pas répondu à ma question, et avait préféré s'ouvrir sur les horreurs qu'elle avait vécue sous le fouet de son bourreau, qui n'a pas ménagé les sévices à son égard. Mon regard perturbé la dévisageait... non pas que je la jugeais, mais je me demandais comment elle avait fait pour passer au travers tout cela sans que sa propre mort ne devienne son plus grand désir. Cette conversation n'avait pas duré longtemps avant qu'elle m'avoue finalement ne pas avoir de nouvelles de son père. Elle avouait même que si Thadiel apprenait ce qu'elle avait fait, il ne serait pas de bon humeur. J'haussais les épaules légèrement, ne sachant trop quoi répondre à cela. Je ne voulais pas donner de réponses à la place de mon bon ami, mais selon moi il ne lui en voudrait pas... il serait davantage du genre à s'en vouloir lui-même de ne pas avoir été présent dans la vie de sa fille.

Finalement, c'était une question de secondes avant qu'elle ne change de sujet, me demandant gracieusement si j'avais faim. Un léger sourire se dressait sur mes lèvres alors que j'hochais la tête légèrement. Faim, peut-être pas... mais un bon repas ne me ferait pas de tort, tout dépendais de ce que Lythrana avait amassé pour elle comme rations. Je me sentirais mal de manger ses vivres alors qu'elle venait tout juste de fuir un village entier. La vie en forêt n'était pas simple pour personne, et c'était bien plus simple de suvivre lorsqu'on avait de la nourriture déjà prête plutôt que de devoir la chasser.

- Je peux bien accepter...... Qu'est-ce que tu as ramassé? Tu as eu le temps de chasser dans ton état?

Je voyais pertinemment que Lythrana n'allait pas bien du tout, et c'est en la voyant se camoufler les oreilles de ses mains dans l'espoir d'enterrer les voix que je réalisais à quel point cette situation était en train de la rendre malade. Je soupirais légèrement, agrippant son visage entre mes mains, déposant les miennes sur les siennes tout en la regardant de face. Je redirigeais son visage vers le mien, mes yeux vairons rivés dans ses pupilles aussi clair que des perles. J'étais bien décidé à tenter de la réconforter, et si possible lui faire penser à autre chose que les misérables voix qui hantent sa conscience. Ma voix s'élevait sur un ton doux, peu agressant, voir même rassurant.

- Allez, penses à autre chose. Regarde-moi, et cuisine-moi quelque chose si tu as envie de le faire, si cela peut t'aider à penser à autre chose. Tu peux me parler n'importe quand, tu le sais ?

 


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Mar 7 Jan - 8:02
Des retrouvailles difficiles

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Mes mains couvrant toujours mes oreilles, j'entendit vaguement mon frère de coeur me dire qu'il acceptait de manger, il m'avait même demandé si j'avais eu le temps de chasser. Je n'avais pas chassé, mais je possède quelques rations qui est de la viande et des fruits. J'en avais pris assez pour pouvoir survivre au moins cinq jours, sachant que j'allais être faible pour trois d'entre eux.

Au vue de ma condition, Draghan vint placer ses mains sur les miennes, il me regardait directement dans les yeux, il voulait que je le regarde, que je me concentre sur lui. Sa voix était douce, il voulait que je pense à autres chose, le regarder, lui cuisiner quelque chose si j'en avait envie et si cela pouvait m'aider à penser à autre chose. Il me rassurait en disant que je pouvais lui parler n'importe quand et effectivement je le savais.

Je tremblais comme à chaque fois que mon contrecoup prenait place, les horreurs que j'avais commis allourdissait mon coeur et me plaçait un poid sur les épaules. Je suis faible physiquement et mentalement présentement et je le sais mieux que personne. Je continuais de le regarder et je pris appuie sur son front avec le mien, tout doucement pour pas nous blesser, mes mains prirent les siennes et je poussais un soupire puis pris parole lentement.

- Je vais cuisiner, j'ai des morceaux de veau et des fruits. J'en ai assez pour nous et je pourrais tenir le temps que je suis faible.

Je voulais le rassurer que tout allais bien se passer, normalement je m'aurais réfugié dans ma maison, mais cela n'était plus une option, j'avais placer trop de danger pour les miens et je ne pouvais y retourner.

Après quelques minutes, je me redressais et allait chercher les rations, mes mains quittèrent tristement ceux de mon frères de coeur et quand je revins avec les rations, je pris le temps de les cuisinés doucement.

Le tout allait prendre quelques minutes et ma voix s'élevait doucement, pendant que mon regard allait rejoindre celui de Draghan.

- Comment tu prends ta viande déjà ?

Cela fesait un long moment que je n'avais pas cuisiné pour d'autre personne, après tout, j'avais toujours été seule depuis la mort de ma mère et aucun homme ne voudrait d'une folle et connasse comme moi. Je poussais un soupir, les spectres se lamentaient, mais je tentais de ne pas les entendres. Je pris parole de nouveau en surveillant notre repas.

- Draghan est-ce que tu connais mon père ? ... Si oui, comment est-il ? ... Je dois avouer que j'ai peur de le voir... Que penserait-il au fait que sa fille est une meutrière... Je n'ai connue que la violence.... le meurtre... la mort...

Mon regard se déposait quelques instants sur le seul être vivant avec moi dans la grotte, mais était-il vraiment en vie, ou mon esprit me jouait des tours. Je ne pouvais plus vraiment différencier la réalité parmis les morts.

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Sam 1 Fév - 20:24

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Draghan Keroth et Lythrana Dalael

Des retrouvailles difficiles... (ft. Draghan Keroth) Nqqd

Lui faire changer les idées, c’était là la seule chose que je pouvais peut-être faire pour aider ma bonne amie. Le diable en personne jouait dans sa tête en ce moment, et lui faisait entendre un tas d’illusions auditives, comme si ce n’était que des voix lui emportant une série de maux aussi douloureux les uns que les autres. Je le voyais dans son regard enlourdi, je le sentais dans ses tremblements interminables et dans les spasmes que lui imposait les soubresauts des voix qu’elle entendait. Je ne sais pas ce que ces voix lui disaient, mais le simple fait de contempler un visage aussi tourmenté que le sien me laissait perplexe quant à la bienfaisance plutôt inexistante des mots qui la harcelait.

Mon but en cet instant était simple ; faire en sorte que Lythrana puisse faire autre chose que penser à ces fameuses voix. Je voulais revoir le sourire sur les lèvres de ma sœur de cœur. Cet espoir de la revoir heureuse un jour me poussait ainsi à continuer dans la vie, comme si c’était tout ce qui me rattachait à ce cruel monde. Il est vrai que, mis à part d’être itinérant dans une forêt que je commençais à connaître à force d’y traîner, ma vie actuelle n’avait rien de palpitant. L’espoir de quitter ces terres maudites un jour pour trouver la paix sur un autre continent se faisait toujours présente en moi, quoi que cette lueur semblait s’estomper au fil des semaines. L’ombre envahissait mon esprit, je me sentais de moins en moins bien dans la vie difficile que je vivais… et les souvenirs que ma douce m’avait laissé avant de quitter ce monde me hantaient encore quotidiennement, alors que j’enviais le temps où elle était encore parmi nous.

La jeune femme avait rapidement quitté le confort de mes bras suite à l’invitation de cuisiner. Elle se redressait, s’éloignant suffisamment pour aller chercher les rations dont elle venait de me parler. Elle comptait cuisiner du veau et des fruits, ce qui pourrait faire un succulent repas. Lythrana avait toujours eu un don de faire des bons repas avec très peu de choses, et ce, même si les habitudes alimentaires de notre pays d’origine nous ont habitué avec beaucoup d’ingrédients et d’épices pour l’assaisonnement. Il est dommage que cela ne s’est pas reproduit depuis longtemps. Elle revenait près du feu avec le nécessaire pour cuisiner tout en me demandant comment je prenais ma viande. Un sourire en coin se dressait sur mes lèvres alors que je prenais la parole à mon tour.

-  Comme tu le souhaites. Cuisine un bon repas, comme dans le passé… je… disons que je ne suis pas difficile sur ce que je mange depuis que j’ai adopté ce mode de vie à contre cœur…

Alors que l’elfe noire s’affairait à préparer le repas, elle me rappelait le fait que je connaissais son père, comme je lui en avais fait mention quelques minutes auparavant. Mon regard, qui la suivait à la trace, s’immobilisait sur le feu qui dansait, comme s’il avait été capturé par les flammes. Son père était l’un de mes bons amis. C’est comme si je ne réussissais pas à le réaliser. Le monde est si grand… mais si petit en même temps. Si Thadiel serait fier de sa fille était la question qui brûlait les lèvres de ma bonne amie. Je ne pourrais pas le savoir… mais après avoir fait ce qu’elle a fait, elle ne pourrait pas être pardonnée de sitôt par le village, et cela comprend par son propre père… quoi que l’amour familiale d’un père pour son enfant peut être tellement plus puissant que les maux qu’elle a semés autour d’elle en quittant Basseterre.

-  Thadiel Théores. Je dois avouer que vous avez les mêmes yeux… mais tu ne portes ni son nom de famille, ni sa race elfique. C’est vrai que c’est particulier de savoir que Thadiel a une fille, je ne m’y attendais pas… et quoi dire du fait que c’est toi, en plus…

Mon regard brillait sous les flammes dansantes du feu de camp qui était devant moi. Parfois coupé par les jambes de Lythrana qui cuisinait dessus, parfois haut et vif, d’autres fois pétillant de partout au gré de la graisse qui s’écoule dans le feu. La chaleur qu’il dégageait était réconfortante, et le fait de parler de tout cela avec quelqu’un que je connaissais depuis longtemps me faisait le plus grand bien… quoi que de parler tout court était plutôt plaisant, dans les circonstances actuelles de ma vie. La solitude, il n’y avait que Thadiel qui pouvait me la briser.

-  Pour être franc, je ne sais pas comment il pourrait réagir s’il te revoyait du jour au lendemain. Il ne m’a pas parlé de toi… il m’a souvent parlé d’un manque dans sa vie sans me préciser ce que c’est, et je doute bien que ce manque, c’est toi… et malgré tout ce que tu as causé, le manque qu’il ressent et l’Amour d’un père peut être plus fort qu’on l’imagine.

 

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